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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 22:28
Un jour il renvoie des réfugiés afghans dans leur pays. Un autre jour il pose bon enfant au milieu d'élèves étrangers qu'il promet de récompenser s'ils travaillent très bien (minimum mention bien au bac). Ainsi va Eric Besson, le ministre de l'Immigration qui ne recule devant rien pour plaire au président.

Lundi dernier donc à midi, Eric Besson  fait venir dans son ministère les deux "classes d'accueil" (pour les élèves étrangers venant d'arriver et parlant mal le français) dulycée Paul Valéry, dans le 12è arrondissement de Paris. Une quinzaine d'élèves de 11 nationalités pour la classe-collège, vingt-cinq élève pour la classe-lycée d'une dizaine de nationalités, accompagnés de leurs professeurs et de la proviseure.

Ce groupe très coloré doit servir à une de ces "opérations" dont le ministre a le secret et qui vise essentiellement à le faire mousser et, in fine, remarquer par le président. Eric Besson annonce la création de 200 bourses de 2400 euros annuels, à chaque enfant d'immigrés passé par une classe d'accueil, ayant décroché le bac avec la mention bien ou très bien, s'étant inscrit en IUT, BTS ou en prépa - mais dans dans les filières générales de l'université -, puisqu'il s'agit d'"excellence", souligne le ministre. (...)

Lire la suite et voir les photos... pas toujours complaisantes (!) sur le
libeblog "C'est classe
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 22:24

Un mois après son lancement, le mouvement des travailleurs-euses sans papiers se poursuit, s’amplifie et s’étend : plus de 5000 grévistes, 38 départements touchés, 1800 entreprises concernées à ce jour.

 

Mais en face, ni le gouvernement, ni le patronat n’ont encore pris la mesure de la détermination des travailleurs-euses concerné(e)s, décidé(e)s à obtenir une circulaire de régularisation des salarié-e-s sans papiers.

 

En contournant les procédures juridiques, voire même en les ignorant, « certaines autorités » cherchent à renvoyer dans « l’invisibilité » celles et ceux qui ont choisi la voie de l’action collective de grève pour faire aboutir leurs revendications. De référés en astreintes financières, d’ordonnances sur requête en évacuations pures et simples, les procédures se multiplient.

 

Les organisations syndicales et les associations soussignées appellent solennellement le gouvernement à faire cesser ces manœuvres d’intimidation qui de toute façon, n’entameront pas la détermination des grévistes puisqu’elles ne résolvent rien sur le fond.

 

Les organisations et associations soussignées décident de déposer conjointement un recours contre l’utilisation abusive et irrégulière de l’ordonnance sur requête. Elles considèrent que, dans le cadre d’un conflit social, ces évacuations, de même a fortiori que celles effectuéees sans aucune notification valable, constituent une atteinte anticonstitutionnelle au droit de grève.

 

Les organisations syndicales et les associations parties prenantes du mouvement des travailleurs-euses sans papiers appellent toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la justice et aux droits à tout faire pour que ces salarié-es gagnent une circulaire de régularisation avec des « critères simplifiés, améliorés, harmonisés, garantissant l’égalité de traitement et une procédure de régularisation sécurisée ».

 

Vendredi 13 novembre, le référé contre les grévistes de Samsic est en audience. Les organisations syndicales et associations soussignées y interviendront pour défendre le droit des salariés, quels qu’ils soient, à l’action collective, y compris celui des intérimaires et des salariés des TPE-PME.

 

Rendez-vous : 

Vendredi 13 11h devant le TGI de Paris, Palais de Justice, Cité

Vendredi 13 16h, rassemblement devant Samsic, 9 rue Descombes, Paris 17ème

 

Signataires : CGT, FSU, Solidaires, Autremonde, Ligue des droits de l’Homme, Cimade, Femmes Egalité, RESF.


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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 13:07
RESF considère qu'il s'agit d'un violation de la Convention internationale des droits de l'enfant...

L'attente a été longue pour Angéla. Cette fille camerounaise de 12 ans a été placée mardi soir dans un service d'aide sociale à l'enfance après avoir passé cinq jours dans la zone d'attente de l'aéroport de Roissy. Le problème? Lorsqu'Angéla arrive du Cameroun vendredi, la police de l'air et des frontières (PAF) pense que la femme qui l'accompagne n'est peut-être pas sa mère et veut procéder à des vérifications. La fillette se retrouve alors dans la zone d'attente. Lundi, le tribunal de grande instance de Bobigny ordonne le placement de la petite dans un centre d'aide sociale à l'enfance, mais le parquet choisit de faire appel. L'affaire connaît un nouveau rebondissement mardi soir, lorsque le procureur renonce finalement à faire appel pour une question de procédure. Selon le Réseau éducation sans frontières (RESF), Angéla pourra voir sa mère dès aujourd'hui et devra être présentée devant le juge des enfants en fin de semaine. Toutefois RESF considère que cette affaire reste scandaleuse et constitue une violation de la Convention internationale des droits de l'enfant. «Qu'une enfant de 12 ans soit restée seule, privée de tout, et obligée de demander à des policiers de l'accompagner aux toilettes est inacceptable», affirme l'association.


S. C. - 20minutes.fr
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 13:31

L'opération s'est déroulée en deux temps trois mouvements. Elle illustre le nouveau parti pris par les autorités en matière de traitement des étrangers. On se rend compte qu'il y a de moins en moins de rétention ici à Poitiers. Désormais, ils partent tout de suite vers des centres de rétention loin d'ici », remarque Yves Jude de la Cimade. Le dernier exemple en date touche un étudiant de la faculté de Droit de Poitiers. Franck, un étudiant d'origine gabonaise a été interpellé lundi. « Il arrivait chez lui quand il a vu les policiers qui l'attendaient », explique un membre de Réseau éducation sans frontières (RESF).« Les étudiants français, ils ont leur chance, ils peuvent se tromper d'orientation, louper une année, les étrangers, non, ils n'ont pas le droit à l'erreur. C'est ce qui est arrivé à Franck. Il a avait connu un échec lors d'une première orientation. Après, il avait raté sa première année de droit. Il avait mis un coup de collier sachant qu'il risquait l'expulsion. Il avait eu sa première année avec mention. Et là il s'était inscrit en deuxième année. Une deuxième année vite terminée. En l'espace de trois jours, il est passé de Poitiers au Gabon via un centre de rétention. « On sent bien qu'ils précipitent le mouvement pour éviter les réactions localement », poursuit RESF. « Il a juste eu le temps de prévenir sa compagne. Quand l'université a été prévenue, il était déjà trop tard. Ce sont des méthodes très pensées. On va intervenir dans les amphis de la fac et auprès de ses professeurs pour les informer de la situation.

Source : lanouvellerepublique.fr 

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 21:55
Plus d’un mois après leur arrivée dans la ville, les dix neufs Afghans hébergés à Nîmes (Midi Libre de lundi) se battent pour accéder à une procédure d’asile normale. 

Après être passés par l’office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), puis par la préfecture du Gard, les voilà renvoyés en préfecture de région où, depuis quelques jours, ils sont reçus au compte goutte. Trois en début de semaine, trois hier, selon les membres de la Cimade, l’association œcuménique qui les soutient et les accompagne. « 
C’est la politique de la patate chaude, tout le monde se renvoie le dossier », affirme l’un des représentants de la Cimade, Jean-Paul Nunez. 

Expulsés de 
la jungle de Calais le 22 septembre, ces Afghans avaient été amenés au centre de rétention de Nîmes dans des conditions qui n’ont pas manqué de faire débat (pieds nus pour bon nombre d'entre eux, puis attachés deux par deux tout au long du voyage). Ils avaient été libérés par le juge des libertés et de la détention quelques jours plus tard. Actuellement, dix neufs Afghans, toujours à Nîmes, sont sans-papiers. 

Selon un membre de la Cimade, les interrogations résident aujourd’hui dans la "procédure" que retiendra le préfet de Région : procédure prioritaire – expéditive - ou normale. « 
Visiblement, on va les mettre en procédure Dublin », enrage Jean-Paul Nunez. Cette troisième option renverrait une nouvelle fois les Afghans, vers la Grèce, le pays où ils sont passés avant d’arriver sur le territoire français. « Agir ainsi, c’est les remettre aux mains des passeurs. On a l’impression que tout est fait pour les faire disparaître. » 
En début de semaine, quelques-uns seront reçus en préfecture, à Montpellier. La Cimade garde un mince espoir : en Rhônes-Alpes, le préfet a décidé d’une procédure normale. La Cimade fait aussi circuler une pétition demandant la régularisation de ces sans-papiers. En cinq jours, 20 000 signatures ont été recueillies. 

Source : midilibre.com 
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 19:55
À l’appel du Comité de soutien aux sans-papiers du Haut-Rhin, une quarantaine de personnes (*) épaulaient hier Sona Celebi au tribunal correctionnel de Mulhouse.

Cette Mulhousienne de 43 ans y répondait d’emploi d’un étranger démuni d’autorisation de travail, de travail dissimulé et d’aide au séjour irrégulier d’un étranger en France. En août dernier, un agent de l’Urssaf a effectué un contrôle dans sa petite épicerie du quartier Saint-Fridolin. Mehmet Comut, un ressortissant turc que la famille Celebi hébergeait depuis trois mois, se trouvait derrière le comptoir. La Police aux frontières constatera qu’il n’avait pas de titre de séjour, l’Ofpra ayant rejeté ses trois demandes d’asile, décisions confirmées par la Cour nationale du droit d’asile.

Soutenu par le Comité de soutien aux sans papiers 68, Mehmet Comut se dit victime d’une « injustice » et explique qu’il ne peut retourner en Turquie « au regard de (sa) situation politique ». Il réfute avoir travaillé dans l’épicerie, ne faisant qu’y « donner un coup de pouce » occasionnel, bénévolement et à son initiative, explique-t-il, quand Mme Celebi devait s’absenter un moment ou « en cas de coup de bourre », en petite contrepartie de son hébergement. « Il ne travaillait pas chez moi. Dans une petite épicerie de 60 m², je n’ai pas besoin d’aide », appuie Mme Celeb i. « Vous reconnaissez l’héberger ? », lui demande le président, Francis Gatty. « Bien sûr. Pour moi, il n’est pas illégal. Et quand il est arrivé, on a tout de suite écrit à la sous-préfecture. »

La substitute Béatrice Bluntzer, n’en estime pas moins les trois infractions constituées et requiert 1 000 € d’amende. Elle évoque le risque « d’une exploitation de la vulnérabilité » des gens en situation irrégulière, qui travaillent sans protection sociale, et « une concurrence déloyale pour les entreprises qui emploient des personnes en bonne et due forme ».

« Avec son cœur »

Pour la défense, M e André Chamy s’offusque qu’on puisse soupçonner Mme Celebi « d’exploitation » alors qu’au contraire, dit-il, « avec ses modestes moyens, elle apporte un soutien à une personne menacée de mort en Turquie ». À ses yeux, sans salaire ni lien de subordination, il ne saurait y avoir de travail dissimulé. L’aide au séjour ? L’avocat relève que le ministre Éric Besson « a répété qu’il n’y aurait jamais de poursuites pour le délit de solidarité et Mme Celebi est pourtant poursuivie ». M e Chamy fustige un « régime qui , juge-t-il, bafoue les fondamentaux de la République ». Il relève que « la préfecture elle-même » a demandé à Mehmet Comut d’avoir une adresse pour pouvoir effectuer les formalités et juge « ubuesque que cela fasse automatiquement de la personne qui lui fournit une adresse un délinquant ». Une personne qui se retrouve devant le tribunal « pour s’être comportée avec son cœur et par solidarité » , dit-il, en plaidant la relaxe.

Le tribunal ne l’a pas suivi : il a condamné Mme Celebi à un mois de prison avec sursis.

François Fuchs - lalsace.fr

(*) Diverses associations ou mouvements étaient représentés : Ligue des droits de l’Homme, RESF 68, Cimade, Centre culturel kurde de Mulhouse, Aveg-kon, Atik, Association culturelle des ouvriers turcs, PCF, NPA

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 13:26

Elle s'était pourtant préparée à cette éventualité mais rien n'y fait : Françoise Duguet, responsable de la Cimade en Côte d'Or, est encore sous le choc de l'expulsion vers la Pologne d'une vingtaine de Géorgiens lundi 2 novembre à Marsannay-la-Côte. Des familles avec enfants qui demandaient asile en France et qu'elle avait tenté d'aider, envers et contre tout...

Une minorité discriminée dans son pays

"Juste avant leur départ pour la Pologne, au centre de rétention [Lyon ou Nîmes], ils ont pu m'appeler et ils me disaient : "La Cimade, vous nous avez abandonnés !". C'était terrible. On a pourtant tout mis en œuvre pour les aider... L'association dont je fais partie se consacre à l'accompagnement des étrangers migrants, en voie d'expulsion, demandeurs d'asile ou réfugiés. A ce titre, nous avons accompagné ces Géorgiens, en tout 21 dont quatre familles avec sept enfants, arrivés à Dijon au cours du premier semestre 2009. Nous suivions de près leurs dossiers et nous les accompagnions dans leurs démarches administratives à la préfecture de Dijon. En tant que Yézides, une minorité discriminée, ils avaient fuit la Géorgie. Là-bas, ils n'ont pas les mêmes droits que le reste de la population : leurs enfants ne peuvent pas aller à l'école, ils ne peuvent pas non plus renouveler leur passeport. Leur existence est niée dans leur propre pays et ils y vivent dans la crainte d'être agressés. Pour toutes ces raisons, ils avaient décidé de fuir vers la France, pour demander l'asile. Au cours de leur voyage, les passeurs les ont fait transiter par la Pologne, où leurs empreintes ont été relevées. C'est pour cela qu'il y ont été ramenés de force...

La loi était contre eux

Car il faut savoir qu'ils étaient placés sous la convention Dublin, qui prévoit notamment que le premier pays dans lequel entre une personne demandeuse d'asile est responsable de cette demande. Or, quand ils sont allés à la préfecture de Dijon pour faire une demande d'asile, cette dernière a interrogé la borne "Eurodac" qui a alors révélé que tous étaient d'ores et déjà passés par la Pologne. La Préfecture a ensuite interrogé les Polonais pour savoir s'ils acceptaient de les réadmettre et ils ont dit oui. Les Géorgiens, eux, ne voulaient pas y aller car ils doutaient de la capacité des Polonais à traiter correctement leur demande d'asile. Mais le droit était contre eux : depuis le départ, on savait bien que la Pologne était en quelque sorte responsable d'eux mais on gardait espoir.

Départ immédiat pour la Pologne...

On a essayé d'expliquer à la préfecture que les Yézides sont une minorité victime de sévices en Géorgie ; on leur a présenté tout un dossier sur eux... Mais nos démarches n'ont pas été prises en compte. On aurait au moins aimé qu'ils puissent déposer leur demande d'asile pour leur laisser l'impression d'avoir une chance. Après, cela aurait été à eux de plaider leur cause. Mais ils n'en ont pas eu l'occasion. La préfecture a attendu que la Pologne donne son accord pour le retour de l'ensemble des personnes, histoire de faire un vol groupé je suppose. Et lundi matin, le 2 novembre, la police s'est rendue à l'hôtel où ils résidaient à Marsannay, à six heures du matin, pour les amener à la gendarmerie. De là, ils ont été conduits dans les centres de rétention de Lyon et de Nîmes. Le lendemain, un avion préparé à Nîmes les a tous envoyés en Pologne. Pour eux, pas d'avocat, aucun recours possible. On a tous passé des heures au téléphone à essayer de négocier que leur avion ne parte pas. Mais rien n'y a fait.

"La préfecture fait son boulot"

Cela a été une expérience effroyable parce que ce sont des gens qu'on a suivis, connus, soutenus. Ils avaient envie de s'intégrer, ils apprenaient le Français, leurs enfants étaient scolarisés. Je n'en veux pas à la préfecture, ils ne font que leur boulot. J'ai eu le cabinet du préfet qui m'a assuré que leur arrestation s'était déroulée dans le calme, dans la dignité des personnes. Je crois même qu'un médecin était présent. Que voulez-vous ? Ils suivent des instructions... Monsieur Besson s'est fixé un objectif de 29 000 expulsions cette année. Et après, il nous sort le débat sur l'identité nationale. Je pense que tout cela n'est pas très fortuit..."

Hanaë Grimal | dijOnscOpe

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 20:32

Communiqué de presse RESF :

1
er octobre sur Canal +, Eric Besson proclamait : « La France est désormais le pays le plus généreux en termes d’asile. ».  Qu’on en  juge ! La dépêche du Midi libre relate l’expulsion express de  4 familles de Géorgiens, une femme enceinte, 7 enfants scolarisés et des malades, en des termes qui font froid dans le dos. On imagine les scènes, une trentaine de policiers, vingt-et-une personnes interpellées au petit matin, des enfants arrachés au sommeil, habillés hurlants, des pères menottés, des femmes rudoyées, tout le monde chargé à la hâte dans un convoi de voitures, des centaines de kilomètres, destination inconnue pour interdire les  soutiens locaux. Placement en rétention en urgence et expulsion programmée pour éviter tout passage devant la justice. Chantage affectif : on  propose aux parents qui vont être « réadmis » en Pologne, de laisser en France leurs enfants, non expulsables,  placés dans un foyer de l’enfance. Une sale besogne, menée dans les larmes  et cris de terreur des enfants,  imposée aux fonctionnaires dont certains manifestent leur malaise… Jusqu’à quand les syndicats de policiers vont-ils laisser les fonctionnaires écœurés des gestes qu’on leur impose, isolés face à leur hiérarchie.  Vingt-et-une personnes, femmes, enfants, malades, expédiés en Pologne (un symbole ?) dans l’urgence et la violence en prenant la justice de vitesse, ce n’est pas assez pour émouvoir les consciences ?

 

Trois afghans expulsés, le 20 octobre pour l’exemple, « message fort » envoyé aux électeurs de Le Pen bien plus qu’aux passeurs ! Annonce des charters européens, de gardes aux frontières de l’Europe, Sarkozy et Berlusconi réussissent le tour de force de transformer les idéaux européens d’unification des peuples en la caricature dont l’expulsion des Afghans et celles des Géorgiens hier seraient les symboles. La honte !

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 20:19
Quatre familles de Géorgiens (21 personnes) de la minorité yézid, parmi lesquels trois malades et sept enfants, ont été embarqués manu militari à Garons, dans un avion pour la Pologne, hier matin. L'appareil avait été affrété par le ministère de l'Intérieur et cette opération, organisée par la police des frontières, a mobilisé une bonne trentaine de policiers.
Ces demandeurs d'asile politique avaient été interpellés la veille, au lever du jour, dans un hôtel situé dans la banlieue de Dijon, en Côte-d'Or. Ils étaient en France depuis le début de l'année et les enfants, scolarisés à Dijon, étaient encore en vacances de Toussaint. Le département de Côte-d'Or n'ayant pas de centre de rétention administrative et celui de Lyon étant complet, ces quatre familles ont abouti à celui de Nîmes, dans la soirée de lundi, vers 20 heures. Trop tard pour saisir le juge des libertés sur les conditions d'interpellation, de transfert, la présence de malades et d'enfants normalement scolarisés, s'insurge José Lagorce, de la Cimade, service oecuménique d'entraide aux migrants. 
« Tout a été planifié pour se faire en cachette et nous empêcher d'intervenir car il était trop tard pour saisir le juge des libertés, surtout que l'avion devait décoller à 7 heures. Nous n'avons malheureusement rien pu faire. » Une « opération d'autant plus honteuse », affirme la Cimade, que les en fants, qui hurlaient de terreur, auraient été arrachés à leurs parents, hier matin, pour obliger ces derniers, qui s'y refusaient, à sortir des locaux d'hébergement du centre de rétention. L'émotion et la tension auraient été telles que des policiers, scandalisés, auraient carrément refusé de prêter main forte à leurs collègues. Ce que démentent les autorités .
A l'aéroport de Garons, où l'avion a finalement pu décoller peu avant 11 heures, des consignes de silence absolu avaient été données . 
« Les vols privés sont confidentiels », expliquait un employé, tandis que des policiers en civil, « au courant de rien », disaient être là pour une ... « réunion ». Même silence embarrassé du côté du centre de rétention administrative, où l'on refusait de répondre à Midi Libre . 

Source :
midilibre.fr 
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 20:35

Dix-neuf demandeurs d’asile afghans, « évacués » de la "jungle" de Calais le  22 septembre  dernier ont été placés en centre de rétention à Nîmes puis libérés par le juge des libertés  et de la détention le 28 septembre à minuit.

Voir la vidéo : 



De Calais à Nîmes
envoyé par PagesImages. - L'info video en direct.

Depuis, avec l'aide d'associations et de citoyens, ils multiplient les démarches pour pouvoir  déposer leur demande d'asile. 
Renvoyés de la préfecture du Gard à celle de l'Hérault, après être 
 passés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), ils attendent toujours  de pouvoir accéder à une procédure d'asile normale .La préfecture de l'Hérault exprime son acharnement  en voulant les placer délibrement dans une procédure expéditive dans laquelle ces afghans ne pourront  pas faire valoir leurs droits.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson a été aussi sollicité, par diverses associations, en vain...

Nous signataires de la présente pétition, dénonçons vivement le non-respect du droit d'asile et des   droits fondamentaux de ces migrants.

Empêcher ces Afghans de demander l'asile dans des conditions normales :

  • C'est, les priver des conditions d’accueil décentes qui devraient leur être garanties et  les mettre en situation d'échec.
  • C’est les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
  • C'est préparer leur expulsion vers un pays en guerre et en pleine insécurité.

     


    Nous signataires de la présente pétition demandons, en réparation des nombreux manquements   aux droits de la part de l'Etat, la régularisation inconditionnelle des 19 Afghans de Nîmes afin   qu'ils puissent bénéficier de l'asile en France.


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