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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 21:53

 

YOUENN MARTIN > youenn.martin@nordeclair.fr
Derrière les chiffres affichés par le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale se cachent des histoires singulières.
Comme celle d'Hichem Ben Ali. Tunisien de 29 ans, il a épousé en octobre dernier une Française, déjà mère de deux enfants. La petite famille vivait rue Rubens à Fives. Mais Hichem, bien qu'ayant un travail, était en situation irrégulière sur le territoire français.

 

Son interpellation, fin novembre, avait surpris dans le quartier et suscité un élan de solidarité parmi les parents d'élèves de l'école Suzanne-Lacore, où les deux enfants élevés par Hichem sont scolarisés. Rachid Khadda, président de l'association de parents d'élèves, était venu lui apporter son soutien : « C'est lui qui doit jouer le rôle du père Noël le 15 décembre pour le goûter des maternelles », plaidait-il.
Mais l'anecdote n'avait pas ému le tribunal administratif, saisi en urgence : il avait estimé que le Tunisien restait expulsable. Un nouveau recours pour tenter de faire reconnaître que l'arrestation était illégale n'avait rien donné.
Vendredi, après plusieurs semaines passées au centre de rétention de Lesquin, Hichem Ben Ali a donc été reconduit hors de France. Selon Rachid Khadda, la veille ou l'avant-veille, son épouse aurait supplié la préfecture, toujours en vain. « Quand Hichem lui a téléphoné pour lui dire qu'il allait monter dans l'avion, elle a fait une tentative de suicide, raconte Rachid Khadda. Elle a été hospitalisée jusqu'à vendredi soir puis elle a pu sortir pour retrouver ses enfants. » Le président de l'association des parents d'élèves ignore quelles actions efficaces il peut désormais mener. Ce qui est sûr, c'est que le goûter de Noël, mardi, aura une drôle de saveur.

Source : nordecalir.fr 
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 21:49

HENDAYE. Des étrangers de passage expulsés alors qu'ils ont leur billet retour en poche. C'est bon pour les quotas, pas pour l'argent public

Le ministère de l'Immigration s'est fixé un quota de 28 000 expulsions pour 2009. Pour le remplir, tous les moyens sont bons, y compris les plus étonnants. Il n'est pas rare ainsi que des étrangers en transit en France soient interpellés, placés en rétention, puis expulsés... alors qu'ils rentraient tranquillement au pays, leur billet de train (ou d'avion ou de ferry) en poche. C'est la double peine : non seulement les voilà derrière les barreaux, mais en plus ils perdent l'argent du voyage. Quand ils ne perdent pas en plus leurs bagages. Et c'est le contribuable qui règle la note tandis que le ministère peaufine ses statistiques.

Des exemples ? La Cimade d'Hendaye (64) en a plein ses valises. C'est ce prêtre guinéen vivant au Portugal interpellé dans le train alors qu'il revient d'une retraite au siège de sa congrégation, à Paris. Il a bien son passeport en poche mais pas la copie de son titre de séjour portugais. Rétention, expulsion.

« Gaspillage éhonté »

C'est cette Congolaise, inspectrice des douanes à Brazzaville, contrôlée par la police de l'air et des frontières lors d'un pèlerinage à Lourdes. Son visa touristique est périmé de quelques jours. Elle a beau expliquer qu'elle n'a pas l'intention de rester en France, que son vol retour est programmé en fin de semaine, rien n'y fait. Rétention, expulsion. Elle, au moins, a pu utiliser son billet retour.

« À Hendaye, c'est le quotidien, soupire Laurence Hardouin, avocate et responsable du groupe de Bayonne de la Cimade. Les interpellations ont lieu principalement à la frontière et à bord des trains. Il s'agit en grande majorité de personnes de passage en France, soit parce qu'elles se rendent dans un autre pays, soit parce qu'elles s'apprêtent à rentrer chez elles. » Elle cite le cas de touristes brésiliens arrivés en Europe via le Portugal car les tarifs aériens y sont plus avantageux. Ils ont été arrêtés à la frontière alors qu'ils rentraient prendre leur avion à Lisbonne. Bien qu'en possession de leur billet retour, la préfecture les a réexpédiés chez eux aux frais de la République. « Et c'est Rio pour tout le monde, même pour ceux qui vont à Porto Alegre ou Belém. Après, à eux de se débrouiller ! »

« On marche sur la tête, poursuit l'avocate. La politique du chiffre conduit à des situations absurdes. Alors qu'il n'est question partout que d'économies, on assiste là à un gaspillage éhonté de l'argent public. Sans même parler du plus grave, la façon dont ces gens sont traités, menottés, emprisonnés. Ils n'y comprennent rien. Pourquoi les arrêter alors qu'ils ne font que passer ou qu'ils s'en vont ? »

La chasse aux clandestins coûte cher. Un sénateur UMP, Pierre Bernard-Reymond, l'avait chiffrée à 20 970 euros par tête, en divisant tout bêtement les crédits alloués à la lutte contre l'immigration illégale (475 M?) par le nombre d'expulsions effectives. (...)

Lire la suite sur sudouest.fr

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 20:34
Lundi, quatre sans-papiers entamaient leur 25e jour de grève de la faim à Saint-Denis (93). Très affaiblis, amaigris de 15 kg, ces membres du Collectif 93 de lutte pour les sans-papiers attendent de la préfecture une régularisation en bonne et due forme pour « travailler dignement, comme les autres humains ». Le dialogue est entamé mais, « pour l’instant, nous n’avons aucune certitude », résume d’une voix faible Mamadou Doumbia, un Malien aide-pâtissier de 28 ans. (...)

Source : politis.fr 
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 17:54

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré mercredi sur RTL que les "contrôles au faciès" des jeunes étaient une "réalité", en ajoutant qu'elle est "largement combattue".

"L'IGS (Inspection générale des Services, la "police des polices") est une instance qui fonctionne bien et qui sanctionne à ce titre 2.500 policiers par an", a précisé M. Besson. "L'immense majorité des policiers, gendarmes et des forces de sécurité en France sont républicaines", a-t-il dit.
 

Les puissants et corporatistes syndicats de police ont aussitôt dénoncé les propos du ministre. (...)

La prise de position de M. Besson survient après l'appel d'un collectif, "Police + Citoyens" ayant demandé mardi au gouvernement d'"agir pour en finir" avec ces contrôles.

Le collectif, rassemblant notamment la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le Conseil représentatif des associations noires (Cran) ou AC le feu, a évoqué le témoignage d'un jeune étudiant à Science Po disant avoir été injurié par des policiers.Anyss Arbib, qui célébrait à Paris la qualification de l'Algérie au Mondial de football, avait raconté dans le quotidien Libération s'être fait asperger de gaz lacrymogène par un CRS et avoir été victime de sa part d'injures racistes.

Ce témoignage "confirme la discrimination au faciès que subissent quotidiennement des milliers de Français ou de présumés étrangers, lors des contrôles de police", a estimé dans un communiqué le collectif.Il a appelé le gouvernement à "adopter sans délai" sa proposition de la "remise d'une attestation" par les policiers lors de chaque contrôle. Y figureraient leur numéro de matricule, le nom de la personne contrôlée ou le cadre légal du contrôle.

En juin 2009, une étude financée par l'Open Society Institute du milliardaire américain George Soros sur les contrôles d'identité policiers à Paris avait conclu que ceux-ci se fondent "principalement sur l'ethnicité" et non sur la base d'un comportement suspect.

Source : AFP

 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 17:44

«Promesse électorale de Nicolas Sarkozy, la création d’un ministère chargé de l’Immigration et de “l’Identité nationale” a introduit dans notre pays un risque d’enfermement identitaire et d’exclusion dont on mesure, chaque jour depuis deux ans et demi, la profonde gravité. Très officiellement, des mots ont été introduits sur la scène publique, qui désignent et stigmatisent l’étranger – et par ricochet, quiconque a l’air étranger. Réfugiés et migrants, notamment originaires de Méditerranée et d’Afrique, et leurs descendants, sont séparés d’un «nous» national pas seulement imaginaire puisque ses frontières se redessinent sur les plans matériel, administratif et idéologique.

«Qu’a fait naître ce ministère? De nouveaux objectifs d’expulsion d’étrangers (27 000 par an), des rafles de sans-papiers, l’enfermement d’enfants dans des centres de rétention, le délit de solidarité, l’expulsion des exilés vers certains pays en guerre au mépris du droit d’asile, la multiplication des contrôles d’identité au faciès, enfin la naturalisation à la carte, préfecture par préfecture, qui rompt avec le principe d’égalité…

«Dans cette fissure de la République se sont engouffrés nos dirigeants. Par des propos inadmissibles dans une démocratie, banalisés et désormais quotidiens, ils légitiment tous les comportements et les paroles de rejet, de violence, et de repli sur soi. Nous ne sommes pas ici face à des “dérapages” individuels. En réalité, ces propos sont la conséquence logique d’une politique que le gouvernement souhaite encore amplifier sous le couvert d’un “débat” sur l’identité nationale. Nous sommes ainsi appelés à devenir coauteurs et coresponsables du contrôle identitaire sur la France.

«La circulaire ministérielle adressée aux préfectures pour encadrer le débat lance une interrogation : “Pourquoi la question de l’identité nationale génère-t-elle un malaise chez certains intellectuels, sociologues ou historiens ?” La réponse est simple. Nous ne pouvons pas accepter que le regard inquisiteur d’un pouvoir identitaire puisse planer, en s’autorisant de nous, sur la vie et les gestes de chacun.

«C’est pourquoi il est temps aujourd’hui de réaffirmer publiquement, contre ce rapt nationaliste de l’idée de nation, les idéaux universalistes qui sont au fondement de notre République.

«Nous appelons donc les habitants, les associations, les partis et les candidats aux futures élections à exiger avec nous la suppression de ce “ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration”, car il met en danger la démocratie.»

_________________________________________

Premier signataires : Michel Agier (anthropologue, EHESS et IRD), Etienne Balibar (philosophe, université Paris-X et university of California), Marie-Claude Blanc-Chaléard (historienne, université Paris-X) Luc Boltanski (sociologue, EHESS), Marcel Detienne (historien, EPHE et université Johns Hopkins), Eric Fassin (sociologue, ENS), Michel Feher (philosophe, Paris), Françoise Héritier (anthropologue, Collège de France), Daniel Kunth (astrophysicien, CNRS), Laurent Mucchielli (sociologue, CNRS), Pap Ndiaye (historien, EHESS), Gérard Noiriel (historien, EHESS), Mathieu Potte-Bonneville (philosophe, Collège international de philosophie), Richard Rechtman (psychiatre, Institut Marcel Rivière, CHS la Verrière) Serge Slama (juriste, université d’Evry), Emmanuel Terray (anthropologue, EHESS), Tzvetan Todorov (historien, CNRS), Paul Virilio (urbaniste, Ecole spéciale d’architecture de Paris), Sophie Wahnich (historienne, CNRS), Patrick Weil (historien, CNRS).

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Pour signer la pétition http://appel.epetitions.net/
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 13:24

Les syndicats du ministère de l'éducation nationale ont été pour le moins étonnés par les récentes déclarations de Xavier Darcos annonçant, le 22 novembre, que les préfets seraient bientôt autorisés à procéder à la fermeture administrative des entreprises employant des étrangers en situation irrégulière. "L'actuel ministre du travail se souvient-il que, lorsqu'il était ministre de l'éducation nationale, il employait rue de Grenelle, dans ses services, un sans-papiers ?", interpellent-ils dans un communiqué du 4 décembre.
 

L'affaire remonte peu avant le premier mouvement de grève des travailleurs sans-papiers, lancé en avril 2008. Fin mars, le secrétaire général de la CGT du ministère de l'éducation, Claude Marchand, est saisi par l'association Autremonde du cas d'un agent contractuel travaillant dans les cuisines du cabinet du ministre.

Sénégalais arrivé en France en octobre 2001, Samba - un prénom d'emprunt - est depuis trois ans employé par les cuisines du cabinet et payé tantôt directement par le ministère, tantôt par le rectorat de Paris. Il bénéficie de contrats à durée déterminée de trois mois à un an, systématiquement renouvelés.
 

C'est par une société d'intérim pour qui il travaillait régulièrement qu'il a décroché fin novembre 2004 cet emploi. Dès le 1er janvier 2005, satisfait de lui, le ministère, alors occupé par Gilles de Robien, lui a proposé de l'embaucher directement.

Dès qu'il a été informé du cas de Samba, Claude Marchand raconte avoir "aussitôt" été voir le chef de cabinet de M. Darcos qui lui aurait proposé "un deal : nous, syndicats, restions discrets et il s'engageait à clarifier cette situation". Le cégétiste alerte en parallèle les autres syndicats du ministère. S'en suivra un courrier officiel au chef de cabinet, signé de la CGT, de la CFDT, de FO et de l'UNSA, et demandant la régularisation de Samba. Mais l'affaire ne s'ébruitera pas dans la presse. Et deux mois plus tard, fort de ces soutiens et à la faveur du mouvement de grève des travailleurs sans-papiers alors en plein essor, Samba obtient un titre de séjour et peut alors, en toute légalité, garder son emploi.
 

"Manipulation"
 

Aujourd'hui, Samba, âgé de 32 ans, est toujours employé dans les cuisines du ministère avec un contrat à durée déterminé de 3 ans et est mieux rémunéré. Il a quitté le foyer de travailleurs où il vivait et avec ses 1 440 euros net mensuels, il s'est trouvé un logement à lui. Il n'attend plus que l'autorisation de pouvoir faire venir sa femme dans le cadre du regroupement familial.

"Cette situation illustre parfaitement que les travailleurs sans-papiers sont partout dans l'économie et les institutions, y compris dans l'administration centrale de l'Etat, qu'ils sont salariés, qu'ils paient des cotisations et s'acquittent de leurs impôts", relèvent aujourd'hui les quatre syndicats du ministère. Ils dénoncent "la manipulation qui consiste à faire l'amalgame entre le travail non déclaré (qui concerne très majoritairement les sans-papiers) et la situation administrative des migrants". (...)

Lire la suite sur lemonde.fr 

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 21:45

Les Français sont les plus favorables à une régularisation des immigrés sans-papiers parmi les ressortissants de huit pays développés, estimant dans leur immense majorité qu'ils ne menaçaient pas leur sécurité, affirme un sondage publié jeudi.

Cette enquête de GMF (German Marshall Fund), une institution privée qui s'occupe des relations transatlantiques et basée à Washington, a été réalisée dans huit pays: Allemagne, Canada, Espagne, Etats-Unis, Grande Bretagne, France et Italie et Pays-Bas. En France, elle a été conduite par TNS Sofres.

Les Français sont 55% à se prononcer en faveur de la régularisation des clandestins. 73% d'entre eux estiment que les immigrés sans-papiers travaillent dur et 77% considèrent qu'ils occupent des postes de travail dont les Français eux-mêmes ne veulent pas.

Par ailleurs, ils sont 80% à considérer que les immigrés clandestins n'augmentent pas le risque d'un attentat terroriste, 68% à considérer qu'ils n'augmentent pas la criminalité et 52% qu'ils ne constituent pas un fardeau pour la sécurité sociale.

(Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1.000 personnes âgés d'au moins 18 dans dans chaque pays).

Source :
lepays.fr 

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 21:39

D'après les syndicats et associations de défense des travailleurs sans-papiers, le document est "vide et flou".

La nouvelle circulaire indiquant les critères à prendre en compte pour la régularisation des salariés étrangers est "remarquablement vide et floue", ont déploré onze syndicats et associations qui veulent être à nouveau reçus par les ministres de l'Immigration et du Travail.

La circulaire "laisse une très large marge d'interprétation aux préfectures, dont l'arbitraire avait précisément été à l'origine de l'interpellation du Premier ministre et, par suite, du conflit", soulignent les cinq syndicats (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) et les six associations (Ligue des Droits de l'Homme, Cimade, Autremonde, Femmes Egalité, RESF, Droits Devant!!).

"Le compte n'y est pas (...) la discussion peut et doit se poursuivre", ajoutent les signataires, en insistant pour être reçus par Eric Besson, ministre de l'Immigration, mais aussi par son homologue au Travail Xavier Darcos.

"Il s'agit en effet d'un conflit du travail" et de "travailleurs que leur situation irrégulière prive d'une partie de leurs droits", martèlent-ils.
 

"Les Algériens et les Tunisiens sont exclus du champ d'application du texte"

Ces onze organisations font bloc depuis début octobre dans ce dossier. Lors de réunions avec l'entourage de M. Besson, elles avaient déjà exprimé leurs griefs sur le projet de circulaire: "la durée de séjour qui serait fixée arbitrairement à 5 ans est inacceptable"; "la circulaire laisse entièrement de côté les travailleurs non déclarés et en particulier les travailleuses du service à la personne"; "les Algériens et les Tunisiens sont exclus du champ d'application du texte"; "la circulaire continue de parler de métiers et de bassins régionaux d'emploi en tension, alors que les travailleurs sans papiers travaillent souvent depuis des années dans notre pays et sont déjà pris en compte dans les statistiques de l'emploi".

Elles estiment qu'il n'a été tenu "aucun compte des observations présentées".

Ce mercredi, la CGT recensait une quarantaine de sites occupés en Ile-de-France et Orléans, et 5500 salariés sans papiers en grève. Parmi eux, des Africains, mais aussi des Brésiliens et des Chinois.

"Ils se débrouillent avec 2 euros par jour et une collecte nationale commence à alimenter les piquets de grève", a précisé Raymond Chauveau.

Depuis mardi, un McDonald's du boulevard Saint-Michel (Paris Ve) est occupé par une douzaine de salariés sans papiers: dix employés par une société de nettoyage entre minuit et 04H00 du matin et deux salariées employées directement par un McDonald's de l'Essonne et jugées non régularisables, "sans motif" selon la CGT.

Source : l'express.fr 

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 17:41

Affiches, slogan –«Egaux dans les amphis, inégaux devant la loi»–, permanences dans les facs, lettre ouverte au ministre de l'Immigration Eric Besson, pétition déjà signée par une dizaine de présidents d'université... Le syndicat étudiant l'Unef a lancé ce lundi une campagne pour la régularisation des étudiants sans-papiers. Sur les 266.000 étudiants étrangers en France, combien sont en situation irrégulière? De 1000 à 2000 chaque année selon le syndicat, impossible à évaluer selon le ministère de l'Immigration.

Sans papiers en règle, ces étudiants subissent une «triple précarité», explique l'Unef: précarité sociale puisqu'ils n'ont accès ni aux bourses, ni au logement étudiant, ni au travail déclaré ; précarité pédagogique (manque d'accompagnement, difficultés au quotidien pour s'inscrire à la bibliothèque universitaire par exemple) ; précarité administrative enfin, de la difficulté à renouveler un visa à la menace d'expulsion.

Un étudiant étranger peut se retrouver en situation irrégulière dans trois cas de figure. Il peut s'agir de jeunes arrivés mineurs en France, qui ont passé leur bac dans un lycée français mais se retrouvent ensuite en situation irrégulière à leur majorité. Deuxième profil type, l'étudiant arrivé avec un visa étudiant d'un an, qui valide son année, veut continuer son cursus en France mais se voit refuser le renouvellement de son titre de séjour par la préfecture. Troisième cas, l'étudiant accepté dans une université française mais qui, faute d'avoir pu obtenir un visa étudiant auprès du consulat de France dans son pays, arrive en France avec un visa touriste de trois mois.

Titres de séjour calés sur les cycles d'étude
«Ces étudiants vivent la peur au ventre, dénonce Jean-Baptiste Prévost, président de l'Unef. On ne demande pas un traitement de faveur, mais le droit pour eux à étudier sereinement. Le gouvernement ne peut pas d'un côté s'enorgueillir du rayonnement international de nos universités et de l'autre faire des étudiants étrangers les victimes d'une politique de gestion des flux migratoires de plus en plus dure.» (...)

Lire la suite sur libération.fr
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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 17:58
Le député socialiste évoque notamment une durée de présence en France de «plus de dix ans», comme l'avait fixée en 1997-1998 le gouvernement de Lionel Jospin. Selon lui, cela «éviterait les régularisations générales».

e député PS Arnaud Montebourg a insisté ce dimanche sur le fait que son parti était favorable à une régulation «large» des sans-papiers mais selon des «critères», et non pour une régularisation«massive».

Invité du Forum Radio J, Arnaud Montebourg a détaillé les critères selon lesquels on pourrait régulariser les sans-papiers: «Il y a les critères liés au travail, la scolarisation des enfants, la durée significative de la présence et l'intégration effective que nous pourrions mesurer à travers certains» indicateurs comme«apprendre le français».

S'agissant de la présence sur le territoire, Arnaud Montebourg a évoqué une durée de «plus de dix ans» comme l'avait fixée en 1997-1998 le gouvernement de Lionel Jospin. Pour lui, cela«éviterait les régularisations générales».

Il a affirmé qu'une régularisation «massive» n'est «pas la position»du Parti socialiste. «Nous avons une approche positive pour la France (...) nous sommes pour une politique d'immigration modérée, humaine, constructive pour la France.»

Samedi, lors du Conseil national de l'UMP, Nicolas Sarkozy a accusé les socialistes «d'agiter le chiffon rouge» des sans-papiers pour «faire remonter le Front national".

Source : liberation.fr 
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