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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 20:27

Avec la fermeture du centre de rétention administratif de Bordeaux, les sans-papiers voyagent avant l'expulsion. Destination Toulouse ou Nîmes selon les places. Ils se retrouvent parfois dans l'impasse.

Tribunal d'Angoulême il y a quinze jours. Deux voitures de police banalisées, six fonctionnaires pour deux Indiens qui viennent d'être placés en rétention administrative en attendant leur éventuelle expulsion. Direction Nîmes. Retour dans la nuit pour les policiers, à peine mieux lotis que leurs collègues qui se sont payé une virée à Rouen.

Depuis que le centre de rétention de Bordeaux a brûlé, les destinations pour les sans-papiers en attente de reconduite à la frontière se sont sensiblement éloignées. «L'éloignement, c'est une difficulté, concède le commissaire Cédric Esson, patron des policiers charentais. Mais on a des escortes prévues pour cela.» Trois fonctionnaires au minimum pour une vacation complète de huit heures à chaque transfert. «Mais ce n'est pas si fréquent que cela», tempère le commissaire.

Depuis le début de l'année, le local de rétention - une cellule améliorée aménagée au commissariat d'Angoulême - a accueilli une quinzaine de sans-papiers pour une durée de vingt-quatre à quarante-huit heures. Et tous ne sont pas partis en rétention administrative. Le juge des libertés et de la détention en a libéré quelques-uns, en a placé d'autres en assignation à résidence en attendant qu'ils quittent d'eux-mêmes le territoire.

En 2009, seuls quatorze étrangers en situation irrégulière ont fait l'objet d'une mesure d'éloignement forcé, accompagnés à la frontière par les forces de police. Des chiffres à la mesure du département. À la préfecture, Philippe Delvolvé, le directeur de cabinet du préfet, ancien juge administratif chargé des reconduites à la frontière, se souvient qu'en poste à Marseille, c'est le nombre de dossier qu'il traitait en une semaine.

Ce qui n'empêche pas le collectif de soutien aux sans-papiers de manifester en silence chaque mois, de rencontrer presque aussi souvent le directeur de cabinet pour lui soumettre des dossiers de régularisation. «Je ne sens pas de tensions en Charente», affirme Philippe Delvolvé. Ce qui ne veut pas dire mansuétude accrue. «On n'expulse pas les personnes vulnérables, malades. On ne va pas chercher les familles à la sortie des écoles, insiste le directeur de cabinet. Mais on ne peut pas non plus relâcher l'effet. Sinon, il n'y aurait plus de crédibilité de la législation sur les étrangers.»

Ce qui ne signifie pas non plus «chasse à l'étranger», dit-il encore. «Les forces de l'ordre ont aussi autre chose à faire que de chercher les étrangers. Ce n'est pas une obsession. Mais si lors d'un contrôle une personne est dans l'illégalité, on interpelle. Les étrangers en situation irrégulière, c'est aussi une forme de délinquance.» (...)


Lire la suite sur Charentelibre.com

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 22:36
Les négociations entre les représentants des travailleurs grévistes et ceux des ministères de l’Immigration et du Travail sur les critères de régularisation semblent en bonne voie.

Devant l’Opéra Bastille, les travailleurs sans papiers jouent toujours à l’unisson leur partition et, depuis vendredi dernier, dans leur duo avec les ministères de l’Immigration et du Travail, la musique n’est plus dissonante. L’accord n’est pas encore parfait mais la tonalité est bonne et le tempom respecté. Vendredi prochain, les officiels devraient présenter un texte sur la base des propositions des sans-papiers pour définir des critères de régularisation acceptables par tous. Si aucune fausse note ne vient ternir l’harmonie, le final pourrait s’avérer éclatant. En attendant, la mélodie se joue cette semaine en sourdine dans les services du ministère et la prudence reste de mise.

Raymond Chauveau et Francine Blanche, de la CGT, ont apporté vendredi aux grévistes de la Bastille les derniers échos, positifs, des discussions en cours. Pour être candidat à la régularisation par le travail, il faudra avoir effectué 12 mois d’activité sur 2 ans, les 8 mois de grève étant reconnus comme une période d’activité salariée. Pour les intérimaires, 310 heures dans la même société d’intérim seront nécessaires. Pour les femmes travaillant dans l’aide à la personne, le ministère s’engage à poursuivre l’expérimentation de 2008 et à l’amplifier. Pour le travail au noir et les agents de sécurité, les discussions doivent se poursuivre entre ministères et syndicats. Si les bémols ajoutés dans la semaine par le ministère ne sont pas trop nombreux, l’accord final est pour vendredi prochain.

Dany Stive - humanite.fr

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 21:26

L'antenne locale de la Ligue des Droits de l'Homme lance une pétition pour réclamer la régularisation de deux femmes ayant subi des violences conjugales à Sarlat.

Une poignée de main timide, des yeux inquiets qui guettent le soutien et une voix douce s'excusant presque de raconter l'impensable. Dans leurs bras, deux adorables petits monstres. Asnaa, 29 ans, et Amel, 30 ans, sont jumelles de galère (1). Entre 2008 et 2009, dans les murs de deux appartements situés dans le même quartier à Sarlat, au même moment, elles ont connu le même drame : les coups, l'humiliation et le chantage. Soutenues par la section locale de la Ligue de Droits de l'homme (LDH), qui vient de lancer une pétition pour réclamer leur régularisation, elles brisent le silence.

Asnaa vivait dans le Bergeracois depuis 2004 lorsqu'elle a rencontré un Sarladais avec qui elle a décidé d'emménager en 2007. « Au début, tout était normal, se souvient-elle. Puis, il y a eu les premières disputes de couple et très vite, les premiers coups : des gifles, des coups de pied, de poing. » Mais jamais de plainte déposée, car la jeune femme d'origine marocaine n'avait et n'a toujours pas de papiers. C'était là sa faiblesse et la force de son ex-concubin qui, confie-t-elle, l'enfermait chez elle à double tour. Elle a tout accepté, jusqu'au jour où, un mois après la naissance de leur fils, en août 2009, il l'a déposée dans sa famille à Sainte-Foy-la-Grande, prétextant un voyage au Maroc. Elle ne l'a plus revu. Sans papiers, sans ressource, elle s'est alors tournée vers le centre-médico-social et la LDH. (...)

Lire la suite sur Sudouest.fr

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 23:19

Le procureur de la République a requis 1000 € d'amende avec sursis pour chacun des six internautes qui avaient envoyé des mails jugés outrageants par le préfet.Le débat a parfois été passionnant, hier matin.

Fallait-il en arriver là, à plus de quatre heures de procès au palais de justice de Pau ? L'opportunité des poursuites est en effet une des questions qui ont été posées hier matin à l'audience correctionnelle, au cours de laquelle six personnes venues de Savoie, du Rhône, de Charente ou du Val d'Oise se retrouvaient côte à côte pour répondre d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. (...)

Lire la suite  sur larepubliquedespyrenees.fr

Article aussi sur sudouest.fr 

Commentaire par mail d'un des "prévenus" :

Salut à tous,

Quelques nouvelles:

Procés très dur : 5 heures de débat avec un Proc très brillant, mais des avocats et des grands témoins pas moins brillants. Un procés, soit disant "pédagogique", mais qui se confirme être un procés politique par personnes interposées. Où l'on apprend que comparer à Vichy contribue à banaliser les crimes nazis...que les négationnistes font aussi usage de leur liberté d'expression et j'en passe...

Décision mise en délibéré au 12 Aout.

Réquisition : 1000 euros avec sursis....( mais dépens élevés probablement ) : une sanction sans doute symbolique mais qui vise à intimider, à affaiblir l'action citoyenne. Même symbolique, c'est une condamnation de nos personnes, mais aussi de la cause que nous défendons et de la liberté d'expression plus globalement.

 

Nos avocats et nos soutiens nationaux estiment que seule la relaxe est recevable. Il y a de fortes chances pour qu'on aille en appel, voire au delà.

 

Je vous tiendrai au courant, je sais pouvoir compter sur vous. Pour l'instant j'ai beaucoup de mal à oublier ces moments très durs, les nerfs lâchent un peu et j'ai encore beaucoup de mal à en parler sans avoir un noeud dans la gorge...

Merci encore à tous de votre soutien. Croyez, moi, dans ces moments là, c'est inestimable et nous vous en sommes tous les 6 extrêmement reconnaissants.

 

Yves, mais aussi les 5 autres, unis, solidaires.

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 22:21

 Le procureur de Pau a requis jeudi 1.000 euros d'amende avec sursis à l'encontre de chacun des six militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) poursuivis pour outrage après s'être indignés, dans un courriel au préfet, du placement d'enfants en rétention. La décision a été mise en délibéré au 12 août. 

En juillet 2008, six militants de RESF --de Haute-Savoie, Savoie, Val-d’Oise, Charente-Maritime et Rhône-- avaient envoyé un message électronique au préfet après avoir été alertés par le réseau du cas d'une famille albanaise placée en centre de rétention avec deux enfants de 5 et 7 ans.
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques avait déposé plainte le 1er août pour outrage à représentant de l’État. "Toute liberté à ses limites, y compris la liberté d'expression", a estimé jeudi dans son réquisitoire le procureur de Pau, Erick Maurel. "Là, on est dans l'abus du droit à l'expression. L'ensemble des termes utilisés renvoie expressément à la période de Vichy", a-t-il indiqué.
Le procureur a ainsi énuméré les termes employés dans les courriels: "rafle", "étoile jaune", "Papon", "wagons vers l'Allemagne" ou "nazis". "Ce n'est pas un procès politique. Je n'ai reçu aucune instruction", a tenu à préciser le représentant du ministère public.
Une affirmation rejetée par les avocats de la défense. "Le préfet a voulu s'en prendre à RESF", a plaidé Me Dominique Noguères, estimant que "s'indigner (était) un devoir citoyen". Pour Me Maripierre Massou dit Labaquère, "c'est un délit d'opinion politisée. Il est hallucinant de ne pouvoir faire référence à une partie de l'Histoire".
Une centaine de personnes, dont plusieurs élus, étaient venus jeudi matin soutenir les six militants, âgées de 45 à 68 ans. Ils encourent une peine de 6 mois de prison ferme et 700 euros d'amende pour ce délit. 

Source : lefigaro.fr

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 22:14
PARIS — Les responsables de onze partis de gauche, dont la première secrétaire du PS Martine Aubry, ont adressé jeudi une lettre commune au président Nicolas Sarkozy lui demandant d'intervenir pour trouver une "issue positive" au conflit des salariés sans-papiers.

"En tant que responsables des principaux partis de gauche et écologistes, nous tenons à vous faire part de notre soutien aux 6.000 travailleuses et travailleurs sans papiers en grève depuis le 12 octobre 2009", écrivent les leaders de gauche.

La missive est signée également de Marie-George Buffet (PCF), Cécile Duflot (Verts), Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière), Olivier Besancenot (NPA) et les responsables d'autres formations.

Les leaders de gauche se "félicitent" de "la reprise des négociations vendredi" entre les ministères de l'immigration et du travail avec les grévistes sans papiers et leurs représentants.

Ils estiment "plus qu'urgent" qu'elles permettent "d'intégrer dans la nouvelle définition des critères de régularisation les revendications" des grévistes, des syndicats et des associations qui "les soutiennent".

"Leur régularisation est une nécessité, au nom de la dignité de ces travailleurs sans droit, exploités, alors qu'ils paient des impôts, cotisent à toutes les caisses de solidarité mais risquent quotidiennement l'expulsion".

"Ce conflit du travail doit enfin trouver une issue positive", ajoutent-ils dans leur missive.

Dans un communiqué, Mme Aubry souligne que les "discussions doivent aboutir à un texte définissant une procédure de régularisation pour motif professionnel avec des critères justes, clairs, objectifs et applicables partout et pour tous". "Avec l'approche commune que les partenaires sociaux ont mise en place, tout est réuni pour qu'une solution soit enfin trouvée. Le gouvernement ne doit pas se dérober", affirme la maire de Lille.

Plusieurs milliers de salariés sans-papiers se relaient depuis octobre pour réclamer des critères clairs de régularisation par le travail, multipliant les piquets de grève notamment en Ile-de-France. Des centaines d'entre eux s'étaient installés sur les marches de l'opéra Bastille à Paris.

Source : AFP

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 22:06

Alors que le gouvernement est en discussion avec les syndicats sur le dossier épineux des travailleurs sans papiers, un autre sujet pourrait venir nourrir les débats : celui des travailleurs saisonniers. Le Conseil d'Etat vient de condamner l'Etat à délivrer une carte de séjour temporaire « vie privée et familiale » et à verser 3.000 euros d'indemnités à un salarié marocain dans les Bouches-du-Rhône pour usage abusif du statut de travailleur saisonnier. La décision a été rendue publique hier par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), saisie par ce salarié en mars 2007 ainsi que et par 18 autres dans la même situation. D'après l'enquête, le plaignant a été bénéficiaire, tous les ans entre 1982 et 2004, d'un contrat de travailleur saisonnier pour des périodes de six mois qui ont été portées, pour chaque contrat, à huit mois. Ce prolongement a été systématiquement accordé par l'administration alors que le Code du travail ne le prévoit que de manière exceptionnelle, un contrat de saisonnier ne pouvant normalement excéder six mois. Le plaignant a donc vécu en France les trois quarts de l'année tous les ans depuis plus de vingt ans. Ce qui justifie l'octroi d'une carte de résident. Il aurait en outre exercé chaque année des activités qui n'étaient pas uniquement celles de production agricole prévues par ses contrats.

Selon la Halde, cette situation d'abus est généralisée dans les Bouches-du-Rhône, qui accueillent chaque année entre 3.000 et 4.000 saisonniers, et «  empêche l'application des dispositions relatives à l'emploi et à la protection sociale, en raison du statut dans lequel [ces travailleurs] ont été "enfermés", avec le concours de l'administration ». (...)


Lire la suite sur lesechos.fr

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 22:01

Valérie Martinez comparaît devant le tribunal de Pau pour avoir demandé au préfet des Pyrénées-Atlantiques de stopper les « rafles » contre les sans-papiers.

Je demande que cesse le scandale des rafles »… Cette phrase écrite par mail au préfet des Pyrénées-Atlantiques en juillet 2008 a conduit Valérie Martinez tout droit devant le tribunal correctionnel de Pau. Cette femme de 45 ans, domiciliée à Herblay, comparaît ce matin avec cinq autres personnes pour « outrage envers un haut représentant de l’Etat ».

En juillet 2008, Valérie reçoit un message électronique sur son ordinateur. L’expéditeur n’est autre que Réseau  sans frontières (RESF) au sein duquel elle s’investit en soutenant les . Celui-ci s’oppose notamment à l’expulsion des enfants scolarisés en  et sans papiers. « Le mail m’alerte du placement en centre de rétention de deux enfants, Arsélio et Anisa Kuka, respectivement âgés de 5 ans et 7 ans et de leurs parents, explique Valérie. J’ai réagi immédiatement en expédiant un courriel à Philippe Rey, le préfet, dans lequel je lui demande que cesse le scandale des rafles. »

 

 

Elle encourt 7500 € d’amende et six mois de prison ferme

 

Cette femme n’imagine pas une seule seconde ce qui l’attend. En juin 2009, elle est convoquée au commissariat d’Herblay afin d’être entendue. Elle apprend par les policiers la raison de sa présence : le préfet des Pyrénées-Atlantiques a déposé une plainte contre elle pour outrage. Elle doit alors s’expliquer sur le terme de « rafle » employé. « Je me souviens avoir demandé au policier de pouvoir consulter un dictionnaire pour connaître l’exacte définition. D’après le Larousse, rafle veut dire : opération policière menée à l’improviste dans un endroit suspect, raconte Valérie. Pour moi le terme était approprié et n’avait aucune connotation historique. » Elle écarte tout rapport avec la rafle du Vel’d’Hiv,’ la plus grande arrestation de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

A la veille du procès, Valérie Martinez garde l’esprit combatif. « J’attends des explications sur cette affaire. Pourquoi ce sont les citoyens qui dénoncent ces faits que l’on traîne devant les tribunaux. La justice n’a-t-elle pas d’autres chats à fouetter? » s’indigne cette femme qui encourt 7500 € d’amende et six mois de prison ferme.

Hasard du calendrier, l’audience concorde avec la sortie sur les écrans du film de Romain Goupil « les Mains en l’air ». Le cinéaste s’attaque justement au problème de l’expulsion des enfants sans papiers. « J’avoue que l’on se sent moins seul », poursuit Valérie. Le collectif de soutien qui s’est créé a déjà surnommé Valérie et ses cinq coprévenus, « les 6 de Pau ». Ils seront soutenus ce matin dès leur arrivée au palais de justice par des militants d’associations, de syndicats et de partis politiques.


Source : Leparisien.fr

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 19:34

Histoire d'une bande de copains d'école, classe de CM2. Un élève prénommé Youssef est arrêté par la police et expulsé du territoire. Motif : sans-papiers. A son tour, Milana, 10 ans, la petite Tchétchène dont est amoureux Blaise, est menacée. Les enfants décident de réagir. Ils prêtent serment de rester toujours ensemble et organisent un complot pour sauver Milana.

A quelle époque un truc pareil a pu se passer ? En 2009, assure Romain Goupil, qui commence par montrer Milana, cinquante-huit ans plus tard, pour signifier que dans plusieurs décennies une telle situation apparaîtra indigne, et que les adultes qui l'ont vécue devront rendre des comptes.

Sous-entend-il qu'en 2009 personne ne soutient les sans-papiers ? Le film, au contraire, fait état de la mobilisation d'adultes, en ordre dispersé. Certains revendiquent la régularisation pour tous, d'autres uniquement à ceux qui en font la demande. L'un suggère le piston par un pote de la mairie et l'autre prône une résistance éthique."Pourquoi cherche-t-on tant à apprendre la division à l'école ?", dit ironiquement quelqu'un lors d'une discussion sur l'apprentissage des mathématiques. (...)

Lire la suite sur lemonde.fr

Voir la bande annonce :

 

 

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 19:29

Ce mercredi à 14 h, le père de famille d’origine angolais sera devant la cour administrative d’appel de Lyon. Elle devra confirmer ou infirmer l’OQTF (Obligation à quitter le territoire français) délivré par la préfecture. Un rassemblement de soutien est prévu à partir de 13h30 devant le tribunal administratif (rue Duguesclin, 3e arr.). 
Depuis que la préfecture du Rhône a renoncé à l’expulser le 8 avril, après quatre tentatives, Guilherme Hauka Azanga est toujours en situation irrégulière. 
Le 25 mai dernier, environ 300 personnes avaient marché de l'école Gilbert Dru (7e, où sont scolarisés ses enfants) à la préfecture, où 5210 lettres demandant sa régularisation immédiate avaient été remises 
(voir la vidéo ).

Source : lyoncapitale.fr

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