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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 22:56
A cause d'un oubli des parents, les autorités refusent de laisser entrer le petit garçon sur le territoire français...
Huseyin Arslan a 11 ans. De nationalité turque, il vit en France depuis 2000 avec ses parents, tous deux titulaires d'une carte de résident. Depuis le 2 septembre, Huseyin ne peut pas rentrer en France. Il est coincé à Ankara.
 
Le 24 juin dernier, alors qu’ils sont prêts à partir en vacances en Turquie, ses parents se rendent compte à l’aéroport que la 
carte de circulation pour enfant étranger mineur de leur fils est périmée depuis le mois de mai. À la frontière, on les rassure: ils n’auront qu’à faire une demande de renouvellement à l’ambassade de France en Turquie dès leur arrivée. Une procédure qui ne devrait pas poser de problème puisque l’enfant est scolarisé en France et que sa famille est en règle: le père d’Huseyin vit en France depuis 1999 et sa mère est venue le rejoindre un an après, avec ses enfants, grâce au regroupement familial. De plus, le couple est propriétaire d’un logement à Grigny, en région parisienne.
 
Cependant, à Ankara, l’ambassade de France leur explique que c’est auprès de la préfecture de l’Essonne qu’ils doivent accomplir les démarches. Le 2 septembre, Huseyin ne peut pas reprendre l’avion avec ses parents. Le lendemain, il rate sa rentrée scolaire en sixième.
 
Incompréhension, colère et culpabilité

 
Un oncle maternel reste avec lui dans un hôtel proche de l'aéroport d'Ankara, pendant que ses parents entament les démarches en France. «Nous sommes bloqués, nous ne savons plus quoi faire», a expliqué à 20minutes.fr le père d’Huseyin, qui s’en veut «énormément» de cette négligence. Les Arslan ont déjà multiplié les courriers, avec copie des certificats de scolarité de l'enfant, de la carte de résident des parents, de leur taxe foncière, une attestation d'inscription délivrée par le collège. Le dossier a également été envoyé à la Défenseur des enfants, et le maire de Grigny doit écrire à la préfecture.
 
Malgré toutes ces démarches, dans une lettre datée du 16 septembre, le consul adjoint leur a notifié le refus de la préfecture à donner son autorisation pour qu'un visa retour soit délivré au petit garçon. Il suggère de déposer une demande de regroupement familial. Une procédure qui dure au minimum dix-huit mois. Le père d’Huseyin ne comprend pas ce refus: «Nous ne sommes pas des criminels, mon fils n’a tué personne, il n’a que 11 ans.»
 
«Ce genre de cas est très fréquent en été», selon François Garnier, le directeur de l’Identité et de la Nationalité à la préfecture de l’Essonne. «La procédure est très stricte en ce qui concerne les mineurs étrangers sur le sol français: le dossier de renouvellement de la carte circulaire doit être déposé avant son expiration.» Si ce n’est pas fait, «le refus est automatique, pour ne pas voir affluer ce type de demandes retardataires», indique-t-il à 20minutes.fr. Et de renvoyer la balle à l’Ambassade de France en Turquie: «La famille doit faire des démarches administratives auprès de l’ambassade pour obtenir un visa de longue durée, ou auprès de la police aux frontières qui délivre parfois des 
sauf-conduits
 
(...) Lire la suite sur 20minutes.fr
 
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 22:03
La polémique est montée... puis l'annonce du ministère de l'Immigration est tombée.

Lundi après-midi, une trentaine d'associations d'aide aux étrangers, dont la Cimade ou la Ligue des droits de l'homme, ont affirmé dans un communiqué commun qu'
un "vol groupé" était prévu ce mardi soir pour expulser des Afghans. Selon ces associations et plusieurs médias, une quarantaine de clandestins devaient être renvoyés à Kaboul, ce soir, dans un charter franco-britannique.

L'avion, qui était censé partir de Londres avant de transiter par Lille, devait embarquer des 
sans-papiers afghans arrêtés dans la "jungle" de Calais, il y a deux semaines, et d'autres clandestins du centre de rétention du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne.

Comme l'opération devait avoir lieu ce soir, ces associations demandaient hier aux
autorités françaises et britanniques de "renoncer à tout projet d'expulsion vers l'Afghanistan". Ce pays étant "en guerre", il est inacceptable d'y renvoyer ceux qui se sont enfuis à la recherche d'une protection en Europe", écrivaient-ils.

Le PS a aussi dénoncé "un projet scandaleux" et "contraire au respect des droits humains", et les Verts ont estimé que Paris et Londres franchissaient "une limite très inquiétante".

Ce mardi matin, l'annonce de ce "vol groupé" commençait à faire du bruit... Et ce midi, le ministère de l'Immigration a fait savoir qu'aucun vol visant à expulser des réfugiés afghans "n'aura lieu" ce mardi soir.

Pour quelles raisons? 
Suspense!...   Lire la suite sur lepost.fr
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 02:37
La chasse au sans papier : un sport qui se démocratise ?

On pensait que la chasse aux sans papiers était un sport réservé aux amis d’enfance du président. C’était une erreur.

Comme le golf, il attire maintenant des personnes issues de milieux plus modestes.

Ainsi, samedi dernier, à la Société Générale de Boulogne-Billancourt (boulevard Jean Jaurès), M X se présente.

M X est sans papiers, en France depuis 7 ans, originaire de Mauritanie.

Il a un compte depuis plusieurs années ; sous un faux nom, car comment faire autrement quand on est sans papiers.

Ce n’est pas un voleur, il travaille, paye des impôts…

Malheureusement pour M X, il a ce jour là affaire à un employé zélé qui détecte la supercherie. La stabilité de la banque, celle du pays peut-être, sont en jeu : Jérôme Kerviel n’était que roupie de sansonnet comparé à M X.

Il bloque donc les portes de la banque et appelle la police.

L’homme est arrêté, il se trouve maintenant au centre de rétention du Mesnil-Amelot et en danger d’expulsion.


De : Cimade
lundi 5 octobre 2009
  - Source : Bellaciao
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 10:18
Le couple de restaurateurs chinois sans papiers, qui se cachait depuis le 1er septembre avec leurs deux enfants de crainte d'être expulsés, s'est présenté vendredi au commissariat de police de Clermont-Ferrand d'où ils sont ressortis libres, a annoncé à l'AFP le préfet d'Auvergne, Patrick Stefanini.
 

"Ils sont sortis de la clandestinité et se sont présentés cet après-midi au commissariat de Clermont-Ferrand où ils ont été entendus dans le cadre de la procédure judiciaire" pour séjour irrégulier et soustraction à mesure d'éloignement "pilotée par le procureur", a expliqué M. Stefanini.

"A l'issue de cette audition, ils ont été laissés libres et se sont présentés à la préfecture pour demander leur régularisation", a-t-il ajouté.

Cette "demande d'admission au séjour à titre exceptionnel" est "en cours d'instruction" et "je souhaite pouvoir statuer dans un délai maximum de 10 jours", a souligné le préfet.

Le couple Tang s'était marié en 2005 alors que l'époux était en situation irrégulière après le rejet de sa demande d'asile en 1999. Il avait ouvert un restaurant à Clermont-Ferrand.

Après avoir épuisé tous les recours, ils avaient reçu un document signé du préfet les enjoignant de se rendre à Paris pour y prendre un vol pour Pékin et avaient basculé dans la clandestinité.

La préfecture avait alors saisi le procureur de la République de Clermont-Ferrand.

"On ne pouvait pas nous occuper du volet administratif dès lors qu'ils avaient basculé dans la clandestinité. Ils en sont sortis et la procédure administrative reprend ses droits", a souligné M. Stefanini, qui avait reçu début septembre un groupe de parlementaires du département venus plaider la cause de cette famille.

Source : vousnousils.fr 

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 23:27

La mairie de Paris a publié un communiqué dans lequel elle dénonce les "obligations de quitter le territoire" de lycéens majeurs sans papiers. Une initiative qui fait écho à une note de Réseau éducation sans frontières.

C'est un engagement franc. Dans un communiqué rendu public le 29 septembre, la mairie de Paris a pris favorablement position pour onze lycéens majeurs sans papiers notifiés par la préfecture de police de Paris de quitter le territoire français sous un mois. Une décision sans appel contre laquelle s'est déjà élevée Réseau éducation sans frontière(RESF).

Dans cette note, la ville de Paris réitère les critiques de Resf et dénonce la politique du chiffre de la préfecture de Paris qui poursuit des objectifs propres à multiplier les reconduites à la frontière...


"Problème particulier"
Brigitte Wieser, membre du collectif RESF contactée par LEXPRESS.fr, explique qu'au total "143 lycéens ont déposé une demande collective de régularisation". La préfecture de police de Paris s'est alors engagée à recevoir tous les lycéens avant la fin octobre. "A ce jour, une cinquantaine d'entre eux ont été convoqués courant août pour déposer leur dossier. Parmi eux, onze ont eu pour réponse une 'obligation de quitter le territoire' (OQT). Seules sept demandes se sont soldées par une réponse positive...", précise-t-elle.

En mai dernier, le directeur de cabinet d'Eric Besson avait pourtant affirmé à RESF que le ministre avait compris le "problème particulier" des jeunes majeurs sans papiers scolarisés en France. Depuis cette déclaration, Brigitte Wieser n'a constaté aucun changement. Pire, les choses auraient empiré.

"L'attitude de la préfecture de police est davantage agressive que les années précédentes. Depuis 2007, nous déposons chaque année une demande collective de régularisation et 2009 n'a pas échappé à la règle. En revanche, le nombre d'OQT n'a jamais été si élevé qu'en 2009... Onze obligations de quitter le territoire d'un coup, c'est une attaque directe!" explique-t-elle.

Contrainte de respecter les quotas d'expulsion (le plus haut possible) et de régularisation (le plus bas possible), la préfecture de police a augmenté le nombre d'arrestations d'après RESF. "Nous en sommes à 40 par mois!", précise Brigitte Weiser.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 23:17
Il consacre un documentaire aux sans-papiers, et cela ne plait pas. José Chidlovsky est convoqué lundi par la police à Toulouse pour avoir hébergé l'une des protagonistes de son film, a indiqué sa société de production, Zadig.
 
La profession en danger
 
Le réalisateur, qui fait l'objet d'une procédure judiciaire «
en qualité d'aidant, risque d'être inculpé et mis en garde à vue. Il encourt cinq ans de prison et 30.000 euros d'amende», s'inquiètent ses producteurs, Félicie Roblin et Paul Rozenberg, dans un texte signé par une quinzaine d'autres producteurs et cinéastes.
 
Il s'agit selon eux d'une «procédure inédite» mettant en «danger» la profession de documentariste. «Journal de sans-papiers», en cours de tournage, 
traite des conditions de vie de sans-papiers et témoigne de leur quotidien via des caméras qui leur sont confiées. Lors du tournage, en région parisienne et toulousaine, le réalisateur a hébergé à Toulouse l'une des protagonistes, une jeune femme d'origine algérienne.
 
«Elle redoutait de devenir une "sans-papiers" en âge d'être expulsée»
 
Privée de papiers après que sa mère s'est vu retirer sa pièce d'identité, cette jeune fille a déposé en avril, à l'anniversaire de ses 18 ans, une demande de titre de séjour à la préfecture de Haute-Garonne, a expliqué José Chidlovsky. Elle a alors déclaré être logée à son domicile. «Elle redoutait de devenir une "sans-papiers" en âge d'être expulsée», poursuit le documentariste dans son communiqué. Les réalisateurs assurent avoir sauvé «in extremis» la jeune femme d'une tentative de suicide.
 
La femme a ensuite reçu de la préfecture une obligation de quitter le territoire français et «vit depuis dans la clandestinité». En août, des policiers de la PAF (police de l'air et des frontières) se sont présentés au domicile de José Chidlovsky. 
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 21:23
Pendant que le démantèlement des camps de migrants se poursuit autour de Calais, de plus en plus d’Afghans se retrouvent sur les bords du canal Saint-Martin, près de la gare de de l’Est à Paris. Face à un système dont ils ne comprennent pas la logique, ces exilés font une halte forcée dans la capitale en attendant de reprendre la route à la recherche d’un endroit où, enfin, ils seront acceptés.


L’herbe est moins verte mais le soleil est là, heureusement. Cet après-midi, David, Fawad, Mansour et Habib se reposent sur la pelouse du square Villemin à Paris. Il y a quelques semaines, ils y avaient passé de longues nuits et rêvé d’Angleterre, ce pays dont ils se disent parfois qu’ils n’y arriveront jamais. Comme cinquante autres Afghans et quelques Iraniens, ils sont de retour dans ce jardin à bobos devenu un repaire d’exilés depuis la fermeture du centre de Sangatte en 2002.

Chaque jour depuis l’évacuation de la « jungle » à Calais le 22 septembre, les gardiens du square et les associatifs voient revenir, incrédules, ces visages connus. Certains des revenants, inquiets, avaient fui avant l’arrivée de la police et préféré regagner la capitale par soucis de sécurité. D’autres étaient restés avec les leurs, espérant que les autorités françaises les aideraient enfin. Pour ceux-là, leurs espoirs se sont soldés par un passage express en centre de rétention. « Je suis resté au camp car je croyais qu’ils venaient pour nous aider à régulariser notre situation. Quand j’ai vu les policiers arriver par centaines et qu’ils m’ont embarqué dans un bus sans me laisser le temps de prendre mon sac ni me demander si j’avais des papiers, je n’ai pas compris ce qui allait ensuite se passer », raconte David, l’un des deux Iranien arrêté ce matin-là. Après un voyage de vingt heures en autocar, pour lui, ce sera Toulouse.

Comme la quasi-totalité des 138 sans-papiers arrêtés – selon des chiffres de la Cimade –, il a passé quelques jours enfermés avant de rencontrer un juge et d’être libéré au motif du non « respect des droits de la personne » par l’Etat français, en raison notamment de la longueur du transfert vers le centre ou de l’impossibilité de contacter un avocat. Alors, comme ses compagnons d’infortune éparpillés dans neuf centres de rétention puis soudainement relâchés, il saute dans un train : direction Paris. « Je dois aller en Grande-Bretagne, explique Fawad, 17 ans. Mon oncle se trouve là-bas et il m’attend. J’ai passé une semaine au camp pachtoune à Calais et tenté plusieurs fois de m’accrocher sous des camions, mais on m’a fait descendre. Aujourd’hui, je pense rester ici à Paris, le temps que la situation se calme dans le Nord. Je retenterai alors ma chance ». Mansour, en revanche, a changé d’itinéraire : « Calais est devenu dangereux. Il y a trop de policiers. S’ils nous prennent, on risque d’être renvoyé en Afghanistan où notre vie est menacée. Moi, je vais essayer d’aller en Norvège. En plus, on y accède à l’asile plus facilement qu’en France » (...)

Lire la suite sur parismatch.com  (eh! oui!) 
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 21:20

Après huit mois d'une lutte acharnée ( grève, occupation, nombreuses actions et manifestations), les 17 travailleurs sans papiers de l'entreprise de démolition Griallet viennent d'obtenir leur autorisation de séjour pour un an. Leur lutte contre Griallet, leur patron, qui selon ses propres mots avait préféré fermer boutique « plutôt que de donner un euro à un Noir », a connu de multiples rebondissements (fermeture de l'entreprise, interdiction de l'occupation par le tribunal, provocations et menaces...) et reçu un assez large soutien non seulement de l'union locale CGT de Montreuil et des partis de gauche, mais également des habitants du quartier mobilisés à leurs côtés (dont un camp de gitans), lassés des provocations racistes de Griallet.


Comme l'a rappelé l'un des salariés victorieux lors de l'obtention des cerfa (l'étape avant la régularisation) : « La lutte, ça paye. » Forts de cette expérience, certains d'entre eux se battent désormais aux côtés de leurs camarades de l'entreprise Plus Net, en lutte depuis près d'un an pour leur régularisation. Car il faut obtenir la régularisation de tous les sans-papiers !

Source : Lutte ouvrière Montreuil 


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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 20:53

Mardi dernier, 276 migrants avaient été interpellés lors d'une vaste opération visant à supprimer tout campement de fortune dans la "jungle", une zone proche de Calais occupée par des clandestins en attente de passage au Royaume-Uni.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a reconnu lundi soir que sur les 129 adultes placés en centre de rétention, 89 avaient été remis en liberté par la justice.

Pour la Cimade, association d'aide aux migrants, les juges ont considéré dans la plupart des cas que les personnes interpellées n'avaient pu exercer leurs droits ou qu'elles étaient en réalité mineures.

"Ces jugements démontrent, s'il en était besoin, l'absurdité de l'opération de police menée à Calais et mettent en évidence qu'une telle opération ne peut être respectueuse du droit des personnes", écrit-elle sur son site internet.

L'association a évoqué un chiffre de remises en liberté supérieur à celui du gouvernement - 95 - mais dans une dizaine de cas le parquet a fait appel.

Dans un communiqué, Eric Besson assure que ce taux de remise en liberté (68%) est proche du taux moyen annuel (67%), que l'objectif de l'opération n'était pas d'interpeller un maximum de personne et que celle-ci "est un succès".

Mais il constate "que certaines d'entre elles libèrent quasi systématiquement les étrangers en situation irrégulière qui leur sont présentés".

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 20:48

Une semaine après la fermeture de "la jungle" à Calais, au moins 124 clandestins arrêtés ont été remis en liberté "et donc renvoyés à leur errance", selon la Cimade, qui estime que l'opération "s'est faite au mépris des droits fondamentaux". Mardi, neuf nouveaux sans-papiers afghans ont été interpellés lors du démantèlement de leur campement près de l'hoverport de Calais.

Selon la Cimade, 124 clandestins placés dans des centres de rétention ont été à ce jour libérés par des juges des libertés et de la détention (JLD) ayant "considéré que les personnes n'avaient pas pu exercer leurs droits, et qu'une partie d'entre elles étaient mineures et ne pouvaient donc être placées en rétention".

"Plusieurs tribunaux administratifs ont par ailleurs annulé des arrêtés de reconduite à la frontière au motif du non-respect du droit de demande d'asile", indique mardi dans un communiqué la Cimade, association d'aide aux sans-papiers dans les Centres de rétention administrative (CRA).

Pour l'association, jointe par l'Associated Press, le démantèlement de la "jungle" de Calais s'apparente "plutôt à une opération de communication", sans prise en charge précise des personnes interpellées. "Les procédures ont été particulièrement bâclées, ce qui explique aujourd'hui le nombre de personnes libérées par les JLD ou par décision administrative", explique-t-on à la Cimade.

Selon les chiffres du ministère de l'Immigration, "276 ressortissants étrangers en situation irrégulière" ont été arrêtés mardi 22 septembre à Calais. En date de lundi, 111 avaient été remis en liberté: 22 "par les services interpellateurs" -soit immédiatement- et 89 suite à une décision de JLD. (...)


Lire la suite sur nouvelobs.com 

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