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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 23:17
Il consacre un documentaire aux sans-papiers, et cela ne plait pas. José Chidlovsky est convoqué lundi par la police à Toulouse pour avoir hébergé l'une des protagonistes de son film, a indiqué sa société de production, Zadig.
 
La profession en danger
 
Le réalisateur, qui fait l'objet d'une procédure judiciaire «
en qualité d'aidant, risque d'être inculpé et mis en garde à vue. Il encourt cinq ans de prison et 30.000 euros d'amende», s'inquiètent ses producteurs, Félicie Roblin et Paul Rozenberg, dans un texte signé par une quinzaine d'autres producteurs et cinéastes.
 
Il s'agit selon eux d'une «procédure inédite» mettant en «danger» la profession de documentariste. «Journal de sans-papiers», en cours de tournage, 
traite des conditions de vie de sans-papiers et témoigne de leur quotidien via des caméras qui leur sont confiées. Lors du tournage, en région parisienne et toulousaine, le réalisateur a hébergé à Toulouse l'une des protagonistes, une jeune femme d'origine algérienne.
 
«Elle redoutait de devenir une "sans-papiers" en âge d'être expulsée»
 
Privée de papiers après que sa mère s'est vu retirer sa pièce d'identité, cette jeune fille a déposé en avril, à l'anniversaire de ses 18 ans, une demande de titre de séjour à la préfecture de Haute-Garonne, a expliqué José Chidlovsky. Elle a alors déclaré être logée à son domicile. «Elle redoutait de devenir une "sans-papiers" en âge d'être expulsée», poursuit le documentariste dans son communiqué. Les réalisateurs assurent avoir sauvé «in extremis» la jeune femme d'une tentative de suicide.
 
La femme a ensuite reçu de la préfecture une obligation de quitter le territoire français et «vit depuis dans la clandestinité». En août, des policiers de la PAF (police de l'air et des frontières) se sont présentés au domicile de José Chidlovsky. 
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