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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
  • : Blog du Collectif Fontenay pour la Diversité - RESF Fontenay-sous-Bois
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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 11:09

Une cinquantaine de parents d'élèves, militants Resf et élus étaient vendredi 27 mars devant l'école maternelle Robespierre de Villejuif, dont quelques médias : Le Parisien entre autres, dont l'article est en PJ.

 

Ce rassemblement a mobilisé au-delà des courants traditionnels, puisque le maire Ump qui s'était fendu d'une lettre au Préfet de Police de Paris, auteur de l'Oqtf, est venu en personne apporter son soutien et celui de son conseil municipal.

 

Pablo a organisé après le rassemblement une réunion sur les suites à donner, à laquelle nous étions une dizaine, représentant le personnel de l'école, les professeurs, les associations et syndicats, Resf, et les parents d'élèves. Leila Gvinjilia, la femme d'Anzor,  et ses 2 enfants y étaient également.

 

Parallèlement, le groupe socialiste du CG 94, en la personne de Sandra Provini, a également écrit au PP de Paris et au Préfet du 94.

 

Ne lâchons rien, les jours qui viennent sont importants, puisque nous serons bientôt au terme de la rétention en CRA d'Anzor Gvinjilia prolongée par le Juge Des Libertés.

 

Signez et faites signer la pétition :  http://resf.info/P2887

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 22:38

Une opération policière est annoncée pour l'Europe entière, en lien avec FRONTEX, du 1er au 15 avril, sous le nom de AMBERLIGHT 2015.

IL FAUT S'ATTENDRE À PLUS DE CONTROLES SURTOUT DANS LES TRAINS, LES GARES, LES AEROPORTS, SUR LES AUTOROUTES ET AUX FRONTIERES EUROPEENNES INTERNES.


Merci de penser à en informer les personnes sans papiers que vous connaissez, sans les paniquer.

 

Plus d'informations ici

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 21:15

La sale machine de l'expulsion ronronne tranquillement. Avant, c'était talonnettes et coups de menton, maintenant, c'est pépère mais les dégâts sont les mêmes. Des pères, des mères arrêtés, enfermés en rétention à Rennes, à Annecy, en Corse, et ailleurs, pendant que leurs familles se retrouvent seules à la rue, elles finiront bien par comprendre et par partir d'elles-mêmes ? Des lycéens aussi à quelques mois de la fin d'année. Un beau gâchis, si nous laissons faire .

 

 

 

1/ À 3 mois du bac, Alaa , lycéen des Hauts de Seine, risque l'expulsion !

 

Elève de Terminale bac Pro Télécom et Réseaux au LP la Tournelle, à la Garenne-Colombes (92), Alaa est enfermé en rétention au CRA de Vincennes depuis le 27 février. Ses recours ont été rejetés au tribunal administratif et au Juge des libertés. Le 11 mars, il a été présenté au Consulat d'Algérie pour que celui-ci délivre un laisser passer. Un vol est programmé dans les prochains jours.

 

Alaa, est venu d'Algérie, un pays que sa famille et lui ont quitté depuis des années. Son grand- père vit aussi ici, depuis longtemps.

 

Son cas est banal : un contrôle, des heures de garde à vue, il est « sans papiers », direction le centre de rétention de Vincennes avec une OQTF préfectorale (obligation de quitter le territoire français). C'est le sort que réserve la circulaire Valls aux jeunes étrangers entrés après 16 ans sur le territoire français. Au mieux une autorisation provisoire de séjour, au pire, un refus de séjour et une OQTF. Des milliers comme lui de lycéens sont ainsi condamnés à la vie de misère de sans papiers et promis à l'expulsion.

 

Et le bac dans 3 mois ? Et la vie privée, la famille, les amis, les amours ?

 

Pire : Alaa vivant en France ne s'est pas fait recenser en Algérie à lâge de 19 ans. Expulsé, ce qui l'attend là-bas, - en plus de 18 mois de service militaire c'est 2 ans de prison à purger.

 

Bien conscients de limpopularité de ces expulsions de lycéens, les gouvernements de gauche comme de droite y avaient presque totalement renoncé depuis des années. Avec Alaa, verrons-nous le retour à de telles pratiques devenues exceptionnelles ?

 

Ni ses enseignants, ni ses camarades ne ladmettraient. Et nous ne ladmettons pas non plus

 

Ne laissons pas faire ! Alaa  doit  être libéré, et  régularisé.

 

 

Préfet de Police de Paris  : Bernard BOUCAULT

 

Fax cabinet du préfet : 01 53 71 67 23
Directeur de cabinet: Laurent NUNEZ

 

Fax direction de la police générale : 01 53 71 57 10

 

prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr

 

 

 

 

2/ Un lycéen lyonnais en rétention

 

Baptista QUINANGA-AMIGO est d'origine angolaise et il a 19 ans. C'est un élève du lycée Edmond Labbé d'Oullins (Cité Parc Chabrières) en 2ème année de CAP Froid et climatisation et il est actuellement en stage dans une entreprise de Lyon 7ème. Mais ce lundi matin, son maître de stage l'a attendu en vain. Baptista a été enfermé au Centre de Rétention Saint-Exupéry ce week-end du 7 et 8 mars 2015.

 

Arrivé mineur isolé et pris en charge par le Conseil général, il est actuellement toujours protégé par un contrat jeune majeur, et suivi par une éducatrice.

 

Sous le coup d'une OQTF, comme de nombreux autres lycéens, son recours devait être examiné par le Tribunal administratif le 28 avril prochain.

 

Rien ne peut justifier cette mise en rétention. Baptista est domicilié dans un foyer à Villeurbanne au vu et au su de tous. C'est un lycéen comme les autres. Il allait se présenter au TA dans quelques semaines.

 

 

 

Nous demandons sa libération immédiate et sa régularisation.

 

Préfecture de la région Rhône-Alpes, préfecture du Rhône

 

Cabinet du préfet de région, préfet du Rhône

 

Secrétariat du directeur de cabinet

 

Tél 04.72.61.60.04

 

Fax 04.78.60.15.46

 

 

 Mel :pref-secretariat-prefet@rhone.gouv.fr

 

Mel pref-dircab-pref69@rhone.gouv.fr

 

 

 

Et là où les décisions se prennent

 


Ministère de l’Intérieur :
Téléphone : 01 49 27 49 27 (standard, demander le Cabinet du Ministre)
Fax : 01 40 07 13 90 (Directeur de Cabinet)
E-mail :
bernard.cazeneuve@interieur.gouv.fr
Secrétaire général : michel.lalande@interieur.gouv.fr
Directeur de cabinet : pierre-antoine.molina@interieur.gouv.fr
Chef de cabinet : gabriel.kunde@interieur.gouv.fr et
sec.chefcab@interieur.gouv.fr
Conseiller Immigration : raphael.sodini@interieur.gouv.fr

 


Services du Premier Ministre :
Téléphone : 01 42 75 80 00
Premier ministre : premier-ministre@pm.gouv.fr 
Chef de cabinet :
sebastien.gros@pm.gouv.fr
Cheffe de cabinet adjointe : stephanie.bes@pm.gouv.fr

 


Présidence de la République :
Secrétaire général : jean-pierre.jouyet@elysee.fr
Directrice de cabinet : sylvie.hubac@elysee.fr

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 22:09

Place du Châtelet, à Paris, vendredi 16 janvier, des banderoles flottent dans les airs. « Un logement pour tous, pas de mineurs à la rue », dit l’une d’elles. Le son d’un djembé accompagne les slogans de la centaine de manifestants venus réclamer un toit pour les jeunes lycéens étrangers.

 

Sekou – qui préfère rester anonyme – dit qu’il a 16 ans. Il y a un an, il a laissé derrière lui Kita, sa ville natale au Mali. Sa galère pour arriver en France, il la raconte par petits gestes. Le passage par la Libye puis par l’Italie où il a perdu toutes ses affaires. Enfin Paris, où les stations de métros ont été son refuge la nuit.

 

Après de longues semaines d’errance, il se manifeste auprès des services du conseil général. L’aide sociale à l’enfance lui octroie le statut de mineur isolé étranger, un dispositif légal qui lui permet de bénéficier d’un logement et de ressources financières, à lui comme à 8 000 autres jeunes en France, selon le ministère de la justice. L’Etat a l’obligation de prendre en charge tout mineur étranger arrivant sur son territoire. Sekou s’inscrit au lycée professionnel Hector-Guimard, dans le 19e arrondissement. Pendant cinq mois, il dort dans un foyer.


Lire la suite sur Le Monde
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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 16:49

De nombreux jeunes mineurs et isolés, sans ressources propres et sans famille, errent et dorment de plus en plus nombreux dans les rues de France !

 

Repérés par des particuliers et des associations, ils sont parfois inscrits dans des associations qui ont vocation de défendre leurs droits et de leur prêter assistance. A Paris, cette prise en charge est déléguée par la Mairie à la PAOMIE (Permanence d'accueil et d'Orientation des Mineurs Isolés Étrangers) qui a pour vocation d’assurer selon ses propres termes «  le premier accueil des mineurs isolés étrangers (MIE) sollicitant protection au titre de leur minorité déclarée. » Un protocole signé avec l’Aide sociale à l’enfance (ASE) prévoit les modalités de fonctionnement de ce service : une évaluation de leurs situations est effectuée afin d’orientation par tranche d’âge : les moins de 16 ans sont orientés pour une prise en charge immédiate au SEMNA, les MIE de plus de 16 ans sont orientés vers des dispositifs de mise à l’abri de France terre d’asile (les filles vers la Croix Rouge). Les jeunes dont l’évaluation conclue à un doute sur la minorité se voient remettre une fiche d’information permettant de donner suite à leur demande de protection. Des places d’hôtel sont disponibles pour héberger des jeunes évalués mineurs en attente d’une mise à l’abri. Une orientation vers les services hospitaliers est assurée en cas de nécessité.

 

Mais ça... c'est l'intention. La réalité est nettement moins rose !

Que se passe-t-il alors pour ces jeunes qui se présentent aux bureaux de la PAOMIE ? (guichet unique pour l’accès à l’ASE) ? Absolument rien puisque la PAOMIE ne propose que 25 hébergements par nuit alors que chaque soir 60 à 80 jeunes s’y présentent dans l'espoir d'obtenir une nuit d’hôtel. Elle sélectionne alors les jeunes qu’elle héberge parfois pour une seule une nuit : ceux qui n'ont pas été choisis sont renvoyés à la rue et doivent revenir le lendemain, puis le surlendemain et ainsi de suite.

 

Lorsqu’il y a doute sur l’âge, on pratique en France un test osseux dont la fiabilité est plus que douteuse (voir ci-dessous). L’admission à l’ASE ? Tant que les droits ne sont pas ouverts, aucune prise en charge ! Les délais sont interminables : plusieurs semaines, voire mois, passent sans que la présomption de minorité - et donc tous les droits qui s'y rattachent - ne soit appliqués à ces jeunes…


Depuis la circulaire Taubira du 31 mai 2013, les coûts liés à l'accueil d'urgence provisoire de ces mineurs sont pris en charge par l’État et non par la Ville. Ainsi, à Paris, l’argument selon lequel la Ville de Paris et France Terre d’Asile sont débordés par un afflux de mineurs isolés est irrecevable.

 

 Lire la suite sur Médiapart

Signer la pétition "Mineurs étrangers isolés: proscrire les tests d'âge osseux !"

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 12:01
Youssef et Sophia ont besoin de votre soutien !

Bonjour, 

Nous venons de lancer une nouvelle pétition sur le site des amoureux.

Youssef* et Sophia* sont sur le point de devenir jeunes parents. Dans quelques jours, Sophia va donner naissance à leur premier enfant.

Mais Youssef risque de ne pas être là pour l’arrivée du bébé. En effet, il vient de recevoir un refus de visa conjoint de français de la part du consulat de France à Oran alors que leur mariage vient d'être transcrit sur les registres d'état civil français!

 

Le couple est marié depuis plus d’un an et a vécu en Algérie pendant plusieurs mois. Ils attendaient encore la transcription de leur mariage sur les registres de l’état civil français quand ils ont appris l’heureux événement à venir.

 

Malheureusement,  tout ne s'est pas déroulé pas comme prévu et Sophia a été contrainte de se rapatrier d’urgence en France pour être hospitalisée dans un service spécialisé suite à de graves complications dès son sixième mois de grossesse.

 

Youssef dépose alors une demande de visa conjoint de français le 7 avril pour rejoindre son épouse, alors que celle-ci s’installe chez sa sœur dans le sud de la France pour mener à terme sa grossesse dans les meilleures conditions en attendant l’arrivée de son époux. 

 

Pourtant le 20 mai, le consulat l’informe qu’il se voit l’obligation de lui refuser le visa au motif qu’il n’apporte pas la preuve que sa conjointe réside en France et qu’elle n’est pas sur le point de s’y établir. Il invite le couple à redéposer une demande de visa lorsqu’ils auront un domicile commun en France !!

 

Mais comment rechercher un appartement quand Sophia n’a que des possibilités de déplacements très limités et que Youssef est retenu en Algérie faute de visa ?

Le couple a tout fait dans les règles et demande simplement à pouvoir être réunis à temps pour la naissance de leur enfant. Youssef souhaite être présent aux côtés de son épouse, participer à l’éducation de son enfant dès les premiers jours de sa vie et contribuer à l’installation de sa famille.

 

Youssef et Sophia viennent d’envoyer un recours à la commission de recours contre les refus de visa et s’apprêtent à saisir la justice.

 

En l’espace de quelques jours, ils réalisent contre toute attente que les autorités françaises ont voix au chapitre dans le destin de leur vie familiale.

 

Nous, signataires de la pétition, nous nous associons aux Amoureux au ban public pour réclamer la délivrance du visa conjoint de français à Youssef et dénoncer les pratiques des administrations consulaires qui ont des incidences graves sur la vie privée et familiale des couples franco-étrangers et les oblige à avoir recours à la justice pour faire valoir leurs droits.  

 

Rappel : Selon l’article 211-2-1 du Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile, le refus de visa long séjour conjoint de français ne peut être motivé que par l’un des trois motifs suivants : annulation du mariage, fraude ou menace à l’ordre publique.

 

 

 Pour soutenir Sophia et Youssef, signez la pétition en cliquant ici!

 

* Les prénoms ont été modifiés.

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 19:55

Gérard RIFFARD est prêtre sur le quartier populaire de Montreynaud de la périphérie stéphanoise. Il est aussi président de l’association Anticyclone, qui accompagne et aide des demandeurs d’asile. De plus en plus fréquemment ces migrants attendent de longues semaines après leur arrivée en France pour obtenir un hébergement qui devrait être légalement assuré par la préfecture, et, ils le perdent dès les premières réponses négatives à leur demande d’asile. Cette situation a contraint Gérard RIFFARD à les héberger dans son église. Toute l’année de 30 à 50 personnes n’ont pour seul toit que celui de l’église. Les conditions d’hébergement ne sont pas idéales mais entre la rue et l’église, il n’y a aucune hésitation. C’est même parfois les services de l’état qui aiguillent ces sans abris vers ce refuge inespéré….

Et pourtant, le 11 juin prochain Gérard RIFFARD va comparaître devant la justice car la commission de sécurité a donné un avis défavorable pour l’hébergement de personnes dans l’église : Prêter assistance à des personnes en danger devient ainsi un délit et les laisser à la rue serait la légalité.

 

Faut-il que notre société soit aussi malade pour en arriver à de telles aberrations ?

 

Apportons notre soutien à Gérard RIFFARD, un prêtre qui fait son travail d’entraide et de fraternité. Exigeons l’arrêt immédiat des poursuites dont il est l’objet, réclamons que de véritables réponses soient apportées à ces personnes sans logement.

Soutenir Gérard RIFFARD c’est faire le choix d’une société fraternelle, solidaire, ouverte et accueillante envers les migrants démunis qui viennent chercher refuge dans notre pays.

 

MERCREDI 11 JUIN 8H30

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE ST ETIENNE

 

 

Lire et signer la pétition de soutien sur Resf


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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 22:52

À M. Valls, en sa qualité de Premier Ministre français

 

            Monsieur le Premier Ministre,

 

            Nous nous adressons à vous pour évoquer le cas de cinq de nos amis lycéens et apprentis actuellement sous le coup d'une Obligation de Quitter le Territoire Français : Fatos et Rahman Torba, Mirush Mehmeti, Djimy Kinavuidy et Pedro Ndombele. Arrivés sur le territoire entre 2011 et 2013, ils ont été pris en charge par l'aide à l'enfance en tant que mineurs isolés. Ils se sont immédiatement intégrés à la société française : ils ont appris la langue française, qu'ils parlent désormais couramment, ont été scolarisés et sont tous dans un parcours de réussite exemplaire. Fatos et Rahman sont en première scientifique au lycée Jean Monnet à Saint-Étienne. Ils sont considérés par l'association Réussir Aujourd'hui Saint-Étienne, association fondée et animée par des enseignants de l’École des Mines, comme des lycéens particulièrement prometteurs et capables de réussir des études supérieures sélectives. Mirush prépare un CAP Froid et Climatisation au lycée professionnel Pierre Desgranges à Andrézieux, Djimy un CAP Maçon en CFA BTP à Saint-Étienne, et Pedro un baccalauréat professionnel au lycée des Collines à Rive de Gier. Tous leurs professeurs s'accordent à dire qu'ils sont d'excellents élèves, des plus sérieux, impliqués et respectueux.

 

            Lors de votre discours de politique générale, vous avez dit à propos de la jeunesse des quartiers populaires : "Souvent ces jeunes voudraient, mieux encore, aimer la France et être aimés d'elle. Je veux aussi dire à ces talents qui pensent que la France ne leur fait pas de place, que la France a besoin d'eux." Ceux dont nous vous parlons sont à la fois jeunes et talentueux, ils sont un atout considérable pour notre pays et en les renvoyant nous nous priverions de capacités dont la France a besoin.

 

            Par ailleurs, leurs camarades de classe, qui sont rapidement devenus leurs amis, témoignent de leur intégration, ainsi que de leur volonté profonde de vivre en France dans le respect des principes républicains. Nous vous avons entendu prononcer ces mots : "Notre pays a le plus bel atout qui soit : la République et ses principes de tolérance, de solidarité, de respect, et de progrès", et aussi : "Ne rétrecissons pas la France, ne rétrécissons pas ses rêves". Nous ne pouvons qu'approuver : nous, citoyens français, faisons justement le rêve qu'après de longs mois d'inquiétude nos amis puissent sereinement mener leurs formations à terme.

            "Peu de pays au monde permettent à des citoyens nés à l'étranger, qui ont appris les valeurs de la République, de prendre les plus hautes fonctions de l'Etat". Par les hautes fonctions que vous occupez, vous avez le pouvoir d'influer sur l'avenir de nos amis. En levant l'OQTF à laquelle ils sont soumis, et en leur accordant un titre de séjour étudiant, vous pouvez permettre à ces jeunes nés à l'étranger, qui adhèrent aux valeurs de la République, de poursuivre leurs études en France.

 

            Nous tenons à porter à votre connaissance la mobilisation de plus de 800 lycéens, professeurs et membres du monde associatif ligérien jeudi 17 avril 2014. Les citoyens français moblisés ce jour-là portent un message : laissez ceux qui font preuve d'intégration étudier et travailler sans leur infliger la menace d'une expulsion.

 

                                                           Clara Dadole, élève au lycée Jean Monnet de Saint-Etienne, pour les élèves et les enseignants des comités de soutien à Fatos, Rahman et Mirush (lycée Jean Monnet et cité scolaire Mauriac Desgranges)

 

A lire et à signer sur Resf

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 14:23

http://soignerouexpulser.org/img/video.jpg

Aucun gouvernement jusqu'ici n'avait enfermé et expulsé autant d'étrangers malades. Les drames humains se succèdent. Aidez-nous à attirer l'attention de nos ministres sur cette situation dramatique qui s’est considérablement aggravée sous la Présidence Hollande.

Voir la vidéo

 

Envoyez tout de suite un tweet directement adressé aux ministres concernés pour leur rappeler que la situation est grave et mérite leur attention : Alertez un ministre

 

En France, un étranger gravement malade reste d'abord et avant tout un étranger. Chaque jour sur le terrain la même mécanique se met en place, réservant à nombre d'entre eux un traitement inhumain : déni de droits, interpellation, enfermement et expulsion vers des pays qui n'offrent aucune garantie d'accès aux soins.

En violation totale du droit à la santé, des milliers de personnes atteintes d'hépatite C, de diabète ou du sida vivent désormais sous la menace d'un retour forcé au pays. Retour souvent synonyme de condamnation à mort eu égard à la gravité de leur pathologie.

Pourtant, depuis 1997, un principe fort s’était progressivement imposé : soigner, plutôt qu’expulser une personne sans-papiers gravement malade, lorsqu’il est établi que sa pathologie ne pourrait être prise en charge dans son pays.

 

DEPUIS LA LOI DE 2011, LA SITUATION S'EST DÉGRADÉE

 

Aujourd’hui, ce principe est oublié. Cette évolution a été amorcée par la loi du 16 juin 2011 permettant des expulsions vers des pays où les traitements sont officiellement existants, sans se préoccuper de savoir si la personne pourra  « effectivement » y avoir accès. Malgré des instructions plus protectrices du ministère de la santé, cette loi reste souvent appliquée de manière restrictive.

Lors de la campagne présidentielle, François Hollande s’était engagé à rétablir la prééminence du droit à la santé. Il avait qualifié cette législation de « dangereuse et hypocrite ». Dangereuse, elle l'est incontestablement. En imposant aux malades une peur permanente de l'interpellation, elle les éloigne de soins indispensables à leur survie et pose même des problèmes de santé publique lorsqu’il s’agit de pathologies infectieuses. Hypocrite, elle l'est tout autant, car, elle n’a aucune incidence sur la régulation de l'immigration compte tenu du faible nombre de personnes concernées.

Au quotidien nos activités nous permettent de constater que la situation s’est dégradée. Les drames humains se succèdent, au terme d’un processus opaque masquant la réalité et l’ampleur du phénomène. Depuis la fin de l’année 2012, nous avons dû alerter les ministres de la santé et de l’intérieur sur plus d'une trentaine de situations de personnes gravement malades, pour tenter de faire cesser leur enfermement ou d’éviter leur expulsion.

Mais combien d'autres ont été expulsées sans que nous en soyons informés ? Combien d'entre elles sont mortes depuis, faute de traitement dans leur pays d'origine ? Personne n’est aujourd’hui en mesure de l’évaluer. La seule chose dont nous sommes sûrs, c'est qu'aucun gouvernement jusqu'ici n'avait enfermé et expulsé autant d'étrangers gravement malades.

 

LES MINISTRES PAS PRESSÉS DE FAIRE RESPECTER LE DROIT A LA SANTÉ

 

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 11:10

Un collectif lance une pétition pour la régularisation d’un réfugié arménien, ancien liquidateur de Tchernobyl.

 

Razmik Hakobyan est arménien, arrivé en France en 2007 avec son épouse et ses trois enfants, il y demande depuis une régularisation sans cesse refusée. Son histoire est celle d’un réfugié, persécuté dans son pays, venu chercher en France un asile qu’il n’a pas obtenu. L’histoire serait tristement classique si ne s’y mêlait pas l’héritage de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Car Razmik Hakobyan est un ancien « liquidateur » de Tchernobyl, un de ces hommes qui, en 1986, lors de l’explosion de la centrale nucléaire, a été envoyé pour confiner les ruines radioactives et limiter l’impact de la catastrophe. L’Arménie faisait encore partie de l’URSS et le jeune homme exerçait son service militaire. On l’a envoyé dans les ruines, vêtu d’une « simple combinaison, un masque, des gants », explique-t-il au journal Midi libre. Deux mois à charrier et à enterrer les débris radioactifs. Aujourd’hui l’un des rares liquidateurs survivants, il souffre de lourds problèmes de santé.

Traîner sa maladie de l’Arménie à la France

Rentré en Arménie, dans un pays nouvellement indépendant, il exerce comme caméraman pour une petite télévision, filme les actualités. Depuis un reportage sur une manifestation, qui lui vaut d’être enlevé par un groupe « para-policier » et séquestré pendant plusieurs jours, Razmik Hakobyan explique être persécuté. Ce qui lui fait prendre, avec sa famille le chemin de l’exil. Géorgie, Pologne, Ukraine, un voyage de plusieurs années le mène en France où il est envoyé en Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada), à Béziers.

Quatre années de bataille administrative pour se voir refuser le statut de réfugié, toute demande de régularisation rejetée. Il faut dire que l’Arménie fait partie de la liste des « pays sûrs » déterminée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, et aux yeux de l’administration, les allégations de Razmik Hakobyan ne sont pas prouvées.

Aujourd’hui, la famille, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, vit chez ceux qui acceptent de l’héberger, des membres du Collectif de défense des sans-papiers de Béziers.

 

Lire la suite sur Politis

 

Signez la pétition

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