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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 20:37
Contre l'enfermement des étrangers
et la remise en cause des droits fondamentaux
en France et en Europe

Rassemblement
et conférence de presse
Le samedi 7 février à 15 h Place Saint-Michel

A proximité du centre de rétention de Paris - Cité

• Partout en Europe et de plus en plus souvent aux frontières de l’Europe, une logique concentrationnaire se développe pour empêcher ou freiner la circulation de ceux des migrants qui viennent chercher sur ce continent un refuge ou un avenir meilleur : les moyens pour prendre en charge ces migrants, parmi lesquels figurent de nombreuses familles avec enfants, et leur venir en aide sont diminués ou supprimés ; dans les zones d’attente, les quelques centaines de mineurs qui arrivent chaque année sont traités avec la même dureté que les adultes…
L’adoption de la « Directive de la honte » le 18 juin 2008 fait craindre que la logique d’harmonisation par le bas qui est trop souvent celle de l’Union européenne aboutisse partout à l’allongement des temps de rétention et à l’amoindrissement des possibilités de recours.

• En France le ministère de l’immigration se glorifie d’avoir arraché à leur vie dans ce pays près de 30 000
étrangers pour les reconduire aux frontières de la métropole et autant aux frontières de l'Outre-mer
(principalement de Mayotte et de la Guyane). Il ne cesse de construire de nouvelles « prisons pour
étrangers », dont certaines prévoient l’accueil des mères de famille et de leurs enfants. De fait, les enfants
sont de plus en plus nombreux à passer par l’angoisse et le traumatisme de l’enfermement.
Sous prétexte de garantir l'accès à l'asile, le Règlement européen « Dublin 2 » empêche des milliers d'exilés de demander une protection dans l'UE, multipliant les « entonnoirs » et toutes sortes de camps notamment en Grèce, en Italie, en Europe orientale et dans le nord-ouest de la France, et condamnant ces exilés à des errances sans fin.
Pire, un décret fait de la défense des étrangers un marché : Il met en cause, par un appel d’offres, l’exercice des droits fondamentaux des étrangers, en réduisant de fait les possibilités d’action des associations qui assuraient jusqu’à présent l’information et la défense des retenus dans les centres de rétention, et en remettant en cause la possibilité d’un regard d’ensemble de la société civile sur ce qui se passe à l’intérieur.

Pourtant ces étrangers ont été privés du droit au séjour, arrêtés suite à un contrôle d’identité ou routier,
interpellés au guichet d’une préfecture, appréhendés sur leur lieu de travail ou à leur domicile, qu’ils aient vécu un an ou quinze ans en France. Privés de liberté, séparés de leurs famille, leurs études interrompues pour les plus jeunes, ils partiront avec une valise et quelques euros en poche, séparés au mépris de toute humanité de leurs amis et relations et surtout de leurs proches qui survivront comme ils pourront…
Nous ne pouvons accepter cette logique répressive qui multiplie les atteintes aux droits que la France et l’Europe se devraient de faire respecter au nom des conventions internationales qu’elles ont ratifiées, qu’il s’agisse de la liberté d’aller et venir, du droit à la protection contre les persécutions, du droit à la vie privée et familiale, du droit à la santé ou des droit des enfants.

A l'appel de Migreurope, RESF, CIJ, Gisti...
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 20:35

DJESSY, 12 ANS EN GARDE A VUE A ROISSY AVEC SA MAMAN (2 AUTRES ENFANTS) ET UNE AMIE (4 ENFANTS)

Monsieur Sarkozy fait faire de plus en plus fort à la police !

Djessy a 12 ans, elle est congolaise. Elle était élevée à Brazzaville par sa grand-mère. Mais cette dernière, vieillissante et malade, ne pouvait plus s'occuper d'elle. Le père de Djessy ayant disparu, elle est envoyée au Bénin, chez un oncle, il y a 4 ou 5 mois.

Hier soir, Félicité, la mère de Djessy (qui est en situation régulière) reçoit un coup de fil de l'oncle lui disant qu'il place l'enfant dans un avion pour Paris (avec un passeport bricolé, peut-on supposer). Pour aller la chercher Félicité (qui n'est pas en très bonne santé) se fait accompagner d'une amie.

A l'arrivée, à 6h du matin, l'enfant (12 ans !), sa mère et l'amie sont interpellées et placées en garde à vue.

On en est là à l'heure où nous écrivons. On peut supposer que l'argumentation du gouvernement pour justifier l'injustifiable sera qu'on ne peut pas laisser entrer tout le monde, même les enfants, avec des faux papiers. Peut-être, mais la bonne question est à poser en amont : la politique de refus systématique du regroupement familial et des visas pour « freiner l'immigration familiale » aboutit à placer les familles dans des situations impossibles. Comment laisser les enfants au pays, livrés à eux-mêmes, réduits à l'indigence, dans des pays pauvres. Les familles font ce que tout le monde tenterait à leur place : sauver les enfants en les faisant rejoindre leur père ou leur mère dans le pays où ils vivent.

C'est ce qu'avait fait Williana (jeune congolaise internée quatre jours en zone d'attente pour avoir possédé un faux passeport), c'est ce qu'a peut-être fait l'oncle de Djessy. C'est illégal, sans doute mais c'est parfaitement légitime. Quand les lois placent les gens dans l'obligation de les enfreindre, c'est que les lois sont mauvaises et qu'il faut les changer.

En attendant, les victimes de ces lois iniques sont Djessy en garde à vue à l'âge de 12 ans, sa mère, ses deux autres enfants (Prince, 6 ans, et Lisa, 3 ans), Regina, l'amie embarquée dans cette histoire de fous malfaisants et ses quatre enfants pour l'heure privés de leur mère.

Il faut que ça cesse ! Que Djessy, Félicité et Régina soient immédiatement libérées. Et que les textes qui engendrent ces situations soient abrogés au plus vite.

Pour celles et ceux qui voudraient faire savoir aux autorités tout le bien qu'ils pensent de ces faits, rester correct, pas d'injures, pas de diffamation. D'autre part, préfectures et ministères mettent en place des filtres pour éjecter les messages qui pourraient leur déplaire : pour tenter de les contourner, faire des fautes (libreté au lieur de liberté), ou écrire les noms a v e c  u n  e s p a c e

Si vous êtes un'e) habitué'e), vous pouvez avoir été mis en liste noire. Pas d'autre moyen que de faire envoyer par quelqu'un d'autre ou le fax ou encore le téléphone de vive voix.

Ministère de la rafle et du drapeau

Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00  Standard 01 77 72 61 00

Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr

Secrétaire général : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

fax :  01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 

Ministre eric.besson@iminidco.gouv.fr

Matignon  :

http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire


Elysée fax : 01 47 42 24 65

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 23:08

Après plusieurs reports, le procès du "4 juin" ( c'est-à-dire des inculpés de la manif du 4 juin à Montreuil), est fixé :

Soyons nombreux le vendredi 23 janvier pour le procès des inculpés 
à 13h au tribunal de Bobigny,
 m° Bobigny Pablo Picasso

« Les contrôles d'identité ont régulièrement lieu dans les stations de métro, aussi bien tôt le matin lorsqu'on part travailler, qu'en fin d'après-midi lorsqu'on revient au foyer. Petit à petit, les contrôles se sont multipliés autour du foyer et plus récemment, près de la cabine téléphonique où nous allons téléphoner lorsque nous souhaitons avoir plus d'intimité – il y a le téléphone au foyer mais nous ne pouvons pas nous isoler des autres habitants. Le 4 juin, vers 17h, il y a eu deux contrôles, l'un d'eux a été effectué sur une personne qui était dans la cabine téléphonique. Ces deux personnes ont été conduites au commissariat de Montreuil. Nous avons alors décidé d'aller manifester devant le commissariat afin de faire libérer nos camarades. (...) Alors que nous étions rassemblés devant, des policiers sont sortis et ont commencé à nous pousser contre le mur, à nous frapper et à utiliser des gaz lacrymogènes.. »

Un habitant du foyer Rochebrune

Quand Montreuil s'embras(s)e

Le 4 juin, avant, pendant et après

Cela faisait plus d'un mois qu'avaient lieu chaque mercredi, à l'initiative d'habitants de Montreuil se réunissant en Assemblées pour « s'organiser contre les expulsions », des manifs autour des foyers de travailleurs immigrés dans les quartiers de Montreuil. Rochebrune, Bara, Centenaire, Grands-Pêchers, ces moments étaient l'occasion pour des habitants des foyers et des voisins de crier leur refus des arrestations de sans-papiers qui venaient les toucher à l'entrée même de chez eux. L'ambiance était joyeuse, mais déterminée, on gueulait des slogans : "Arrêt des rafles de sans-papiers, policiers hors de nos quartiers", on brandissait des panneaux : "Avec ou sans papiers, la rue est notre territoire", on tapait sur des casseroles pour se faire entendre de tout le monde, briser le silence de ces arrestations.

Arrêt des rafles de sans-papiers, policiers hors de nos quartiers 

Le mercredi 4 juin, moins d'une heure avant le départ de la manifestation prévue dans le quartier du foyer Rochebrune, un sans-papier est arrêté à proximité du foyer. La  manifestation se rend devant le commissariat et bloque la rue avec une banderole « Liberté de circulation ». Très rapidement, plusieurs dizaines de flics sortent du commissariat, chargent, tapent sur tout ce qui bouge et arrêtent huit manifestants – dont trois sont sans-papiers. Ils sont placés en garde-à-vue.

Loin de se disperser, le rassemblement devant le commissariat ne cesse de grossir pour exiger la libération de tous les arrêtés, les rues alentour sont bloquées, des feux de poubelles allumés et entretenus pendant des heures. Les flics chargent à plusieurs reprises et arrêtent un manifestant qui filmait les attaques policières. Il est placé en garde-à-vue pour violence sur agent et sera libéré le lendemain matin - jugé le 12 novembre, il écopera de 1000 euros d'amendes.

Vers 1h du matin, les manifestants « avec-papiers » arrêtés pendant la première charge pour "violence en réunion" et "attroupement armé" (des casseroles, en l'occurrence) sont libérés ; seuls les trois sans-papiers sont inculpés dpour ces soi-disant violences, et pour séjour irrégulier. Ils sont gardés à vue deux jours,  puis libérés en attente de leur procès qui aura lieu le 28 novembre.

Après le 4 juin, les arrestations pour séjour irrégulier dans Montreuil diminuent sensiblement. Moins d'appels sur le numéro d'urgence, moins de pression dans les rues selon des habitants des foyers. Le 22 juin l'incendie et la destruction du CRA de Vincennes sonnent l'accalmie temporaire des arrestations de sans papiers en Ile-de-France, au moins pendant l'été. Partiellement reconstruit le centre de rétention de Vincennes est prêt à reprendre sa fonction carcérale le lundi 10 novembre. Le lendemain, à la suite d'un rassemblement devant le centre de rétention, une manifestation bloque la circulation de l'A4 pendant une demi-heure aux cris de "liberté pour les inculpés de Vincennes", "solidarité avec les sans-papiers", "destruction des centres de rétention".

À Montreuil, les arrestations ont repris : le 29 octobre, contrôle de flics aidés des agents de la RATP dans les bus à la mairie ; le 13 novembre, sous la conduite des gendarmes, contrôles d'identité à la croix de Chavaux. 

Avec ou sans papiers, la rue est notre territoire

Après le 4 juin, pourquoi les flics n'ont-ils pas poursuivi en justice les manifestants en « situation régulière » ? Pour dissuader les sans-papiers qui protestent directement contre la politique de rafle ? Pour diviser ceux qui protestent ? A travers l'organisation de manifestations régulières – dans les quartiers des foyers comme devant le commissariat –, de réunions dans les foyers de travailleurs immigrés et la mise en place d'un numéro d'urgence, l' « Assemblée contre les expulsions » a créé une visibilité des rafles aux yeux de plus en plus d'habitants de Montreuil, des liens entre des personnes (avec ou sans papiers) voulant lutter directement contre les rafles, ainsi qu' une tension régulière dans la rue contre les arrestations. Et c'est sans doute non seulement avec cette tension dans la rue mais aussi avec ces solidarités quotidiennes que les flics ont voulu en finir; en frappant dans le tas et en chargeant juridiquement les seuls sans-papiers.


Le 4 juin, ils ont voulu dissuader les sans-papiers de se réapproprier la rue,

ils ont voulu briser les solidarités. 

Nous continuerons à nous opposer aux rafles, à nous rassembler,

à tisser les liens qui permettent d'enrayer la machine à expulser.

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 13:23
A Orléans le samedi 17 janvier
« Jeunesse sans papiers, jeunesse volée,
ça suffit ! La loi doit changer ! »


RESF lance la campagne nationale autour des jeunes majeurs « sans papiers ».
Ces jeunes scolarisés vivent comme tous les autres jeunes. Ils ont les mêmes aspirations, les
mêmes rêves d'avenir. Mais à 18 ans, ils se retrouvent « sans papiers » et menacés d'expulsion, du fait
d'une loi injuste, inacceptable qui doit changer ! ».



Orléans - Salle Eiffel à partir de 15h 
(le plan d'accès à la salle est fourni sur demande idem pour hébergement)

Avec des délégations de jeunes majeurs venus de différentes régions
de France, et en présence de Emmanuel TERRAY,
lancement de la campagne nationale :
« Jeunesse sans papiers, jeunesse volée, ça suffit ! La loi doit changer ! »

    Des jeunes majeurs d'Orléans et d'autres villes de France se réuniront ensemble pour la première fois. 
    Des délégations de Lyon, Marseille, Montpellier, Apt, Bordeaux, Tours, Bourges, Paris et Région parisienne, sont déjà annoncées présentes. 
    Toutes les autres sont bienvenues !

    Cette réunion posera les bases d'une réflexion sur les problèmes rencontrés par les jeunes majeurs
« sans papiers ». 
    Ils commenceront à élaborer leurs cahiers de doléances pour aboutir aux Etats Généraux
des Jeunes Majeurs Sans Papiers, au printemps 2009 . 
    Cette rencontre sera également filmée par Pierre CORMAN, pour la réalisation d'un court métrage.

    RESF45 invite tous les lycéens, étudiants, enseignants, éducateurs, parents d'élèves et
citoyens à venir participer à cette réunion débat. L'avenir de ces jeunes nous concerne tous. Avec
eux, nous pouvons montrer que rien n'est inéluctable.
Nous pouvons dire ensemble que nous n'approuvons pas les lois qui sont votées en notre nom.

Programme de la journée :
15h : Accueil des délégations.
15h15 : Petits films réalisés par les délégations pour préparer la rencontre et lancer le débat
A partir de 15h30 :
Débats, discussions, élaborations de propositions autour des points suivants :
- Construire des collectifs de jeunes majeurs : présentation du fonctionnement du collectif jeunes
majeurs de Lyon.
- Se faire connaître dans son établissement scolaire quand on est jeune « sans-papiers » : quel
intérêt ?
- Etudier ici, être lycéen, apprenti, étudiant : quelles filières, quels parcours ?
- Choisir son avenir : où ? Quand ? Comment, avec qui ?
- Vivre ici : avec quel titre de séjour ?
- Les luttes pour le retour des expulsés.
17h30 :
Synthèse de l'après-midi et conférence de presse.
Cette synthèse sera faite en présence des élus, des marraines et parrains et de la presse.
Les doléances ainsi exprimées feront l'objet d'un appel à tous les lycéens et étudiants de France,
pour préparer les Etats Généraux des Jeunes Majeurs Sans Papiers du printemps 2009.

A partir de 19h :
Soirée festive avec repas et musique.
Cette soirée sera l'occasion de fêter la régularisation du « groupe des 26 ex-mineurs isolés » du Loiret !

Comme vous le voyez ça sera dense et nous vous y attendons nombreux !

François (pour le RESF45)
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 21:20
Il y a une heure, Ahmed a été libéré du centre de rétention de Bordeaux. C'est tout simplement incroyable puisqu'il lui restait entre 13 jours minimum de rétention.
 
Tout le monde s'est mobilisé et en moins de deux jours il y a déjà 887 pétitions sur le site, des dizaines de pétitions papiers, des centaines de tracts distribués dans et à la sortie des lycées. Des lycées voire même des profs qui ne savaient pas qu'un gosse de 18 ans pouvaient se retrouver enfermé pour une absence de document.
 
Les lycéens étaient très mobilisés et très remontés et aujourd'hui jour de reprise des manifestations lycéennes, les lycéens bordelais ont dérouté leur parcours pour manifester devant le centre de rétentien et pour soutenir Ahmed.
 
Demain, il était prévu un rassemblement devant le CRA qui sera probablement maintenu par solidarité pour les autres retenus.
Une demande d'audience en préfecture avait été faxée hier et a été déposée cet après-midi par des élus.
 
Au final, un gros soulagement, une incroyable surprise et un énorme merci pour tous eux et celles qui se sont mobilisés sur le réseau et de toute la France.
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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 21:24
Ahmed AOUDI, élève en seconde professionnelle au lycée Jacques Brel à Lormont a été placé, samedi 3 janvier 2009, en Centre de Rétention Administrative de Bordeaux parce qu’il n’a pas de papiers.

Il a été amené menotté du CRA au tribunal pour être condamné à être maintenu 15 jours au CRA (renouvelables une fois avant une expulsion vers son pays d’origine). Quel crime a-t-il commis à 18 ans ? Celui de n’avoir pas de papiers ? Pourtant il en a demandé : refusés !

Sa place n’est pas au centre de rétention : à 18 ans on ne vit pas enfermé d’autant plus qu’Ahmed est asthmatique et il ne supportera pas sa condition de détenu.

Sa place est en classe et il a le droit de poursuivre sa formation au lycée. *En Gironde c’est la première fois qu’un élève est placé en CRA, jusque-là les élèves pouvaient continuer leur scolarité.*

Alors ne laissons pas faire !

Que les droits de nos élèves soient sauvegardés !

Qu’Ahmed revienne en classe !

La pétition est en ligne sur le site du resf33 :
http://resf33.free.fr/spip.php?article345


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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 10:03

Une délégation française doit se rendre à Bamako le 7 janvier pour tenter d'imposer au gouvernement malien la signature de l'accord franco-malien dit de  "gestion des flux migratoires". Il s'agit en réalité de permettre à la police française d'expulser les Maliens (et d'autres !) de façon plus expéditive encore.

Cela fait plusieurs fois que la France tente d'imposer cet accord... impopulaire au Mali et encore plus dans la diaspora malienne. La mobilisation de l'opinion malienne, au Mali mais aussi en France avait convaincu les autorités maliennes de refuser cet accord. Il est encore temps d'aider le Mali qui avait vaillamment résisté jusqu'alors à ne pas céder aux pressions très appuyées d'Hortefeux.

Il faut que toutes les associations maliennes en France soient alertées  ainsi que les journaux et les sites. Chaque malien peut, s'il le souhaite, interpeller son consulat et faire connaître son opinion.

Il est enfin possible à la population française de manifester sa solidarité avec le Mali pour le cas où il refuserait de plier devant le gouvernement français. Cela doit être fait avec courtoisie et dans le respect de l'indépendance du Mali. Ci-joint un modèle de lettre dont on peut s'inspirer.

 

1) Plus d'informations dans Libération :

http://www.liberation.fr/societe/0101308948-hortefeux-veut-un-accord-avec-le-mali-pour-expulser-a-l-aise

2) Lettre a envoyer au consul du Mali ci-dessous et sur le site RESF  http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article17207

3) Ci-dessous communiqué commun Cimade-AME

 

 

2 janvier 2009

Monsieur le Consul du Mali,

Selon des informations confirmées par le quotidien Libération du 2 janvier, il semble qu'une importante délégation française doive se rendre à Bamako le 7 janvier prochain afin de tenter une nouvelle fois d'arracher aux autorités maliennes la signature de l'accord dit « de gestion concertée des flux migratoires ».

Sans prétendre le moins du monde peser sur la décision du gouvernement malien, nous tenons par votre intermédiaire à faire savoir aux autorités et au peuple maliens qu'une partie importante de la population française, celle qui est aux côtés des familles et des jeunes maliens présents en France et dans nos écoles, aux côtés des travailleurs en lutte pour la reconnaissance de leur travail et de leur dignité, ne se reconnaît pas dans la politique de lutte contre l'immigration du gouvernement français que reflète ce projet d'accord.

Même baptisé « gestion concertée des flux migratoires », le texte proposé à la signature de votre gouvernement est de même nature que celui déjà imposé à plusieurs gouvernements africains : son objectif unique est de rendre plus difficile le séjour des ressortissants maliens en France et de rendre leur expulsion plus expéditive. Le reste n'est qu'habillage.

Les contreparties offertes au Mali sont dérisoires : 1500 régularisations quand on estime que des dizaines de milliers de travailleurs maliens sont établis en France, apportant à leur pays une aide autrement efficace que celle, officielle, des pays riches.

Au-delà des grands mots dont le texte regorge, l'aide au développement promise à votre pays est illusoire : le budget 2009 du ministère de l'immigration a été amputé de 11,6% et le ministre a d'ores et déjà rendu ses arbitrages : les crédits consacrés à l'aide au développement seront sacrifiés, ceux affectés aux expulsions seront augmentés. Nous préfèrerions ‑et de loin !‑ que les sommes allouées à la traque des sans papiers et à leur expulsion (20 000 € à chaque fois !) soient investies réellement dans des actions utiles au développement. Nous sommes de même consternés d'apprendre qu'une partie des crédits rangés dans l'aide au développement sont en réalité consacrés à préparer les services de police des pays d'origine des immigrés… à collaborer à la lutte contre l'immigration ! Ce n'est pas notre conception de l'amitié entre les peuples !

Quelle que soit la décision que prendra en définitive votre gouvernement, nous tenons à faire savoir au peuple malien que des pans entiers de la société française désapprouvent la politique migratoire du gouvernement français, ses discriminations envers les « immigrés extra-européens », sa pratique des test ADN, les attentes humiliantes aux portes des consulats de France pour obtenir des visas et à celles des préfectures pour solliciter des titres de séjour, son arrogance et sa brutalité, ses objectifs chiffrés, à l'unité près, en matière d'expulsion. Tout cela nous fait horreur et honte.

Sachez, Monsieur le Consul, que si le Mali continuait à refuser de plier et de se soumettre aux pressions du gouvernement français, il trouverait la solidarité et l'estime d'une grande partie de la population de ce pays.

Nous vous prions, Monsieur le Consul, d'agréer l'expression de nos salutations respectueuses et celle de notre amitié pour le peuple malien.

 

 

CONSULAT  GENERAL DU MALI   64, rue Pelleport  F - 75020  PARIS

Téléphone: 01 48 07 85 85  Télécopie:   01 48 07 07 39    Pas d'email. 

Bordeaux Consulat Honoraire Adr. : 29, allées des Chartes 33000 Bordeaux

Tél : 05.56.00.82.82  Fax : 05.56.81.51.76

 

Lyon Consulat honoraire Adr. : 8, rue du Professeur Grignard 69007 Lyon

Tél : 04.78.72.96.99 Fax : 04.72.72.96.99

 

Marseille Consulat Honoraire Adr. : 47, rue de la Paix - 13001 Marseille

Tél : 04.91.33.76.30 Fax : 04.91.54.19.91

 

 

COMMUNIQUE CIMADE-AME

RISQUE DE SIGNATURE IMMINENTE DE L'ACCORD DE GESTION CONCERTEE DES FLUX MIGRATOIRES ENTRE LA FRANCE ET LE MALI

Des informations concordantes à Paris indiquent qu'une délégation du ministère de l'Immigration se rendrait à Bamako le 7 janvier afin de finaliser l'accord de gestion concertée des flux migratoires entre la France  et le Mali. La signature de cet accord, initialement prévue le 25 novembre à Paris, n'avait pu se concrétiser en raison d'une importante mobilisation de la société civile malienne.

Cet accord, tout comme les autres accords de ce type signés par la France, a pour objectif d'inciter les autorités maliennes à coopérer en matière de lutte contre l'immigration illégale, en facilitant la délivrance des  laissez-passer qui permettent l'expulsion effective des maliens en situation irrégulière en France.

En échange, le gouvernement français promettrait des possibilités très limitées de migration légale et d'aide au développement qui figurent déjà, pour l'essentiel, dans les dispositifs de droit commun.

Le Mali étant un important pays de transit, il est à craindre que les clauses de réadmission contenues dans cet accord permettent également le renvoi au Mali de ressortissants de pays tiers.

L'Association Malienne des Expulsés (AME) et La Cimade estiment négative la signature de tels accords et espèrent que le gouvernement malien saura, une fois de plus, résister à ces pressions.

Les deux associations appellent la société civile en France et au Mali à se mobiliser pour faire respecter les droits fondamentaux des migrants et rejeter un tel accord auquel ni le Mali, ni les maliens n'ont intérêt. Les travailleurs migrants, qu'ils aient ou non des papiers, contribuent en effet à l'enrichissement du Mali comme de la France.

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 09:04
Roselyne est menacée d’expulsion car la préfecture vient de refuser le renouvellement de son titre de séjour.
Signez la pétition !

Entrée en France en 1998 à l’âge de 15 ans, elle a terminé ses études à Paris et depuis, elle a toujours travaillé dans l’aide aux personnes, que ce soit à domicile ou dans le milieu hospitalier.
Les professeurs qui l’ont connu il y a une dizaine d’années la soutiennent.
Au CHROrléans, les équipes de gériatrie et de la crèche qui accueille son fils de 15 mois sont solidaires de son combat.
Depuis qu’elle est en France, elle a construit sa vie ici.
Elle y est parfaitement intégrée avec son compagnon et son fils

Que cherche la préfecture en voulant renvoyer en Centrafrique, Roselyne âgée de 25 ans, mère d’un petit garçon de 15 mois, entraînant de fait une séparation avec le père de son fils ?
La préfecture du Loiret peut revenir sur sa décision et régulariser Roselyne sans attendre que Tribunal Administratif se prononce.
Nous, soussignés, soutenons Mme Roselyne Yoro dans ses demandes de régularisation et de maintien au travail.

Signez la pétition ICI 
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 21:49
Madame BRAHIMI est arrivée en France le 16 juin 2003. Elle était mariée avec Mr BRAHIMI Faiz de nationalité française. Elle a rejoint son conjoint français et avait naturellement un titre de séjour vie privée et familiale. Depuis son arrivée en France, elle a toujours exercée une activité professionnelle. Elle était embauchée à temps plein.

Depuis les époux ont divorcé mais le jugement n’est pas encore prononcé. La préfecture profite de cette séparation pour refuser de renouveler le titre de séjour de Madame BRAHIMI sans tenir aucun compte de sa vie familiale : Mme BRAHIMI n’a pratiquement plus de famille au Maroc, la plus grande partie de sa famille vit en France et dispose de la nationalité française.

Ses neveux et sa famille, des Français donc, écrivent :

« Nous tenons énormément à elle car elle constitue un pilier dans notre famille et pour être sincère nous ne pouvons envisager nos vies sans sa présence à nos côtés dans notre pays la FRANCE !!! »
 
Cette femme appréciée de tous,  dans le domaine professionnel, dans son entourage ou encore dans le voisinage, a été arrêtée comme une criminelle et enfermée au centre de rétention de Lyon le 11 décembre 2008, puis assignée à résidence en attendant son expulsion.

On voit encore une fois la distance entre le discours lénifiant du ministre, par exemple dans le journal Le Monde le 24 avril 2008 : « Depuis dix mois, je n’ai cessé de demander aux préfets, sur l’ensemble du territoire national, que la situation individuelle de chaque personne étrangère soit examinée de manière plus attentive. Dans l’immense majorité des cas, aucune dimension – sanitaire, sociale, familiale, économique – n’est ignorée. » et la réalité des décisions prises sous la contrainte des chiffres à atteindre et si possible à dépasser.


Pour que Madame BRAHIMI obtienne les papiers qu’elle n’aurait jamais dû voir remis en question, écrivez, faxez, mailer à :

Préfecture

rue du 30ème régiment d’infanterie
boîte postale 2332
74 034 Annecy cedex
 
Fax : 04.50.52.90.05  prefecture.haute-savoie@haute-savoie.pref.gouv.fr

Préfet : michel.bilaud@haute-savoie.pref.gouv.fr

Secretaire général : jean-françois.raffy@haute-savoie.pref.gouv.fr

Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet : philippe.bart@iminidco.gouv.fr
Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et
geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr
 à Matignon  :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 21:25

...pour Nver Mkrtchyan, jeune arménien de 19 ans

Né le 18 mais 1990 en Allemagne, mais de parents arméniens, déboutés du droit d'asile, Nver vit

en France depuis quelques années, il a été scolarisé au lycée professionnel D'Arsonval de Joué-les-Tours (37), en CIPPA,  jusqu'en juin 2008 et parle maintenant très bien le français.   Depuis qu'il a 18 ans, Nver se retrouve sans titre de séjour.  Il a été parrainé par RESF-Joué-les-Tours à la mairie de cette ville le 13 juin 2008.

En se rendant à un match de foot il y a un mois, il a été arrêté suite à un contrôle policier, mis en rétention au LRA de Tours, puis transféré au CRA (Centre de Rétention Administratif) du Mesnil-Amelot. Nver, depuis son arrestation a fait confiance aux  autorités françaises, et craint qu'une médiatisation ne le desserve. Sa place est aujourd'hui réservée pour un vol vers l'Arménie  vendredi 12 décembre, vers un  pays qu'il ne connait pas,  où personne ne l'attend, où il n'a jamais vécu !

Toute sa famille proche vit en France, c'est ici qu'il a toutes ses attaches. Sa soeur âgée de 24 ans a un titre de séjour. Elle est depuis peu maman.

Sa mère, Anaït  Mititchyan, est actuellement sous le coup d'une OQTF (Obligation à quitter le territoire français), mais qui n'a pas été mise à exécution.

Son père Mr Mkrtchyan a un titre de séjour "étranger malade".

 

Le seul pays de Nver, c'est la France, il a le droit de vivre ici, avec sa famille et avec son amie,  il doit pouvoir reprendre ses études ici s'il le souhaite. C'est ce que demandent ses camarades du lycée d'Arsonval dans une pétition qu'ils ont envoyée au centre de rétention. C'est ce que demande l'Association des Arméniens du Centre. M. Hortefeux se glorifie d'une politique juste, ferme, équilibrée, pourra-t-il aussi s'honorer d'avoir de cette manière déraciné Nver, si nous le laissons faire ?

 

Pour le moment, il semble que l'Arménie n'ait pas encore délivré le laissez-passer. Il est encore temps de convaincre  l'ambassade de laisser Nver vivre en France.


Ambassade d'Arménie en France.
01.42.12.98.02/01.42.12.98.02 - fax: 01.42.12.98.03 - 
ambarmen@wanadoo.fr

 

Préfecture d'Indre et Loire

Préfet : M. Patrick SUBREMON

patrick.subremon@indre-et-loire.pref.gouv.fr

Standard  préfecture : 02 47 33 10 10           

Fax : 02 47 64 04 05

 

Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 

Standard 01 77  72 61 00

Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr

Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

Directeur de cabinet : philippe.bart@iminidco.gouv.fr

Directeur adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr

Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et

geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr

Matignon  :  http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

 

 

La mobilisation a fait reculer plusieurs fois le couperet des expulsions : merci à toux ceux qui se sont mobilisés pour

-         la famille Aidel  et leurs enfants Isak et Zakaria : après une forte mobilisation locale,  les préfets des 78 et 92 " ont réexaminé favorablement le dossier" de la famille qui va être régularisée. Leçon évidente de cette affaire et des autres : on ne tape jamais assez fort assez tôt !!!  

-         Didi Samb, (le père de deux enfants placés à l'ASE mais dont il est seul à s'occuper  et qui devait être expulsé à sa sortie de prison) a été   libéré le 3 décembre  par la cour d'appel du JLD de Paris.

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