Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
  • : Blog du Collectif Fontenay pour la Diversité - RESF Fontenay-sous-Bois
  • Contact
13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 14:45

Elles avaient occupé la place centrale de Clermont-Ferrand en septembre dernier car l'ANEF, l'association qui gère le logement d'urgence ne pouvait plus payer leur hébergement en hôtels. Après un long bras de fer administratif, elles avaient retrouvé un toit au 77 de la rue Anatole France.

 

Vendredi  8 novembre une partie d'entre elles ont reçu un courrier leur signifiant que dès mardi leur prise en charge serait remise en question, que le 115, le service d'appel téléphonique d'urgence chargé de trouver des lieux d'hébergement pour les sans abris allait reprendre le processus de rotation, à savoir pouvoir les changer d'adresse chaque semaine.

 

Finalement c'est une situation intermédiaire qui est proposée, les familles logées au 77 rue Anatole France resteront sur place mais devront appeler le 115 chaque semaine pour en avoir confirmation.

 

Lire sur France 3

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 22:34

Les lycéens parisiens engagés contre les expulsions d'élèves sans-papiers tenaient une assemblée générale ce mardi. Agitée et passionnée, la réunion a souligné toutes leurs interrogations sur les suites à donner au mouvement.

Ils en ont assez de passer pour des «branleurs» tout juste bons à «sécher les cours». Régulièrement, ils se lèvent à cinq heures du matin pour organiser le blocus de leurs lycées. Les journées se terminent tard le soir, entre les réunions et les préparatifs des manifestations. Leur objectif : obtenir, après les affaires Léonarda et Khatchik, le vote d’une loi interdisant l’expulsion de jeunes sans-papiers scolarisés.

Il est 18h45 ce mardi quand les représentants du Mouvement interlycéen indépendant (MILI) se séparent, après quasiment trois heures d’assemblée générale dans une salle du XIe arrondissement de Paris. Les débats ont été agités, passionnés. Comment relancer un mouvement démarré avant les vacances de la Toussaint ? Quels modes d’action adopter ? Comment se positionner face aux syndicats lycéens et aux partis politiques ? Autant d’interrogations qui peuvent diviser, voire énerver, la soixantaine d’élèves réunis.

La présence d’un journaliste dans la salle fait débat. Soumise au vote, la proposition est retenue. Une jeune fille attaque d’emblée : «Il ne faut pas se le cacher, la mobilisation est en train de s’essouffler.» Une majorité des présents reconnaît que les blocus des établissements deviennent inefficaces, voire contre-productifs. La préparation du bac, les gros yeux des parents, la météo pluvieuse… voilà les raisons avancées de la démobilisation. Ce mardi, ils étaient un millier environ à manifester dans Paris, contre près de 10 000 avant les vacances.

 

Lire la suite sur Libération

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 11:37

A Montauban, des enfants de migrants africains et syriens qui fréquentent les écoles sans y être inscrits n'ont pas le droit de manger à la cantine. Selon RESF, 30 enfants sont concernés. La mairie de Montauban renvoie la responsabilité de la situation sur l'Education nationale.

Depuis le début de l'année, des enfants de parents sans papiers n'ont pas le droit d'aller à la cantine dans les écoles de Montauban. 30 selon RESF (réseau éducation sans frontière) et 13 selon la mairie, rapporte La dépêche du midi. Ces enfants, originaires d'Afrique ou de Syrie, fréquentent les écoles de la ville sans y être inscrits, mais ils ne peuvent pas s'installer à la cantine avec leurs camarades, ni accéder à la garderie ou aux activités périscolaires.

 

Une enseignante explique que ces enfants ont le droit d'être dans l'école "uniquement quand l'enseignant est présent. C'est-à-dire qu'ils peuvent rentrer dans l'école 10 minutes avant le début des cours et à la fin des cours, il faut qu'ils sortent vite". "Pour la mairie, ils n'existent pas", estime cette enseignante.

 

Lire la suite sur France Info

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 19:19

La France s’est cette semaine prise de passion pour le droit des étrangers, ce qui ne peut que me réjouir, tant cette discipline est largement ignorée du grand public, ce qui, nous allons le voir, est parfois mis à profit sans la moindre vergogne par nos dirigeants pour se défausser de leurs responsabilités.

 

Afin de vous éclairer et de vous permettre de vous faire une opinion étayée sur cette affaire, qui est d’une banalité affligeante pour tout avocat en droit des étrangers, voici les faits tels que j’ai pu les reconstituer, ce que dit la loi, et, ce qui est toujours les plus intéressant dans ce type d’affaire médiatisée, ce qu’elle ne dit pas, et enfin, car on est chez moi, mon avis, que vous n’êtes pas obligé de partager ni même de lire.

 

Leonarda est une jeune fille de 15 ans, scolarisée dans le joli département du Doubs, en France-Comté. Elle n’est pas, d’un point de vue juridique l’héroïne de cette affaire, mais plutôt une victime collatérale. Le vrai protagoniste est son père, Resat D….

 

Resat D… donc est né au début des années 70 (1973-1974 semble-t-il) au Kosovo, dans une famille Rrom.

 

Lire la suite sur Journal d'un avocat

http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/10/20/L-affaire-Leonarda

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 12:39

SOCIETE - «On est débordés, on ne peut plus en accueillir», explique le président (UMP) du Conseil général...

Le président UMP du conseil général du Loiret, Eric Doligé, a publié jeudi un arrêté «mettant fin à tout nouvel accueil de jeunes isolés étrangers par le service social à l'enfance» du département, en raison de la saturation des capacités d'accueil notamment.

Contacté dimanche par l'AFP, Eric Doligé, qui est aussi sénateur, a confirmé cette information publiée par le site apostrophe45. Selon lui, au prorata de sa population, le Loiret devrait accueillir «60 ou 70 mineurs étrangers isolés. On en est à 220, pris en charge à 100% par le département». «On est débordés, on ne peut plus en accueillir. On n'a plus la capacité (financière) et les structures» pour cela, a-t-il dit.

«On ne sait plus quoi faire»

Depuis juin, date d'une «clé de répartition» mise en place au niveau national, «nous sommes le département qui a reçu le plus grand nombre de mineurs étrangers par rapport à la population totale», a assuré le sénateur.

«On aurait dû en accueillir 19 sur toute l'année 2013, or on en est déjà à 36 depuis juin», a affirmé Eric Doligé. «Et on est passé de 2 millions d'euros à 7 ME en deux ans et demi pour la prise en charge, ce qui, dans la situation budgétaire, est impossible», a-t-il souligné.

Par ailleurs, «on est dans l'impossibilité de recevoir les mineurs isolés du département», ceux qui doivent être immédiatement retirés de leurs familles, a assuré l'élu. «Aujourd'hui, quand un juge enlève un enfant de sa famille, on ne sait plus quoi faire».

 

Lire la suite sur 20 minutes

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 13:23

Depuis lundi 14 octobre, les étrangers en situation irrégulière, maintenus au centre de rétention administratif (CRA) du Mesnil Amelot, sont jugés dans une annexe du tribunal de Meaux.

 

Dans un centre de rétention, on n’est pas « détenu », on est « retenu ». On peut recevoir des appels téléphoniques et même des visiteurs. Mais on ne peut pas en partir. Comme en prison, donc.

Plus proches de leur lieu d’expulsion

Jusqu’à présent, les « retenus » comparaissaient devant de « vraies » juridictions mais finalement, « à faux détenu, faux tribunal ». C’est donc une annexe spéciale pour expulser les étrangers qui a été implantée aux portes de l’aéroport de Roissy, à proximité des pistes d’avion et de la police aux frontières. Plus pratique, plus efficace, plus rentable : un tribunal dans l’air du temps.

 

Pour les défenseurs de ce projet, il ne faut pas s’y méprendre, l’annexe a été créée pour le bien des étrangers qui seront plus facilement conduit du CRA à leur lieu de jugement. Ce n’est pas du tout pour être plus proches de leur lieu d’expulsion et c’est un pur hasard s’il faut descendre à la station « aéroport Charles-de-Gaulle ».

 

Alors que la justice doit être impartiale et donner les apparences de l’impartialité, que dire d’un lieu à proximité de l’endroit où on est enfermé et de l’endroit par lequel on pourrait être sanctionné ?

 

C’est un peu comme si on avait jugé les accusés passibles de la peine de mort devant la guillotine. Au cas où.

Mais le droit serait respecté à la lettre car la salle d’audience serait « autonome » du CRA, comme l’ordonne la Cour de cassation depuis 2011. Une autonomie reliée par un couloir interne. Drôle de conception du respect de la loi.

 

Lire la suite sur Rue 89

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 00:40

Si le nombre total d’expulsions d’illégaux s’est réduit depuis mai 2012 (60 par jour environ, contre 100 précédemment), c’est uniquement parce qu’il n’englobe plus les reconduites de Roms – qui, elles, ont augmenté.

 

Le duo Hollande-Ayrault va-t-il remercier le ciel (républicain) pour les hasards du calendrier? Ce vendredi soir, débute en France le congé scolaire d’automne. Il tombe bien, pour le pouvoir en place. Qui peut espérer que cette pause casse une mobilisation qui, dans les écoles, vient de reprendre vigueur.

 

Depuis plusieurs semaines, déjà, la grogne y faisait rage, à propos de la réforme des rythmes scolaires. Jeudi, un nouveau front est venu s’y ajouter. Motivé par “affaire Leonarda”, du nom de cette jeune Kosovare Rom, collégienne dans le Doubs (Franche-Comté), et qui a récemment été expulsée.

 

 

Après Leonarda, Khatchik

 

L’affaire avait, mercredi, causé une tempête politique, au cœur de laquelle s’était trouvé le ministre PS de l’Intérieur, Manuel Valls. Le lendemain, elle a incendié les écoles. Le mouvement, parti de Paris, a gagné la banlieue puis la province (Avignon, Grenoble, etc.). Nombre d’établissements ont été bloqués ou perturbés par des opérations de soutien à la jeune Rom. Dans la capitale, les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les plus agités parmi les milliers de lycéens qui manifestaient aux cris de “Valls, dehors!”, ou “Nous sommes tous des sans-papiers!” Outre celui de Leonarda, un autre prénom a été scandé. Khatchik: Arménien sans-papiers âgé de 19 ans, lycéen à Paris jusqu’à son renvoi, samedi, vers son pays d’origine – où il risque la prison, pour désertion.

 

 

Les syndicats étudiants et lycéens sont très remontés. Jeudi, ils ont reçu le soutien à la fois de la principale fédération de parents d’élèves, et des syndicats enseignants. Le syndicat SNES, par exemple, s’est dit “écœuré” par le cas de Leonarda. Il exige “que le droit universel des enfants à l’éducation prime sur toute autre considération”, y compris sur les questions de séjour, autorisé ou non. Tous ont prévu de manifester à nouveau ce vendredi. Résolus à refuser toujours des policiers dans ou aux abords des écoles. Et convaincus qu’en matière d’expulsion de sans-papiers scolarisés, “Valls refait la même politique que Sarkozy” – dixit un leader lycéen, jeudi.

 

Lire la suite sur La libre.be
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 00:10

Des dizaines de Haïtiens s'entassaient dans des chambres insalubres et dangereuses, infestées de rats et de cafards, mais le propriétaire s'était enrichi au point de payer l'impôt sur la fortune : le tribunal de Bobigny jugeait, vendredi 18 octobre, un important marchand de sommeil présumé.

"Pas de chauffage, pas d'isolation, de ventilation, des installations électriques défaillantes", des Haïtiens sans-papiers visés parce qu'ils "ne risquaient pas de se plaindre, de négocier", une petite usine découpée en dix-neuf chambres... "Tout cela transpire le marchand de sommeil pur et dur", a souligné le procureur Didier Cocquio.

 

Lire la suite sur Le Monde

 

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 21:21

Le sans-papiers tunisien qui avait tenté de s’immoler par le feu devait être expulsé ce jeudi matin à 6 heures. A la dernière minute, selon son avocat, l’embarquement sur un bateau à destination de la Tunisie a été repoussé. 

 

Le 2 octobre, ce Tunisien de 22 ans, sous le coup d’une mesure d’expulsion, s’était aspergé d’essence et s’était mis le feu lors d’une audience au palais de justice de Lyon. Le procureur de la République avait décidé de le poursuivre « pour mise en danger de la vie d’autrui », ce qui avait suscité une vive émotion au sein du palais de justice de Lyon. Un juge d’instruction avait été nommé mais il s’était opposé au parquet en décidant de le placer sous le statut de témoin assisté.

 

Après un rapide passage par l’hôpital, le sans-papiers a été reconduit au centre de rétention de Lyon Saint-Exupéry où il est toujours enfermé en attente de son expulsion.

 

Compte tenu des faits, le juge d’instruction a demandé une expertise psychiatrique. Mais le psychiatre désigné n’a pu se rendre au centre de rétention que ce mercredi soir.

 

Parallèlement, le parquet veut toujours le mettre en examen pour mise en danger de la vie d’autrui et a donc fait appel de la décision du juge d’instruction.

 

Son avocat, Thomas Fourrey, dénonce l’« acharnement du parquet et de la préfecture » :

« Le procureur de la République reste sur la même ligne. Et la préfecture du Rhône, en maintenant l’expulsion, ignore l’instruction qui est en cours et qui doit déterminer les circonstances de cette immolation. Le bateau est prévu ce jeudi à la première heure pour la Tunisie. Par conséquent, je crains que le psychiatre qui l’a examiné ce mercredi soir à 18 heures rende sa décision trop tard. Mon client risque d’être déjà expulsé ».

Finalement, l’expulsion a été repoussée. Le psychiatre aura le temps de rendre son avis.

 

Lire la suite sur Rue 89 Lyon

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 21:17
Plusieurs centaines de lycéens parisiens se sont rassemblées mercredi devant le rectorat de Paris (XXe) pour protester contre les expulsions d'élèves étrangers, après celle d'un jeune arménien scolarisé à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Réunis à l'appel notamment du syndicat lycéen FIDL, du Réseau éducation sans frontières (RESF) et de la CGT Educ'action, les élèves ont scandé "Valls démission" et "Libérer Katchik", bloquant entièrement l'avenue Gambetta, où se trouve le rectorat.

 

Lire la suite sur Nouvel Observateur
Partager cet article
Repost0