PARIS (Reuters) - Le procès de dix étrangers soupçonnés d'avoir participé à l'incendie volontaire du centre de rétention de Vincennes (Val-de-Marne) en 2008 s'est ouvert lundi à Paris malgré plusieurs incidents.
Cet incendie, provoqué par la mort inexpliquée d'un Tunisien retenu dans ce qui était alors la plus grande structure du pays pour étrangers expulsables, avait attisé le débat sur la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy.
Juste avant l'ouverture du procès, un des suspects qui se présentaient volontairement à l'audience a été arrêté et placé brièvement en garde à vue pour séjour irrégulier, avant d'être reconduit au tribunal.
La gendarmerie a ensuite dû intervenir devant la salle d'audience pour ramener l'ordre dans un petit groupe de militants de gauche qui demandaient à y accéder en scandant des slogans hostiles aux forces de l'ordre.
A l'ouverture des débats, la défense a soulevé plusieurs points de procédure et demandé le renvoi du procès, les échanges tournant à l'aigre entre la présidente et les prévenus. (...)
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