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14 octobre 2009
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Un dépôt RATP dont l'enceinte était occupée par une vingtaine de salariés sans-papiers et des militants CGT défendant leur régularisation dans le cadre d'un mouvement coordonné en Ile-de-France a été évacué par les forces de l'ordre mardi soir, selon des sources syndicales.
Selon la police, les occupants sont sortis d'eux-mêmes sans incident. Hervé Goix de la CGT a dénoncé au contraire une évacuation "illégale (faute d'injonction judiciaire, ndlr) et contrainte et forcée, sans blessés ni violence mais menée manu militari par un nombre impressionnant de CRS en tenue anti-émeute". Les salariés évacués sont des intérimaires sans papiers employés à la réfection des quais de métro par un sous-traitant de la RATP, dont les conditions de travail, en dehors de toute légalité, sans casque ni chaussure de sécurité, et pour 80 euros la nuit, avaient été auparavant sévèrement dénoncées lors d'un point de presse organisé sur place.
La RATP avait pour sa part dénoncé dans un communiqué "une intrusion de manifestants" sur ce site, créant selon la régie publique "des risques pour la sécurité" et la conduisant à demander à la préfecture de police l'évacuation des lieux. Lundi, la demande d'évacuation d'un autre site occupé pacifiquement par des grévistes sans-papiers dans le VIIIe arrondissement au Fafih, organisme collecteur pour la formation professionnelle, était restée sans suite. Quelque 1.700 salariés sans-papiers ont rejoint un nouveau mouvement de grèves coordonnées en Ile-de-France à l'appel d'un front syndical et associatif, coordonné notamment par la CGT, pour réclamer leur régularisation ainsi qu'une circulaire permettant l'application des mêmes critères à tous.
Près d'une trentaine de sites restaient occupés mardi soir. Alors que le gouvernement refuse toujours toute régularisation massive, une loi de 2007 a ouvert des possibilités d'obtention d'un titre de séjour, valable un an et à renouveler, pour certains métiers et selon certains critères.
Source : Lepoint.fr
Selon la police, les occupants sont sortis d'eux-mêmes sans incident. Hervé Goix de la CGT a dénoncé au contraire une évacuation "illégale (faute d'injonction judiciaire, ndlr) et contrainte et forcée, sans blessés ni violence mais menée manu militari par un nombre impressionnant de CRS en tenue anti-émeute". Les salariés évacués sont des intérimaires sans papiers employés à la réfection des quais de métro par un sous-traitant de la RATP, dont les conditions de travail, en dehors de toute légalité, sans casque ni chaussure de sécurité, et pour 80 euros la nuit, avaient été auparavant sévèrement dénoncées lors d'un point de presse organisé sur place.
La RATP avait pour sa part dénoncé dans un communiqué "une intrusion de manifestants" sur ce site, créant selon la régie publique "des risques pour la sécurité" et la conduisant à demander à la préfecture de police l'évacuation des lieux. Lundi, la demande d'évacuation d'un autre site occupé pacifiquement par des grévistes sans-papiers dans le VIIIe arrondissement au Fafih, organisme collecteur pour la formation professionnelle, était restée sans suite. Quelque 1.700 salariés sans-papiers ont rejoint un nouveau mouvement de grèves coordonnées en Ile-de-France à l'appel d'un front syndical et associatif, coordonné notamment par la CGT, pour réclamer leur régularisation ainsi qu'une circulaire permettant l'application des mêmes critères à tous.
Près d'une trentaine de sites restaient occupés mardi soir. Alors que le gouvernement refuse toujours toute régularisation massive, une loi de 2007 a ouvert des possibilités d'obtention d'un titre de séjour, valable un an et à renouveler, pour certains métiers et selon certains critères.
Source : Lepoint.fr
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