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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:29

Le collectif des sans-papiers de Perpignan, soutenu par une quinzaine d'organisations, a manifesté ce samedi après-midi, de la place la République jusqu'à la préfecture, en passant pas la place Cassanyes. Ils ont réclamé la régularisation de tous les sans-papiers, dont la trois-centaine de personnes en situation irrégulière qu'on estime présentes dans les Pyrénées-orientales.

 

"Des papiers pour tous". C'est ce qu'ont réclamé une centaine de personnes qui ont manifesté dans les rues de Perpignan ce samedi après-midi. Une quinzaine d'organisations, associations, partis politiques et syndicats se sont mobilisés pour soutenir le collectif des sans- papiers perpignanais, qui s'occupe d'une trentaine de personnes en situation irrégulière. Ils ont partis de la place de la République, pour aller déposer les dossiers de ces trente personnes sur le bureau de la préfecture.

 

Selon, Gabriel Llesta, le président l'association de soutien aux travailleurs immigrés (Asti) du 66, "régulariser des sans-papiers est plus difficile depuis deux ans, et la parution de la circulaire de Manuel Valls, par exemple, actuellement, on exige cinq ans de présence et huit bulletins de salaire pour être régularisé, alors que sans papiers, il est impossible d'obtenir des bulletins de salaire puisque l'employeur ne peut pas déclarer la personne", explique Gabriel Llesta qui estime à 300 le nombre de sans-papiers dans les Pyrénées-orientales. 

Gabriel Llesta, président de l'Asti 66
 

Autre mesure qui complique la régularisation des sans-papiers "lorsque les sans-papiers ont des enfants, ils doivent être scolarisés depuis au mois trois ans. Le problème c'est que lorsque des personnes ont des jeunes enfants, même s'ils sont en France depuis cinq ans, elles ne peuvent pas être régularisées si leurs enfants ne sont pas scolarisés depuis trois ans." Gabriel LLesta reproche aux représentants de l'Etat de s'abriter derrière cette circulaire.

 

Lire et écouter sur France Bleu

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