Sans-papier, Mohamed Mechkour sera renvoyé en Algérie sans sa famille

Ce mardi après-midi, un rassemblement était organisé par des parents d'élèves et le collectif Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) devant l'école maternelle des Pradettes pour protester contre l’expulsion imminente de Mohamed Mechkour, ressortissant Algérien en situation irrégulière. « Il lui reste maximum 20 jours avant d'être renvoyé en Algérie », s’inquiète sa femme.

« C'est en allant acheter à manger à notre fille, parce que la cantine de l'école était en grève, que mon mari s'est fait arrêter », raconte Ikrma Mechkour, sa femme. Suite à un simple contrôle d’identité, cet Algérien, qui vit depuis presque trois ans en France avec sa femme et ses deux petites filles, a donc été placé au centre de rétention de Cornebarrieu. Détenteur d’un visa provisoire et d’une demande d’asile acceptée pendant deux ans, le couple ne « s'est pas vu renouveler leur demande » cette année. C'est donc dans l'attente d'un second recours, « le premier ayant été refusé », que Mohamed vivait en situation irrégulière. « Vendredi dernier, le Tribunal Administratif a confirmé son  placement en rétention et l'oblige à quitter le territoire français », explique Mme Beldjaidi, une amie du couple. Ce mardi, c'était donc au juge des libertés de trancher, et « il lui reste maximum 20 jours avant d'être renvoyé en Algérie », souffle Ikrma Mechkour, abattue.

Père de deux petites filles, « la dernière est née en France et la plus grande est à l'école ici », Mohamed a une promesse d'embauche et Ikrma « est membre d'une association et bénévole pour la Croix-Rouge ». Alors, « pourquoi renvoyer cette famille en Algérie alors qu'ils sont parfaitement intégrés en France ? », s’interroge Mme Beldjaidi, consciente Mohamed Mechkour n’est pas seul dans cette situation.

Lire la suite sur Toulouse infos