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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 18:53

Le Réseau éducation sans frontières veut des régularisations et pas le seul blocage des expulsions.

Des djembés, des pancartes en carton et des ballons multicolores. Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a organisé samedi après-midi, place de la Sorbonne à Paris, une manifestation pour réclamer la régularisation des lycéens sans papiers. «Depuis novembre, on a réussi à faire bloquer les expulsions de lycéens, mais on exige aujourd’hui qu’ils soient tous régularisés», tonne Richard Moyon, fondateur du RESF, qui estime leur nombre à un peu plus de 500. Autour de lui, une centaine de personnes - militants, lycéens et politiques - réunies pour le deuxième week-end consécutif. Au centre, une dizaine de jeunes. Des mineurs isolés et des jeunes majeurs originaires du Mali, de la république démocratique du Congo (RDC) ou de Tunisie. Certains se connaissent. Ils fréquentent les mêmes associations et rencontrent les mêmes difficultés. Bien que scolarisés, tous vivent dans la crainte d’être expulsés. Une poignée d’entre eux dort même dans la rue.

 

Tests osseux. Marc (1) a 17 ans. Il raconte d’une traite un parcours cabossé qui l’a mené en février du marché Gambela de Kinshasa (RDC) à la gare du Nord, avec un acte de naissance pour seule pièce d’identité. Pas suffisant pour prouver son âge au juge des mineurs. «On m’a dit : "Qu’est-ce qui nous prouve que c’est toi ?"» raconte l’adolescent, bonnet noir et diams à l’oreille gauche. Rapidement, il a entrepris des démarches avec l’Adjie, une association qui accompagne les mineurs isolés, pour être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Mais, depuis deux mois et demi, il dort dans un parc du nord de Paris, dans un sac de couchage. La journée, il se rend au lycée François-Truffaut (dans le IIIe arrondissement), à quatre stations de métro de là. Il est inscrit en CLA, une classe d’accueil. «Le problème, raconte le jeune homme, c’est que les douches de l’Armée du salut sont ouvertes de 9 heures à 16 heures, du coup, je ne peux me laver que le samedi. La semaine, je me nettoie le visage au lavabo.»

 

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