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Qui Sommes-Nous?

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 19:49

Plus d’une vingtaine de mères s’étaient donné le mot, ce jeudi, en soutien de Leila Arafa, qui attend toujours la régularisation de sa famille.

 

« Parfois, les enfants me demandent : Pourquoi on n’a pas une chambre à nous ?. » Les larmes montent aux yeux de Leila Arafa. Elle n’en peut plus. Devant l’école Jeanne-Hachette du Faubourg-de-Béthune, ce jeudi, elle craque. La vingtaine de mamans d’élèves venues la soutenir serrent les rangs. « Je ne sais pas comment elle fait pour tenir », glisse Djazia. Toutes ensemble, elles ont accroché une banderole sur la grille de l’établissement de la rue Léon-Blum : « Seize mois d’examen c’est trop long, on attend toujours une réponse. »

Un espoir nommé Valls

Leila Arafa est une Lilloise. Mais une Lilloise sans papiers, arrivée d’Algérie avec son mari et son aînée, Nihad, en 2008, et sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) depuis 2009. Depuis, la famille a fait souche. Omar, 5 ans, élève à Jeanne-Hachette, et son petit frère Mohamed, 15 mois, sont nés dans la capitale des Flandres. Ils n’ont jamais vu leurs grands-parents, de l’autre côté de la Méditerranée. « Je ne peux pas », murmure Leila. Faute de titre de séjour, le voyage au bled serait un aller simple, sans espoir de retour.

L’espoir, cette Algérienne de 32ans l’a pourtant retrouvé fin 2012. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, signe une circulaire sur la régularisation des étrangers en situation irrégulière. Parmi les « critères d’admission exceptionnelle au séjour », le document retient la scolarisation des enfants. À deux conditions : que la famille vive en France depuis au moins cinq ans et que l’enfant soit inscrit à l’école depuis plus de trois ans.

Les Arafa sont dans les clous. En février 2013, ils déposent leur dossier en préfecture. Ils y croient. D’autant que Mahmoud, l’époux de Leila, tient une promesse d’embauche. Il a trouvé un job dans la restauration. Il n’attend plus que le feu vert des services de l’État. Mais seize mois plus tard, rien ne vient. Et la vie des cinq habitants du Faubourg-de-Béthune s’est littéralement suspendue.

 

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