Les sans-papiers des Yvelines quittent la préfecture

Le préfet a promis que les dossiers de ces 350 immigrés subsahariens allaient être étudiés au cas par cas.

350 sans-papiers qui occupaient vendredi un pôle d’action sociale de Carrières-sous-Poissy (Yvelines) pour demander leur régularisation ont quitté les lieux dans la soirée après avoir obtenu «l’engagement que leur cas sera examiné un par un», a annoncé la préfecture. «Après une longue discussion, nous sommes parvenus à un accord, avec l’engagement de la préfecture de reprendre au regard des textes et avec des éléments de bienveillance les dossiers qui nous seront soumis» par le collectif de soutien aux sans-papiers des Yvelines, avait dit dans l’après-midi à l’AFP le préfet des Yvelines, Erard Corbin de Mangoux.

Le préfet qui s’est rendu sur place dans la journée, s’était également engagé à intervenir auprès des préfectures voisines dont dépendraient certains sans-papiers du collectif pour que «les procédures de traitement des dossiers soient harmonisées». Le préfet, qui en contrepartie avait demandé au collectif de quitter les lieux, avait précisé que le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye Philippe Court recevrait lundi matin le collectif qui doit lui remettre une liste de cas individuels.

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