RETENTION DE GUILHERME PROLONGEE : IL EST EXPUSABLE A TOUT MOMENT
Mardi 6 avril, à l’issue d’une énième audience de justice la rétention de Guilherme HAUKA AZANGA a été prolongée de 3(ou 5) jours Il peut être expulsable d’un moment à l’autre. Guilherme est encore au CRA , mais ses affaires sont dans une voiture.
A 18 heures, les parents, se rassemblent à Lyon. Le prochain vol pour Luanda est demain soir, à Roissy
Nous devons obtenir la libération de Guilherme, pour lui, dont la vie est menacée en ANGOLA, et pour sa famille persécutée
Ministre de l’immigration
Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr
Secrétaire général : stephane.fratacci@iminidco.gouv.fr
fax : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00
Ministre eric.besson@iminidco.gouv.fr
Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
Et là où se prennent les décisions
Elysée fax : 01 47 42 24 65
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr
Récit d’un acharnement d'Etat
Guilherme est Angolais, débouté de sa demande d’asile en France il y a 8 ans, il est resté en France, y vit et y travaille depuis lors. Il y a retrouvé une vie de famille avec sa compagne Florence, il assume avec elle le soin de leurs quatre enfants dont 3 sont élèves de l’école Gilbert DRU à Lyon 7e, le dernier va à la crèche. Tous nés en France.
En 2009, la préfecture du Rhône refuse de donner un titre de séjour à Guilherme
· 19 janvier 2010 : Guilherme est arrêté à domicile. Le 30 janvier, il refuse d’être expulsé, pour ne pas laisser sa compagne et ses enfants. Il est tabassé puis traduit en justice . Guilherme est alors condamné à deux mois de prison pour refus d’embarquement.
· 18 mars, il sort de prison….. mais pour être mis directement dans un avion pour l’Angola via Francfort. Il est baillonné et ligoté. A Francfort, le pilote refuse de partir avec un passager dans un état pareil.
· Guilherme est rapatrié en France par la police, à nouveau enfermé au centre de rétention de Lyon St Exupéry.
· 20 mars, le juge des libertés libère Guilherme qui retrouve Florence et les enfants. Le cauchemar parait terminé.
· 23 mars, la préfecture de LYON fait appel de la décision de libération qui est cassée. Guilherme n’a pas été prévenu, le jugement s’est fait sans lui.
· 25 mars, grand déploiement de police vers 8 h 30. Après avoir cassé la porte de l’appartement familial, la police embarque Guilherme, un révolver est pointé sur lui devant ses enfants . Guilherme est à nouveau enfermé au CRA de Lyon Saint Exupéry. Une demande d’asile est déposée.
- 31 mars, la demande est rejetée. Guilherme reste en rétention, expulsable à tout moment
· 4 avril : audience du JLD pour la prolongation de rétention, la préfecture demande une prolongation de cinq jours avec expulsion prévue dit-elle demain lundi de Pâques de Roissy. : 15h : le Juge des Libertés ordonne la libération de Guilherme.