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Qui Sommes-Nous?

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 09:32
DÉSINTOX

Le député UMP tente de fustiger la politique migratoire de Manuel Valls. Et manie des chiffres fantaisistes.

«Nous avions fixé le système de quotas pour inverser le phénomène que nous connaissions depuis trop longtemps en France, où nous avions une immigration familiale, de regroupement familial, et nous voulions au contraire réguler les choses pour avoir une immigration de travail par rapport aux emplois que nous avions,  aux emplois qualifiés que nous avions à pourvoir. Ce que nous avons fait pour environ 150000 personnes, soit une moyenne de 30000 par an […] Le problème c’est que quand je vois M. Valls, qui avec 46 000 régularisations d’étrangers en situation irrégulière en 2013, soit 30% de plus qu’en 2012, et qui nous en promet 100 000 par an, on voit bien que nous sommes en train d’aller vers des dérives et que ça va avoir des conséquences terribles.»

Christian Estrosi, le 12 février sur France 2

 

INTOX. Plein de bonne volonté pour tacler la politique migratoire du gouvernement socialiste, Christian Estrosi n’est pourtant pas encore au point sur les chiffres. Invité des «4 vérités» le 12 février, il tente un numéro de bon élève en se rappelant l’action du ministre puis président Nicolas Sarkozy. En fantasmant un peu les résultats de sa politique.

 

DESINTOX. La loi du 24 juillet 2006 relative à l’immigration et à l’intégration — défendue devant l’Assemblée nationale par Thierry Mariani — avait en effet pour objectif de «passer d’une immigration subie à une immigration choisie». 

L’année suivante, Nicolas Sarkozy demande au gouvernement Fillon de porter l’immigration économique de 6 % à 50 % du flux total d’entrées sur le territoire, via une lettre de mission publié le 9 juillet par l’Elysée. Un objectif jugé rapidement inaccessible… et qui n’a de fait pas du tout été atteint. Mais Christian Estrosi, à l’époque ministre délégué à l’Aménagement du territoire, semble avoir un souvenir flou de cette période. Les migrations professionnelles ne sont nullement substituées à l’immigration familiale, comme le montre ce rapport, publié par le ministère de l’Intérieur en mars 2013.

 

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