Ce faux nez de l'UMP auquel le ministre de l'Immigration voulait confier la charge d'assister les étrangers dans les centres de rétention d'Outre-Mer en a été empêché par le tribunal administratif. Dans son ordonnance, le juge avait estimé que le Collectif Respect n'avait pas les "capacités techniques, professionnelles et financières"pour assumer cette mission.
Le ministère de l'Immigration lui a visiblement trouvé un autre fromage.
Les centres de rétention et les zones d'attente accueillent deux catégories différentes d'étrangers en situation irrégulière. Les premiers se trouvent sur le territoire français où ils ont réussi à pénétrer ou à se maintenir, et y ont été interpellés. Les seconds ont été arrêtés à la descente de l'avion ou du bateau, avant d'avoir pu mettre le pied en France.
Une autre association, l'Ordre de Malte, fait aussi son entrée en zone d'attente. Egalement sélectionnée par Besson pour assister les étrangers dans les centres de rétention, elle n'a pas fait l'objet des mêmes critiques de la part du tribunal administratif.
Pour Serge Slama, cette fleur faite au Collectif Respect, et à l'Ordre de Malte, par le ministère de l'Immigration cache forcément des arrière-pensées. (...)
En zone d'attente, la situation est un peu différente. Treize associations y interviennent, dont l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé). Or, cette dernière agace aussi. Besson a très mal pris son rapporttrès critique sur la situation à Roissy. (...)
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