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23 avril 2009
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Selon Leparisien.fr, le LRA de Choisy n'est pas aux normes, et n'accuellera plus de femmes ni de familles.
Critique pour ses conditions d’accueil « attentatoires à la dignité », le local de rétention administrative (LRA) pour étrangers de Choisy est de nouveau pointé du doigt : il ne respecte pas les normes de sécurité. Le mois dernier, une commission de sécurité (police, pompiers, service des installations classées, représentants de la préfecture et de la mairie) a visité les lieux, situés au sein du commissariat de la ville et a relevé une série d’anomalies.
Critique pour ses conditions d’accueil « attentatoires à la dignité », le local de rétention administrative (LRA) pour étrangers de Choisy est de nouveau pointé du doigt : il ne respecte pas les normes de sécurité. Le mois dernier, une commission de sécurité (police, pompiers, service des installations classées, représentants de la préfecture et de la mairie) a visité les lieux, situés au sein du commissariat de la ville et a relevé une série d’anomalies.
« Elle a donné cinq avis précis », rapporte Nadine Luc, 5e adjointe au maire PCF de Choisy-le-Roi, qui était présente : une issue de secours qui débouche sur un cul-de-sac, une autre dont la clé était introuvable le jour de la visite, une installation électrique refaite mais dont le compteur n’est pas aux normes, des issues de secours bloquées, l’absence de système d’éclairage de sécurité ou de détection automatique d’incendie. L’élue a écrit au préfet. « La sécurité des personnes retenues au local de rétention administrative n’est pas assurée, estime-t-elle. Cela légitime notre volonté d’obtenir de vos services la fermeture du LRA. »
L’élue ne fait que reprendre une vieille thématique de la municipalité de Choisy. Cette dernière n’a jamais accepté la présence sur son territoire de ce local, installé à titre provisoire en 1990 et qui, selon elle, « détourne » une partie des effectifs de police de leur « mission première », c’est-à-dire « la sécurité publique des Choisyens ». En décembre, le conseil municipal a demandé la « fermeture immédiate » des lieux et le déblocage des crédits de rénovation du commissariat, sans cesse reportés depuis 2005.
La préfecture, un rien agacée, rétorque que c’est le cabinet du ministre de l’Immigration qui a lui-même demandé le passage de la commission de sécurité. « Il y a des préconisations que nous sommes en train de suivre à la lettre, explique-t-on. Nous allons changer ce qui est défectueux et améliorer la sécurité incendie. » Les travaux devraient commencer « avant la fin de l’année ». La préfecture souligne également que des mesures ont été prises juste après la visite du contrôleur général des lieux privatifs de liberté: les femmes ne sont plus retenues à Choisy et un « local adapté » aux familles sera créé. Elle insiste aussi sur le fait que le contrôleur n’a « jamais demandé » la fermeture du LRA.
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