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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 19:44

« Etat d’urgence, état policier ! On nous enlèvera pas le droit de manifester ». Plusieurs centaines de manifestants, dont de nombreux membres du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), ont bravé ce dimanche l’interdiction de manifester sur la voie publique en Ile-de-France.

Manifs, couvre-feu… Que risque-t-on si l'on brave l'état d'urgence?

Une mesure prise après la déclaration d’état d’urgence au lendemain des attentats du 13 novembre et prolongée jusqu’à la fin novembre.

Parti de la place de la Bastille (XIe) à 15 heures, le cortège a pris la direction de la place de la République (Xe) sous une importante escorte policière. « Je ne suis absolument pas convaincu par les réponses du gouvernement aux attentats qui permettent de justifier des dérives sécuritaires très inquiétantes » déplore Julien, qui ne fait partie d’aucune organisation.

« Le foot reprend, pourquoi pas les manifs ? »

Lire l'article du Parisien

Devant la Bastille, en fin de journée, dimanche 22 novembre, il ne restait que quelques traces de ce qui aurait dû être un rassemblement. Des autocollants aux couleurs du Nouveau Parti anticapitaliste, quelques-uns du syndicat SUD ou de l’association Droit au logement (DAL), jonchaient le sol. La foule de 500 personnes, bravant les interdits de l’état d’urgence, avait rejoint en cortège la place de la République, en dépit de l’interdiction des forces de l’ordre de quitter la colonne de Juillet.

Cette marche entre Bastille et la place de la République avait été décidée de longue date, comme l’aboutissement de la signature d’une lettre commune intitulée « Migrants bienvenus ». Quarante-six organisations, regroupant des syndicats, des associations et des partis politiques, devaient en être. Mais c’était avant les attentats du 13 novembre, et a fortiori, avant la mise en place de l’état d’urgence. Une fois que la préfecture a édicté son interdiction de « manifestations sur la voie publique » jusqu’au lundi 30 novembre à minuit, certaines organisations ont gardé leur signature au bas du texte, mais ont retiré leur appel à défiler ce dimanche. Leur liste exacte reste difficile à établir car de nombreux membres de ces organisations sont venus cet après-midi à titre personnel.

« On manifeste aujourd’hui et on manifestera le 12 décembre »

Dans un premier temps, quelques slogans pro-migrants ont retenti sur le parvis de l’Opéra Bastille. Une longue banderole demandant l’ouverture des frontières a été déployée. Quelques réfugiés, même, et quelques sans-papiers étaient là, heureux que leurs droits soient défendus haut et fort, sous le soleil automnal.

Une trentaine de gendarmes se sont postés, à distance, comme pour intimider les manifestants. Leur positionnement était d’autant plus étrange qu’ils se sont retrouvés non pas devant les manifestants qu’ils voulaient empêcher d’avancer, mais en queue de cortège.

Lire l'article du Monde

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Published by Fontenay - Diversité