Céline Souakria, la présidente de RESF 90, le réseau éducation sans frontières dans le Territoire de Belfort, estime qu’il y a encore beaucoup à faire en matière du droit à l’éducation de tous les enfants
26 ans après la signature de la convention internationale qui reconnait des droits aux Enfants, beaucoup de choses restent encore à faire regrette Céline Souakria. Et pour la présidente de RESF 90, la première des choses et de pouvoir garantir la reconnaissance effective du droit à l’éducation pour tous les enfants : "la France se targue d’avoir un bon système d’éducation et d’accueillir tous les enfants, mais quand les familles de sans-papiers sont reconduites à la frontière, il n’y a rien pour protéger ces enfants, et à ce moment-là le droit à l’éducation s’arrête".
Mettre en réseau toute la filière de l’éducation
Pour RESF, la priorité est donc de protéger ces enfants et pour cela, il faut mettre en réseau de façon pérenne les différents intervenants comme par exemple les fédérations de parents d’élèves, les syndicats d’enseignants et les associations de défense des droits de l’homme : "pour l’instant, ce réseau est capable de fonctionner uniquement en cas d’urgence, mais maintenant il faut qu’il fonctionne dans la prévention, la pédagogie" affirme Céline Souakria.