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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 14:08

Le réalisateur engagé Marcel Trillat commentera son film «Des étrangers dans la ville», demain soir, à la Bourse du travail de Toulouse. Un film salutaire à l'heure où déferlent des milliers de migrants aux portes de l'Europe.

L'Europe dresse une muraille de Chine contre les migrants», estime Marcel Trillat. Âgé de 75 ans, le journaliste engagé et militant CGT – entré à l'ORTF en 1965 avant de devenir administrateur de France Télévisions (2001-2006) – a passé le plus clair de son temps à filmer les invisibles : les demandeurs d'asile, «les femmes précaires» (2005), «les enfants de la dalle» (1988/Envoyé spécial). Demain soir, il est l'invité d'une soirée projection-débat à la Bourse du travail (Toulouse), organisé par plusieurs syndicats et associations militantes. Son dernier documentaire, «Des étrangers dans la ville» réalisé en 2013, prend tout son sens au regard de l'actualité.

Quel est le point de départ des «étrangers dans la ville» ?

J'avais d'abord réalisé, en 1970, «Étranges étrangers» dans un élan de colère à force d'entendre que des âneries sur les immigrés en France. Et puis il y a eu la fameuse phrase de Michel Rocard (ex-premier ministre de François Mitterrand, N.D.L.R.) : «la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde…». Il y a aussi toutes les âneries de Marine Le Pen et du Front national sur le fait que les immigrés coûtent cher, qu'ils provoquent la délinquance, qu'ils nous envahissent. On s'est dit avec mon producteur qu'il fallait faire quelque chose. Après avoir attendu six mois pour les autorisations de filmer dans les zones d'attente, de rétention, à l'OFPRA*, à la préfecture, etc.

La situation des étrangers a-t-elle changé ?

Pas vraiment. Tout est fait pour les décourager, leur compliquer la vie, ils sont passés au crible et n'ont que peu de chances d'obtenir un titre de séjour : 10 % d'entre eux auront cette chance. Mais ce qu'on constate, c'est que leur nombre n'a pas tellement varié : il y a toujours 400 000 sans papiers, malgré les régularisations et les expulsions. On a vraiment l'impression que ce constat en arrange certains : on conserve cette minorité visible pour donner la trouille aux autres. Comme ça, ils rasent les murs.

Comment changer le regard des gens sur les migrants ?

Lire l'article entier sur La Dépêche

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Published by Fontenay - Diversité