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Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 21:09

GRAND BARBECUE DE SOLIDARITE

DIMANCHE 21 SEPTEMBRE à 19H

ON EST DES SALARIES

PAS DES CRIMINELS

ON PAYE DES IMPOTS

MAIS ON NOUS REFUSE

LE DROIT DE TRAVAILLER

EN TOUTE LEGALITE

ON NE VEUT PAS DE PITIE

MAIS NOTRE DIGNITE

D HOMMES ET DE TRAVAILLEURS

 

Soutenus par des Elus de Gauche du département, RESF,LDH,ATTAC,CGT,FSU,PC,PS,LCR/NPA,VERTS,

Femmes Solidaires (Orly),Choisy Entraide Solidarité (Choisy),

Voir les coordonnées précises dans la colonne de gauche de la page d'accueil de ce blog.

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 14:52

L’occupation du restaurant aura duré moins de 24 heures. La direction de la Tour d’Argent a décidé de la terminer brutalement, selon la CGT. Les sept sans-papiers ont été expulsés manu militari.

Leur geste se voulait symbolique - comme d’ailleurs toutes les occupations de restaurants qui se sont multipliées ces dernier mois. Mais la direction de la Tour d’Argent, à Paris, l’a semble-t-il vu d’un autre œil.
Pas fameux pour l’image de marque d’un restaurant si célèbre, cette occupation par des sans-papiers. Aussi a-t-elle décidé d’y mettre un terme, manu militari - du moins si l’on en croit la CGT, à l’origine de l’occupation... donc forcément un peu partiale.

Une quarantaine de personnes avaient investi hier la Tour d’Argent, pour réclamer la régularisation de sept employés sans-papiers, six plongeurs et un commis. Ces sept salariés sans papiers n’occupent plus, depuis ce matin, le restaurant.

Une décision d’autant plus incompréhensible que, toujours selon la CGT, un protocole d’installation avait été signé hier soir avec la direction ; pour que les salariés occupent pacifiquement un salon du restaurant.
La direction a manifestement changé d’idée. Et la CGT rajoute que “des coups ont été portés à certains salariés, qui ont porté plainte.” La direction n’était pas joignable pour confirmer, ou pas, l’information.

Les choses sont manifestement un peu confuses. Un employé du restaurant, qui avait participé à les déloger, a porté plainte, pour violence volontaire, contre un sans- papiers qui a lui-même déposé une main courante pour avoir été molesté.

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 14:32

Aujourd’hui, jeudi 18 septembre 2008, à 10 h, des travailleurs sans-papiers, soutenus par des militants de l’Union Syndicale de l’Intérim CGT (USI-CGT) ont décidé d’occuper, l’agence de travail temporaire MANPOWER de la rue Parrot dans le 12ème arrondissement de Paris.

Précaires parmi les précaires, les intérimaires sans-papiers sont les travailleurs les plus exposés. Payés au rabais, confrontés à des conditions de travail dignes d’un autre temps, ils sont privés de droits. Ils ne peuvent se défendre face aux abus sous peine de se voir arrêter, emprisonner et expulser. Ils sont des milliers à travailler dans l’insécurité et la peur.

Fin mai, les premières actions d’intérimaires sans-papiers concernaient principalement des entreprises de travail temporaire de petite taille qui restent toujours occupées (MAN BTP, PERFECT INTERIM, CAPI,…)

Le mois d’août s’est caractérisé par l’occupation du centre de traitement d’ordures ménagères de Romainville (93) qui s’est terminé par le règlement du conflit mais qui a permis de mettre à découvert la complicité d’une importante entreprise de travail temporaire, START PEOPLE, avec les grands groupes industriels.

Les grands groupes du BTP, le patronat de l’intérim et les réseaux de sous-traitance participent à l’unisson dans l’organisation de cet esclavage moderne. Ils savent qu’ils pourront tirer un maximum de profit en disposant d’une main d’œuvre malléable et corvéable parce ce qu’elle survit sous la menace.

Le nombre d’intérimaires sans-papiers est à la mesure de l’impunité dont bénéficie le grand patronat.

Et pour cause, le ministre HORTEFEUX a donné pour consigne de bloquer et refuser tout dossier de demande de régularisation concernant les intérimaires sans-papiers. Une décision qui conforte la délinquance patronale.

Depuis le 20 mai, l’USI-CGT est intervenu, à maintes reprises, auprès du PRISME (syndicat patronal du travail temporaire). Sans résultat.

L’Union Syndicale de l’Intérim CGT interpelle les pouvoirs publics pour que les travailleurs intérimaires sans-papiers soient régularisés.

La CGT compte s’employer à fond pour faire de sorte que les salariés sans-papiers deviennent des salariés à part entière.

Ils bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici !

Régularisation de tous les travailleurs sans-papiers !

 

Source : Bellaciao /CGT Intérim

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 14:46
Le scénario est maintenant bien rodé. Après les restaurants Chez Papa ou le Bistro Romain, c'est au tour de la très réputée Tour d'Argent, dans le Ve arrondissement à Paris, d'être occupée par ses salariés sans-papiers. Depuis ce matin, cinq d'entre eux ont arrêté le travail, soutenus par la CGT et d'autres travailleurs sans-papiers.
A midi, à l'extérieur de ce temple de la gastronomie, c'est la confusion. Devant l'entrée principale, dont le rideau métallique a été tiré, se pressent syndicalistes, travailleurs sans-papiers et journalistes. Aiguillés par un service d'ordre improvisé, les clients, interloqués, entrent par une porte sur le côté, direction le restaurant au 6e étage. Pendant ce temps, au rez-de-chaussée, dans les salons tout en dorures et mobilier empire, on négocie.

D'un côté, les sans-papiers. Une quarantaine au total, dont cinq salariés de la Tour d'Argent et trois du restaurant voisin la Rotisserie du Beaujolais. Les autres, intérimaires dans une entreprise de BTP, sont venus en renfort. Plongeurs ou commis, les cinq grévistes, tous maliens, ont été embauchés en CDI à la Tour d'Argent il y a plusieurs mois ou plusieurs années, en fournissant de faux papiers.

Face à eux, la direction, qui assure n'avoir découvert qu'aujourd'hui qu'elle avait recruté des sans-papiers. «Ils nous ont fourni des papiers, des cartes vitales, des RIB, nous n'avions pas de raison de soupçonner des faux», plaide Fabrice Rollo, le directeur des ressources humaines, photocopies à l'appui et dossiers sous le bras. Agacé de «passer pour des voleurs et des tricheurs alors qu'on n'y est pour rien», il souligne que ces salariés ont «exactement les mêmes conditions de travail que les autres».
(...)



Lire la suite sur  :
Libération.fr
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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 21:01

MONTREUIL (AFP) — "La voisine du 2 nous a donné ses clefs, celle du 6 nous a fait des courses, une autre nous a apporté du couscous": depuis le 22 mai, les sans-papiers en grève à Montreuil sont couvés par le voisinage, qui s'emploie à leur "remonter le moral".

En ouvrant le garage de l'habitante qui lui a accordé sa confiance, pour brancher un cable électrique, Abdoulaye Traore, 32 ans, porte-parole des Maliens en grève, poursuit: "au 8, la dame nous a invités à son anniversaire. Au 12 et 13, les gens sont adorables: toute la rue est prête à nous aider".

Il y a quelques mois pourtant, les habitants de la rue des Batteries, une petite impasse pavillonnaire perdue dans le Haut-Montreuil, ne connaissaient pas leurs voisins du 3 bis, ouvriers chez Griallet, petite entreprise de démolition de 26 salariés, nouvelle dans le quartier.

Le 22 mai, 21 ouvriers, 19 sans-papiers et 2 collègues solidaires, décident d'occuper jour et nuit le pavillon qui sert de siège à l'entreprise.

La veille, le patron a suspendu les contrats de tous les sans-papiers: une réponse à la mise en demeure adressée fin avril par la CGT qui sollicitait la régularisation de tous les salariés en situation irrégulière. Jean-Luc Griallet affirme qu'il n'était pas au courant de leur situation.

Dans son courrier, le syndicat réclamait aussi le paiement d'heures supplémentaires et congés et accusait l'employeur d'avoir exposé au plomb et à l'amiante ses ouvriers pendant des années. "Il leur disait: +si tu crèves, il y a d'autres noirs aux foyers+", raconte Jocelin Loubli, 55 ans, Français, en grève depuis 107 jours.

"Dès le début on s'est tous senti concerné par leur situation, la solidarité a marché à fond", observe Patricia Gudin, une habitante. "Je leur dis souvent pour leur remonter le moral qu'ils sont tombés dans une rue où il n'y a pas eu besoin de mobiliser les troupes", poursuit cette femme énergique de 42 ans dont le pavillon fait face à celui du "patron voyou". "Ils savent que ma maison leur est ouverte", ajoute-t-elle.

Prévenants, "polis", les sans-papiers veillent à ne pas trop perturber la vie du quartier. "M. Griallet, lui, se garait devant notre garage et n'était pas très aimable", se souvient Mme Gudin. "Ils nous aident à décharger les courses et sont sympathiques, alors on est sympa avec eux", renchérit Jonathan Laroque, un voisin.

"Les Griallet" sont soutenus par la municipalité (dirigée par Dominique Voynet, Verts), qui leur a installé d'emblée toilettes et eau. Depuis mercredi, la ville a fait dresser deux tentes sur le trottoir pour les sans-papiers sommés par la justice d'évacuer le pavillon.

Jusqu'au 11 août, la ville a aussi fait livrer par un traiteur des repas deux fois par jour: 38.000 euros sur lesquels la ville, "dépassée par la longueur du conflit", ne veut pas polémiquer, explique un élu, Claude Reznik. Depuis, précise-t-il, la solidarité a pris une autre forme: ce sont les foyers maliens de Montreuil qui nourrissent les grévistes.

Copyright © 2008 AFP. Tous droits réservés

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 20:58
La quinzaine de sans-papiers qui occupait le plus grand centre français de traitement de déchets, à Romainville (Seine-Saint-Denis), a levé le camp, hier. Sept d’entre eux ont obtenu un accord de réintégration et d’embauche de la part du gestionnaire du site, le groupe Urbaser Environnement. Les demandes de régularisation de ces anciens intérimaires en fin de mission ou salariés licenciés ont été déposées dans la foulée à la préfecture. «C’est une issue positive et digne à ce conflit», s’est félicitée la direction d’Urbaser. Pour les autres sans-papiers, la CGT espère pouvoir obtenir rapidement leur embauche dans d’autres entreprises du secteur, notamment Veolia Propreté, qui a été l’opérateur du site jusqu’au printemps 2008. «De bons contacts ont été établis», a précisé le syndicat.

Source : Libération

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 17:18

Le 16 juillet, la CGT et les associations Droits devant et Femmes égalité tenaient une conférence de presse devant le site qualifié aujourd’hui d’historique : le restaurant Papa d’où démarra, le 15 avril, la première vague de grève des travailleurs sans-papiers, après celle, non moins historique, de « La Grande Armée ».

 

Francine Blanche, secrétaire de la Confédération CGT, a d’emblée souligné la victoire que représentent les 741 régularisations obtenues à ce jour sur les 41 sites qui, dans la région parisienne, se sont mis en grève.

Les salariés de 20 de ces 41 sites ont repris le travail après que les régularisations des salariés concernés ont été obtenues.

 

Néanmoins, à ce stade de la lutte, plusieurs préoccupations demeurent :

 

§       Les salariés des sites en grève depuis le 15 avril (quatre à Paris : Papa, Marzano, Xaintrailles et Fabio Lucci) sont sur le point d’être tous régularisés (les salariés de Fabio Lucci le sont depuis le 28 mai). Néanmoins, plusieurs préfectures (Seine Saint-Denis et Val de Marne notamment) bloquent des dossiers, et ce, malgré l’aval donné par les DDTE (Direction départementale du travail et de l’emploi). Ce fait est d’autant plus inadmissible qu’un accord politique est intervenu entre les organisations syndicales et associatives et le Cabinet Hortefeux pour régler au plus vite une situation qui relève de la régularisation par le travail et qui ne devrait souffrir d’aucun retard.

§       Concernant les salariés, en majorité des femmes, qui travaillent dans le secteur de l’aide à la personne, la représentante de l’association « Femmes égalité », a dénoncé la quasi-absence de régularisations. Sur 90 dossiers déposés, 6 seulement ont abouti. Les femmes concernées cumulent deux handicaps : elles ne peuvent pas faire grève pour exiger leurs droits et leurs basses rémunérations, qui découlent de leurs emplois à temps partiel, font obstacle à leur régularisation.

§       Une exigence pour ces personnes : une autorisation de séjour de trois mois renouvelable, avec autorisation de travail, pour leur permettre de compléter leur emploi à temps partiel, de vivre mieux et d’être régularisées.

§       Les salariés intérimaires sans-papiers sont eux, de plus en plus nombreux, en particulier dans le bâtiment. Aucun texte n’existe pour cette catégorie de salariés. Des dizaines d’entre eux sont actuellement en grève à Paris dans deux entreprises : Perfect Intérim et Man BTP. Des solutions doivent être trouvées pour qu’ils soient régularisés.

§       Des employeurs continuent de licencier des salariés sans-papiers. Ils s’appuient sur le décret de juillet 2007 qui dispose que les employeurs doivent vérifier auprès des préfectures, la validité des titres de séjour des travailleurs immigrés. La grève est le seul recours face à ces procédures.

 

Une nouvelle fois, les organisateurs de cette conférence de presse ont souligné l’importance de cette lutte au regard des droits de l’ensemble des travailleurs.

Gagner la régularisation, c’est gagner le respect des droits des travailleurs immigrés. C’est aussi contribuer à « l’assainissement du droit du travail ».

C’est faire cesser ce « dumping social » dans l’entreprise que permet l’existence de travailleurs sans droits.  C’est un combat pour la reconnaissance de ceux-ci et donc de la dignité de tous les salariés.

 

Paris, le 17 juillet 2008

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 11:28

Le temps d'une journée, une partie des grévistes de Nanterre sont venus à Allonnes (Maine-et-Loire) pour demander à leur patron que les salaires soient versés et que 9 de leurs camarades soient aussi régularisés.

En grève depuis le 20 mai à Nanterre, des ouvriers africains ont pique-niqué, hier, dans le parc Maupassant, près de Saumur. Ils sont venus dans un jardin à la française, là-bas ils trient des gravats.

« Zola rend visite à Maupassant. » Le mot émane des militants du comité de soutien aux grévistes sans papiers de l'entreprise BMS (Buisson Multi Services), à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ces ouvriers, la plupart d'origine malienne, occupent leur lieu de travail depuis le 20 mai (1). Ils campent sur le site de cette entreprise de démolition, un dépôt à ciel ouvert où sont triés les déchets des chantiers parisiens.

À Allonnes, dans le Saumurois, hier midi, une trentaine des 46 grévistes ont débarqué en car, au Parc Maupassant de Bois-Savary. Un jardin à la française, créé de toutes pièces il y a quelques années, par le couple Buisson. Claude, le mari, est leur patron chez BMS. Les bras chargés de caisses de tomates et de pain, les travailleurs sont entrés par la haute grille restée ouverte.

Le déclic de ce pique-nique saumurois ? C'est un reportage de TF1 sur ce parc, qui appartient à Catherine Buisson. « Il y a un choc des contrastes entre leurs conditions de travail et la beauté de ce site », souligne Dominique Kalinski, secrétaire de l'union locale de la CGT à Nanterre.

« Ça fait cinq ans que je travaille sans contrat, du lundi au samedi. De 7 h à 21 h parfois. Payé entre 46 € et 51 € la journée. Parfois on avait un peu plus, quand on restait tard », raconte Amadou Diallo, l'un des ouvriers.

Verser les salaires

« Ils travaillent sans gants, ni masque, ni chaussures de sécurité, renchérit Dominique Kalinski. Même sans papiers, ils sont avant tout salariés. Et notre droit du travail reconnaît tous les salariés. » Qui plus est, certains n'ont pas touché de salaires depuis mars.

« D'ici quelques semaines, vous serez payés, répond Claude Buisson. L'entreprise est désormais en dépôt de bilan. » Avec les syndicalistes, il discute posément : « Je n'ai peut-être pas fait le maximum », admet-il, se disant de bonne foi.

« On ne peut pas dire que c'est la faute à pas de chance. Votre entreprise cumule travail clandestin et conditions de travail innommables », lui répond-on. « J'ai tout de même une certaine gentillesse. Et les gars m'apprécient. Si je n'ai pas pu faire, ce n'est pas parce que je ne voulais pas, mais parce que je ne pouvais pas. »

S'en suit une discussion avec une poignée de salariés serrés autour de lui. Aucune animosité de part et d'autre. Un associé et des contremaîtres sont pointés du doigt. « Je vais essayer de remonter une société et de vous reprendre », glisse Claude Buisson.

En tout cas, il s'est engagé à accompagner une délégation à la préfecture. Depuis le mouvement de grève, 37 des 46 grévistes ont été régularisés. Reste neuf ouvriers encore sans papiers. « Le plus important maintenant, ce sont ces neuf-là », conclut Amadou Diallo.

Marie TOUMIT.

(1) Le mouvement de grève des travailleurs sans papiers de la région parisienne a abouti à quelque 750 régularisations, depuis mai. Parmi les situations emblématiques, celles du Bistro Romain des Champs-Élysées.

 Source :  Ouest-France.fr

A lire aussi et à voir (trois vidéos) sur
Rue89 

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 11:25
Quarante-deux salariés sans papiers de l'entreprise de nettoyage Effi Services à Argenteuil, en grève depuis le 30 juin, ont été régularisés, selon l'association Droits Devant dans un communiqué.
Interrogée par l'AFP, la préfecture du Val-d'Oise n'a "pas confirmé" ces informations. "Tous les dossiers sont en cours d'instruction", a-t-elle dit.

Les 42 salariés ont obtenu un "récépissé de la part de la préfecture, qui est un préalable à toute régularisation", a précisé à l'AFP Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association. "On n'a jamais vu un récépissé ne pas aboutir à la délivrance une carte de salarié d'un an", a-t-il ajouté.
Sur les 43 salariés sans papiers en grève, un seul s'est vu refuser la délivrance d'un récépissé par la préfecture qui a invoqué une "interdiction de territoire français (ITF) prononcée à son encontre après qu'il a été arrêté et a refusé d'embarquer", selon Droits Devant.
L'association, qui, depuis sa création, défend les sans-papiers, a annoncé avoir "engagé une démarche" pour faire lever l'ITF.


Source : Lefigaro.fr

 

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 21:19
Mi-juin, la CGT avait fait état de quatre cents régularisations de travailleurs sans papiers en Ile-de-France, sur les quatorze cents dossiers parrainés. Où en est-on aujourd'hui, trois mois après le début du mouvement de grève ?

Aujourd'hui, le bilan est de sept cent quarante-trois régularisations sur un total d'environ quinze cents dossiers déposés. C'est un chiffre important, et le rythme s'est très fortement accéléré ces deux derniers mois, puisqu'il n'y avait eu qu'une soixantaine de régularisations avant le 20 mai.

En province, 227 dossiers ont également été déposés en préfecture des Alpes-Maritimes. D'autres sont en préparation dans une "dizaine de départements", dont l'Isère, les Bouches-du-Rhône ou la Haute-Corse, ont indiqué la CGT et l'association Droits devant !!.

Le mouvement de grève s'est-il essoufflé ?

La grève a cessé sur vingt sites, parce que les demandes de régularisations avaient été satisfaites. Mais le mouvement se poursuit sur quarante et un sites. L'issue est parfois proche : au restaurant "Chez Papa" , dans le 10e arrondissement de Paris, qui fut l'un des premiers établissements en grève mi-avril, il reste deux demandes en attente sur trente-neuf. Dans plusieurs autres entreprises aussi, la plupart ont obtenu des papiers, mais restent en grève pour que les demandes de leurs collègues aboutissent. C'est extraordinaire en France, un mouvement qui dure trois mois ! Au niveau de la seule confédération CGT, 66 000 euros ont été collectés depuis le début du mouvement. Cet argent nous permet de donner 100 à 300 euros par semaine aux grévistes, selon leurs besoins. (...)

Lire la suite sur
Lemonde.fr
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