Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui Sommes-Nous?

  • : Le blog de Fontenay pour la Diversité
  • : Blog du Collectif Fontenay pour la Diversité - RESF Fontenay-sous-Bois
  • Contact
17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 21:56

Parrainé par Georges Gumpel, ancien enfant caché juif et fils de déporté, Alae Eddine, un jeune marocain de 20 ans domicilié à Lyon,  est menacé selon RESF pour la troisième fois d'expulsion.

Selon le Réseau de solidarité avec les enfants de familles sans-papiers et jeunes sans-papiers scolarisés (RESF), mardi, vers 21 heures, Alae Eddin, un marocain âgé de 20 ans, a été arrêté suite à un contrôle de police dans le quartier Mermoz.


En situation irrégulière, il a été placé en garde à vue à l’hôtel de police où il a passé la nuit. Il devait être transféré à la Police de l’air et des frontières (PAF) ce matin. Arrivé mineur en France, il demande en vain des papiers depuis qu’il est majeur.

Samedi 30 mai 2009, Alae Eddine a été parrainé par Georges Gumpel, ancien enfant caché parce que juif, fils de déporté, partie civile au procès de Klaus Barbie, membre de l’UJFP, et Christiane Demontès, sénatrice du Rhône.

Arrivé en France en 2004, à l'âge de 14 ans, il a été confié à une tante par adoption, chez qui il réside à Lyon. Immédiatement scolarisé, il a appris le français et a décroché un CAP plâtrier-plaquiste en 2008.

Devenu majeur en janvier 2007, la Préfecture refuse de lui donner un titre de séjour et l’envoie une première fois en centre de rétention en octobre 2007. La mobilisation de son lycée lui permet d'éviter l'expulsion et de terminer son année scolaire.

En juin 2008, Alae Eddine souhaite se perfectionner dans son métier en poursuivant sa formation par un apprentissage, mais pour cela il lui faut un titre de séjour "salarié" ou "vie privée et familiale" que la Préfecture lui refuse également . Il repart en centre de rétention en août 2008. Assigné à résidence par le juge des libertés et de la détention (JLD), il vit caché pour éviter une nouvelle arrestation. Malgré cette grande précarité, Alae Eddine reprend une année scolaire en maçonnerie.

"Une expulsion serait catastrophique, les liens avec sa famille au Maroc se sont forcément distendus, puisque un sans-papiers ne peut voyager, et surtout il a construit sa vie ici" note RESF dans un communiqué.  Le jeune homme compte notamment sur le soution de :RESSF, UJFP, FSU 69, SE-UNSA 69, SGEN-CFDT 69, SUD Education 69.

Source :
Le progres.fr 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 21:44

Mamadou, majeur depuis le 15 mai, a été arrêté en préfecture du Nord et expulsé vers la Belgique hier, mardi. Le jeune homme, scolarisé dans un lycée de Caudry, s'était rendu en préfecture sur convocation pour renouveler son titre de séjour, accompagné de son éducatrice.

 

Arrêté dans les locaux de la préfecture, il a été transféré dans l'après-midi au centre de rétention de Lesquin, près de Lille, avant d'être expulsé ce mercredi matin vers la Belgique, où Mamadou était arrivé précédemment, alors qu'il était mineur.

Le jeune Guinéen avait fait une demande d'asile en Belgique, en vain, avant d'être placé dans un centre de rétention du Royaume. Après s'en être échappé, Mamadou est arrivé en France, où il vivait depuis dix huit mois, selon le Réseau Education Sans Frontières (RESF).

Entendu par la police belge, le jeune homme a été laissé en liberté.

Mamadou était sous contrat jeune majeur (APJM) et hébergé dans un foyer qui dépend du conseil général du Nord. « Il est scolarisé, il a projet professionnel et il est premier de sa classe. Tant du point de vue du comportement que du travail effectué, il est apprécié de tout le monde », remarque Eric Poix, directeur du foyer. « L'éducatrice et Mamadou se sont rendus de bonne foi en préfecture. Il semble que nous ayons été piégés ».

RESF 59/62, dans un communiqué, « condamne l'attitude de la préfecture et s'insurge contre cette nouvelle pratique. Non aux arrestations sur convocation ! Les services de l'Etat n'ont pas à tendre de pièges ».

Source :
Nordeeclair.fr 

Partager cet article
Repost0
16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 20:36
 Place d'Armes à Douai, les sans-papiers ont fait du tintamarre. Pour dire qu'ils existent.
Place d'Armes à Douai, les sans-papiers ont fait du tintamarre. Pour dire qu'ils existent.
Aujourd'hui, ils sont à Oignies. Dans quelques jours, ils retrouveront Lille. Lille, leur terre d'adoption. Ces sans-papiers vont de ville en ville pour dire qu'ils refusent la clandestinité.

 

Ce jour-là (hier), la marche se fait en terres douaisiennes : Aniche - Sin-Le-Noble - Douai. Une petite trotte. Rien qui n'effraie l'Algérien Reda et ses vingt-deux copains d'infortune qui, en quelques jours, sont devenus bons marcheurs. Depuis le 7 juin, depuis le jour où ils ont donné un chèque de 1 000 E au centre communal d'action sociale (CCAS) de Neuf-Mesnil pour les victimes de la tornade d'août 2008, en Val de Sambre, ces sans-papiers vont de ville en ville. Pour porter la bonne parole. « La solidarité, c'est aussi l'intégration ; l'intégration, c'est d'abord les papiers », clame Reda, place d'Armes à Douai. Qui connaît ses classiques : « L'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme dit : " Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays." » Le Guinéen Diaby opine du chef : « On n'a pas envie de travailler dans la clandestinité. » Pas envie de vivre avec la peur au ventre. « On veut cotiser à la Sécurité sociale, payer des impôts », témoigne Reda. Pas envie, en tout cas, de prendre le premier vol pour Alger, Conakry, Bangkok... (...)

 Lire la suite sur Lavoixdunord.fr

Partager cet article
Repost0
15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 21:39
Znaït pousse un profond soupir, sans quitter des yeux son petit téléphone portable rose dont elle ouvre et rabat sans cesse le clapet. Elle voudrait appeler, elle ne le peut pas. "No service..." Pas d'abonnement international. Raconter son histoire ? Nouveau soupir. Elle attrape le cahier sur la table et écrit en anglais ces quelques lignes rédigées à la manière d'un Texto, avec ses codes : "I am from Nig. I was suppose 2 go 2 Budapest 2 meet my mam et my dad but they say I'm 2 young 2 go myself, that is why they are holding me in France" ("Je viens du Nigeria, je devais aller à Budapest pour retrouver ma mère et mon père, mais ils ont dit que j'étais trop jeune pour y aller toute seule, c'est pourquoi ils me gardent en France"). A côté, Zanaït a inscrit sa date de naissance : 24 mars 1993. 16 ans.
L'adolescente, petite et menue dans son jean, est arrivée toute seule début mai à l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, où elle a été interpellée par la police aux frontières (PAF). Le tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis) l'a confiée au service d'aide sociale à l'enfance du département, l'ASE 93. Sur son ordonnance de placement, le juge a écrit : "suspicion victime d'un réseau de prostitution". D'étranges intermédiaires, un curieux avocat, repérés autour d'elle, dans la salle "35 Quater" du tribunal, ont nourri ces craintes. Zanaït est sortie par une porte arrière, prudemment exfiltrée par une éducatrice inquiète. Elle a été conduite dans une famille d'accueil, en Seine-Saint-Denis, où elle réside désormais.

La "35 Quater" de Bobigny ne désemplit jamais. Cette salle d'audience, nommée ainsi en référence à un article de l'ordonnance du 2 novembre 1945 relative à l'entrée et au séjour des étrangers en France, accueille tous les jours clandestins et sans-papiers. Parmi eux, des mineurs étrangers isolés (MEI), à peine débarqués de l'aéroport. (...)

LIre la suite sur
Lemonde.fr 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 21:36
Le Cercle des voisins s'agrandit et structure son action. Jeudi matin, une dizaine des membres du collectif de citoyens qui en tant que riverains, s'opposent à l'existence du Centre de Rétention Administrative de Cornebarrieu avaient décidé de faire connaître leurs actions à l'entrée des bâtiments d'Airbus à Blagnac.

Sur le terrain dès l'aube, ils ont en effet pris place tout autour du grand Rond Point de dès 7 heures du matin, revêtus de leurs gilets jaunes réfléchissants pour distribuer des tracts aux automobilistes.

« Jusque là nous avons essentiellement travaillé auprès des riverains du centre de rétention en plaçant nos actions sur les marchés, à la rencontre des citoyens concernés » déclare Claude Mercadal, membre du collectif « mais par cette action nouvelle nous voulons maintenant toucher les gens qui travaillent sur la zone aéroportuaire, à deux pas du centre et qui ne savent pas ce qui se passe derrière ses murs ».

C'était leur troisième jeudi d'intervention aux entrées d'Airbus, la première avait eu lieu il y a deux semaines à Saint Martin-du-Touch et la deuxième, jeudi dernier à Colomiers.

Farouchement convaincus de la nécessité de faire comprendre les tragédies humaines qui se nouent au-delà des simples décisions administratives, les membres du collectif continuent à chercher par tous les moyens à alerter les populations alentours et à refuser l'indifférence.

Parti d'une dizaine de personnes, le Cercle des Voisins a doublé ses effectifs et est aujourd'hui de tous les combats pour la défense des sans papiers, auprès de partenaires locaux ou nationaux comme RESF notamment.

Ils disposent aujourd'hui d'un blog très documenté : http://cdv.over-blog.com/ et animent une émission de radio sur Radio Occitanie 98.3 le jeudi à 9h05 et le vendredi à 12h30 chaque semaine, où viennent témoigner et faire part de leurs expériences familles ou aidants.

Source:
ladepeche.fr 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 21:33
Un Ruthénois de 45 ans comparaîtra pour « aide à l'entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d'un étranger ». Une première en Aveyron.
Le 8 avril dernier, le collectif avait manifesté devant le tribunal de Rodez en soutien à un prévenu jugé à Marseille. Archives.
Le 8 avril dernier, le collectif avait manifesté devant le tribunal de Rodez en soutien à un prévenu jugé à Marseille. Archives.
Le 8 avril dernier, le collectif avait manifesté devant le tribunal de Rodez en soutien à un prévenu jugé à Marseille. Archives.

Ce mercredi après-midi, Salimou F., un Guinéen de 45 ans comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Rodez. Pour « aide à l'entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d'un étranger en France ».

La justice lui reproche « d'avoir à Rodez, le 3 février 2009, « par aide directe ou indirecte, en l'espèce en hébergeant, nourrit et conservé des documents personnels et administratifs, facilité l'entrée, la circulation ou le séjour irrégulier en France de Baya N. ».

C'est au cours d'une perquisition de Salimou F., concernant une autre affaire, que les gendarmes découvraient des documents personnels appartenant à Baya N., un compatriote Guinéen, administrativement en situation irrégulière.

DÉLIT DE SOLIDARITÉ

Des faits pour lesquels, Salimou F., s'il est reconnu coupable, encours une peine de 5 ans de prison et une amende de 35 000 €.

Stéphane Mazars, avocat de Salimou F. précise : « Mon client n'est pas dans l'optique d'un délit de solidarité délibéré. Il n'est pas un militant qui a volontairement et en connaissance de cause aidé un sans-papiers. Il a parfois gardé à manger et à dormir un ami, compatriote, et lui a gardé des documents. Salimou est lui-même arrivé en France comme réfugié et a suivi une procédure de régularisation qui a abouti. Aujourd'hui il travaille, il a une famille et il est très bien intégré.

En l'espèce, le problème est que selon la période où vous déposez une demande de régularisation ou déposez un recours suite à un refus, vous pouvez un jour être en situation régulière et un autre jour en situation irrégulière. Comment savoir ? Ce n'est pas une question que l'on pose systématiquement à chaque fois que l'on croise quelqu'un qu'on connaît. Le délit qu'on reproche à mon client n'est pas constitué ».

Ce procès pour une aide à un sans-papiers est toutefois une première en Aveyron et choque le collectif des réfugiés de la région de Rodez, qui manifestera, mercredi à 14 heures, devant le palais de justice de Rodez, au moment de l'audience (lire encadré).


Appel à manifester du collectif des sans-papiers

Le collectif des réfugiés de la région de Rodez appelle à manifester, mercredi à 14 heures, devant le tribunal de Rodez « pour montrer notre solidarité avec Salimou. Nous y resterons jusqu'à ce que l'affaire passe devant les juges», explique le collectif qui regroupe des associations (Ligue des Droits de l'Homme, Secours catholique, ACAT, Amesty International, ARAV, ASAC, CLCV, MRAP, Palestine 12, ASTI, CCFD, Artisans du Monde, Vie Nouvelle), des syndicats (CGT, CFDT, Sud), des partis politiques (PCF, PS, Verts), et des particuliers...

«Ce procès est indigne : on poursuit un homme pour avoir donné à manger à un compatriote et gardé des documents qui ne sont pas subversif ou menaçant la sécurité du pays, mais en rapport avec ses démarches pour obtenir un titre de séjour. D'autant plus que le dossier de régularisation de ce dernier est actuellement examiné par la préfecture», martèle Jean Malié, du collectif, qui ajoute: « éric Besson, ministre de l'immigration et de l'intégration, affirme que le délit de solidarité n'existe pas etqu'il n' ya pas eu de condamnation de ce chef. Or, Salimou F. est bel et bien poursuivi! Si on devait poursuivre tous les aidants d'un moment, il faudrait alors aussi assigner les organismes sociaux et les associations caritatives... Veux-on une société totalement inhumaine?»

Source : ladepeche.fr 

Partager cet article
Repost0
13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 09:14
 Bertrand Delanoë réaffirme son soutien aux familles sans papiersdont
les enfants scolarisés sont menacés à chaque instant d’expulsion
Vendredi 12 juin, à l’occasion d’un parrainage républicain célébré à l’Hôtel de Ville et de
l’exposition « Un visage… sans papiers », Bertrand Delanoë, maire de Paris, en
présence de Pascale Boistard, adjointe en charge de l’intégration et des étrangers non
communautaires, accueille de nombreux parrains, marraines et de familles sans papiers
réunis par le Réseau Education Sans Frontières (RESF75), afin de réaffirmer son soutien
à ces familles dont les enfants scolarisés sont menacés à chaque instant d’expulsion.
Il souligne que la France a besoin d’une politique des migrations responsable et qu’il est
du devoir de la République de lutter contre les réseaux mafieux qui organisent les trafics
humains. Il est cependant de notre devoir collectif d’accueillir dignement les étrangers qui
sont sur notre sol, parce qu’ils sont une richesse et une force pour notre identité
commune.
Un parrainage républicain d’une famille sans papiers est célébré par Pascale
Boistard, au nom du maire de Paris, à l’Hôtel de Ville le 12 juin
Le parrainage républicain permet d’affirmer symboliquement la permanence de la
conception républicaine de l’accueil et de l’asile, qui a toujours été celle de la France,
notamment en accompagnant les familles dans leurs démarches administratives et
juridiques.
Depuis la circulaire 2006 concernant les familles d’enfants scolarisés, de nombreuses
mairies d’arrondissements ont célébré des parrainages d’enfants, de femmes et
d’hommes sans papiers avec le concours d’élus, de citoyens et de nombreuses
associations et collectifs tels que Réseau éducation sans frontières (RESF).
Bertrand Delanoë a d’ores et déjà parrainé des familles en juin 2006 à la mairie du 9ème,
et a personnellement soutenu 6 familles sans papiers en octobre 2007 à l’Hôtel de Ville,
dont 5 ont obtenu leur régularisation.
Aujourd’hui, ce sont près de 5000 personnes qui ont bénéficié de ce soutien à Paris.
L’exposition de photographies « Un visage … sans papiers », présentée le 12 juin à
l’Hôtel de Ville, est une série de portraits de familles sans papiers parrainées à Paris,
réalisée par Jérôme Lobato, en lien avec le Réseau Education Sans Frontières (RESF75).
Elle a déjà été accueillie dans les mairies du 2ème et du 12ème arrondissement et sera
présentée dans les mairies d’arrondissement qui effectuent des parrainages républicains.
Jérôme Lobato fera don de cette exposition à la Cité nationale de l'histoire de
l'immigration.
Partager cet article
Repost0
10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 20:31
Collectif respect, le retour? En toute discrétion, cette association a été habilitée par Eric Besson à "visiter les zones d’attente" où sont retenus les étrangers non autorisés à entrer sur le territoire français, comme le révèle sur son blog, Serge Slama, juriste et militant du Groupe d'information et de soutien des étrangers (Gisti).

Ce faux nez de l'UMP auquel le ministre de l'Immigration voulait confier la charge d'assister les étrangers dans les centres de rétention d'Outre-Mer en a été empêché par le tribunal administratif. Dans son ordonnance, le juge avait estimé que le Collectif Respect n'avait pas les "capacités techniques, professionnelles et financières"pour assumer cette mission.

Le ministère de l'Immigration lui a visiblement trouvé un autre fromage. 

 

Les centres de rétention et les zones d'attente accueillent deux catégories différentes d'étrangers en situation irrégulière. Les premiers se trouvent sur le territoire français où ils ont réussi à pénétrer ou à se maintenir, et y ont été interpellés. Les seconds ont été arrêtés à la descente de l'avion ou du bateau, avant d'avoir pu mettre le pied en France.

Une autre association, l'Ordre de Malte, fait aussi son entrée en zone d'attente. Egalement sélectionnée par Besson pour assister les étrangers dans les centres de rétention, elle n'a pas fait l'objet des mêmes critiques de la part du tribunal administratif.

Pour Serge Slama, cette fleur faite au Collectif Respect, et à l'Ordre de Malte, par le ministère de l'Immigration cache forcément des arrière-pensées. (...)

En zone d'attente, la situation est un peu différente. Treize associations y interviennent, dont l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé). Or, cette dernière agace aussi. Besson a très mal pris son rapporttrès critique sur la situation à Roissy. (...)

 Lire l'article complet sur le Libéblog Hexagone


Partager cet article
Repost0
5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 07:44

Trois mois de sursis et après ? Hier, au tribunal de Lille, ils ont été une cinquantaine à manifester leur soutien à la Cimade. Patrick Peugeot, son président national, nous livre son sentiment sur le bras de fer qui oppose l'association au ministère de l'Immigration.

(...) 

Mais le conflit est loin d'être réglé. Hier, une cinquantaine de manifestants sont venus le rappeller au tribunal de Lille : « Le projet gouvernemental n'a pas été retiré », insiste Jean-Marie Rausenberg, président de la Cimade Nord-Picardie, qui se dit tout de même « satisfait » que « la justice ait reconnu l'illégalité de la mesure ».
Au-delà des arguments juridiques, Patrick Peugeot, président national de la Cimade, insiste sur le fait que « le juge a estimé que le dispositif du ministère manquait de garanties quant aux compétences des intervenants ». Autre point jugé positif par Patrick Peugeot, dans le très détaillé jugement du tribunal administrati, le fait que « la coordination de l'assistance au niveau national est jugée indispensable, afin que tous les retenus aient accès au même traitement. » C'est là, justement, l'un des arguments de la Cimade contre l'objectif. (...)

Lire l'ensemble de l'article sur
Nordeclair.fr 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 23:03
Sarah est lycéenne et risque l'expulsion. 300 personnes se sont mobilisées ce matin devant la préfecture pour la soutenir. 

A l'appel du Collectif Réseau Education Sans Frontières, 300 personnes ont occupé la rue Dunoir devant la préfecture pour réclamer la régularisation de Sarah, une lycéenne du Lycée Jean Paul Sartre de Bron qui risque l'expulsion. Elle est en France depuis 2005 à la suite du décès de son père et de son frère. Elle n'avait que 13 ans lorsque sa mère a décidé de rejoindre ses deux autres filles, mariées et domiciliées en France. Majeure depuis janvier dernier, Sarah a demandé un titre de séjour qu'elle s'est vue refuser par la préfecture du Rhône. Pour Mireille Peloux du Réseau Education Sans Frontières, « 
Le préfet a le pouvoir discrétionnaire de choisir qui peut rester en France. Sarah le mérite, elle n'a pas de famille en Algérie » pour un autre membre de RESF, Sarah devrait bénéficier de la mesure « d'immigration choisie ». « Sarah passe son bac scientifique, et veut devenir infirmière. A ce que je sache, il y a un manque d'infirmiers en France. On nous parle d'immigration choisie, c'est dans ces cas là qu'elle devrait s'appliquer ». (...)

Lire la suite sur
Lyoncapitale.fr
Partager cet article
Repost0